Il
m'arrive très peu souvent de parler de mon lieu d'origine parce que
j'ai toujours cru que c'était un endroit sans histoire et que ces
habitants étaient des modérés. Cependant, depuis les deux
dernières années et particulièrement les derniers mois, de
paisible qu'il était, il est devenu un lieu où le cahot s'est
installé de manière structurée.
Quelques
étudiants d'une université montréalaise ont réussi avec la
complicité de jeunes vauriens et de professeurs balourds à mettre
la ville sans dessus dessous. Ils ont alarmés d'autres étudiants, des
chargés de cours et la population en général par des actions
relevant du terrorisme. Marche destructive dans les rues de la ville
impliquant jeu de cache avec les policiers, harcèlement des
autres étudiants et des chargés de cours désireux de poursuivre la
session et saccage des lieux du savoir avec l'acoquinement des
syndicats et certains professeurs.
Qui
plus est, l’extrême gauche d'un certain milieu a tenté de prendre
la direction de cette institution bien pensante par des manœuvres qui
relèvent de la pure duperie. Certains professeurs ont osé s'élever
contre l'état en valorisant et encourageant l'action réactionnaires
des belligérants. Quelle bande de chenapans, une honte pour la
société Québecoise.
Les
médias s’élèvent contre ces actions, mais ils sont les premiers
rendus sur les lieux du crime, ils sont les premiers à donner de la
visibilité à ces fauteurs de troubles. Ils critiquent l'absence de
la force policière et pour les fois qu'elle est intervenue, ils ont
été les premiers à en faire la critique. Ces vicieux des communications media font le cercle. Au nom des cotes d'écoute,
cautionnent-ils tout et rien en même temps?
Un
animateur a tout de même démontré l'incurie de nos futures
professionnels Québecois … un désastre à tous les points de vue.
Des stériles, des illettrés et des benêts qui sont devenus le
lots d'une partie de notre prochaine génération d'improductif et
qui enseignerons à leur tour et ce, à la génération suivante, la manière
de devenir des nuls. Comment avons nous pu en arriver là comme
parents, instituteurs, professionnelles en tout genre et gouvernant.
Heureusement,
les administrateurs d'entreprises commencent a prendre bonne notes
des maisons d'enseignement référencées afin d'éviter d'engager
ces jeunes qui déshonorent leurs concitoyens.
L'homme qui se croit déterminé se masque sa
responsabilité. - Jean-Paul Sartre