L'homme
avait 60 ans. Il avait perdu son emploi et n'avait pas retrouver de
moyens financiers pour survivre. Son argent ... un autre ce l'était
approprié. A court d'un emploi, il décida de faire l'entretien
ménager d'immeuble.
Lui, un
professionnel, n'avait pas donné d'explication à sa famille qui le
délaissait de plus en plus. Il voyait bien que les siens voulaient
savoir, mais honteux de son état, il se cachait derrière mille
explications douteuses. Un a un ses enfants s'éloignèrent de lui
croyant qu'il éprouvait des problèmes de comportement, de jeux, de
prostitution, de drogue et d'autres raisons.
Il vivait
maintenant dans la rue. Sa famille lui manquait terriblement. Tout
l'argent qu'il gagnait servait à payer ses dettes et le logement de
sa compagne de vie. Son estomac le faisait souffrir parce qu'il
prenait qu'un repas par jour et encore là, ce repas se limitait à
deux tranches de pain et un peu de viande trouvée ici et là.
L'hiver
venait trop rapidement. Il chercha refuge sans savoir où se
diriger. Un ami qui le connaissait bien lui trouva une maison pour
homme. Cette maison accueillait des itinérants, des voleurs, des
drogués et tout ce qu'il y a de rejet de cette société.
Sans
télévision, sans téléphone, sans radio, rien qu'un livre à la
main celui de ces souvenirs, il trouva le moyen de tenir son agenda.
À son arrivée en soirée, il n'avait pas mangé. Il était trop
tard. On l'obligea à prendre une douche et lui offrit de laver son
linge. On l'habilla avec ce qu'il y avait de disponible.
Avant le
coucher, une collation avec un breuvage apparut sur la table de la
salle principale. Poli, il attendit son tour, mais c'est la loi du
plus fort qui existe. Ce soir là, il dû passer son tour parce que
d'autres semblaient avoir encore plus faim que lui. On lui assigna
un lit où sommeillait d'autre gens dans la même situation. Mais il
ne dormit pas ...
Quatre
mois s'écoulèrent jusqu'au jour où il trouva le moyen d'aider
d'autres personnes comme lui. Une aventure qui lui permis de
comprendre de passer de l'aide au suivant … parce qu'il y a un
temps pour parler et un temps pour ce taire.
Les
chemins du jour côtoient ceux de la nuit. (Homère)