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lundi 30 avril 2018

LES HOMMES SE MEFIERONT-ILS DES FEMMES AU TRAVAIL


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Le Soleil · 19 déc. 2017 · JENNIFER PELTZ The Associated Press

NEW YORK — Des hommes et des femmes commencent à se demander si le climat qui permet maintenant aux femmes de dénoncer les inconduites sexuelles dont elles ont été victimes ne risque pas d’inciter certains hommes à se méfier de leurs collègues féminines.

Oubliez les rencontres privées ou les repas pour apprendre à mieux se connaître.
Méfiez- vous des conversations banales. Pensez-y à deux fois si vous êtes un homme bien placé qui envisage de prendre sous son aile une jeune collègue.

«Je commence déjà à entendre des grondements de répercussions: “C’est pour ça qu’il ne faut pas embaucher de femmes”, a récemment écrit en ligne la directrice de l’exploitation de Facebook, Sheryl Sandberg. Il se passe tellement de belles choses pour améliorer le climat de travail actuellement. Assurons-nous que ça n’aura pas l’effet secondaire indésiré d’empêcher les femmes d’avancer.»

Les interactions hommes femmes au boulot rendaient déjà les Américains nerveux: un sondage New York Times/ Morning Consult réalisé au printemps auprès de 5300 hommes et femmes a constaté que près des deux tiers d’entre eux considéraient qu’on devait être très prudent au moment d’approcher un collègue de sexe opposé. Un quart des personnes interrogées estimaient que les rencontres professionnelles privées entre un homme et une femme étaient inappropriées.

Mais dans un contexte d’indignation devant les inconduites sexuelles, des hommes se demandent maintenant s’ils peuvent complimenter une collègue ou lui demander comment s’est déroulé sa fin de semaine. Une politicienne de la Pennsylvanie s’est récemment inquiétée, sur Facebook, de voir les hommes complètement cesser d’adresser la parole à leurs collègues en raison, selon elle, « d’allégations d’inconduite sexuelle exagérées».

FUIR LES SITUATIONS PROBLÉMATIQUES

Certains patrons s’organisent maintenant pour ne plus être seuls avec une collègue, même s’il peut être compliqué d’ajouter une troisième personne, par exemple, lors d’une évaluation de la performance, dit le conseiller en ressources humaines Philippe Weiss.

Un spécialiste américain du droit du travail, l’avocat Jonathan Segal, dit que des hommes ont maintenant décidé de ne plus laisser entrer qui que ce soit dans leur bureau, plutôt que de risquer une conversation qui pourrait être mal interprétée.

«La question de l’évitement me préoccupe beaucoup, parce que la marginalisation des femmes en milieu de travail est un problème à tout le moins aussi criant que celui du harcèlement » , confie- t- il.

Des experts préviennent qu’il pourra être problématique de limiter les interaction hommes/femmes, si cela freine la carrière des femmes. L’ auteur W. Brad Johnson, qui a écrit un livre sur les hommes qui prennent une femme sous leur aile, est d’avis que des contacts limités envoient un message troublant.

«Si je refuse d’ avoir une conversation individuelle avec vous en raison de votre sexe, je vous dis que vous n’êtes pas fiable, vous êtes un risque » , explique M. Johnson, qui enseigne la psychologie à l’Académie navale des États-Unis.

Une professionnelle des communications, Jessica Proud, estime qu’il serait désolant que ce mouvement de dénonciation des inconduites sexuelles incite des hommes à ne plus engager, encadrer ou travailler avec des femmes. Elle s’est souvenue d’une campagne politique à laquelle elle a participé, quand on lui a dit qu’elle ne pouvait accompagner le candidat en raison de l’image que cela projetterait.

«Je suis une professionnelle, il est un professionnel. Pourquoi est-ce que ma carrière devrait être limitée? C’est insultant de plusieurs façons», dit-elle.

«La question de l’évitement me préoccupe beaucoup, parce que la marginalisation des femmes en milieu de travail est un problème [...] aussi criant que celui » du harcèlement — Le spécialiste américain du droit du travail Jonathan Segal

CULTURE DU VIOL ET POUR QUI ...


Depuis quelque année, une députée canadienne est partie en guerre contre les agresseurs masculins avec comme thème … Faire comprendre aux hommes ce qu’est la culture du viol … Sans doute que cette démarche est légitime en soi, mais pourquoi viser que les hommes alors que tant de femmes sont aussi des agresseuses.

Un membre féminin d’une Fédération des femmes au Canada déclarait que les attitudes des hommes présentaient des types d’agressions sexuelles envers les femmes. Des attitudes … ? Elle donnait comme exemple d’attitude la position assise des hommes avec jambes écartées … Oh là là.

Une enquête faite par une chercheuse ou une « rechercheuse », portant sur le regard des hommes et des femmes, annonce le résultat suivant : 4 fois sur 5 les femmes vont porter leur regard sur les organes sexuelles des femmes et des hommes nus … oups … tandis que 1 fois sur 5, les hommes vont regarder de cette façon.

Dans toutes ces histoires d’agressions et de culture du viol, on oublie avec indifférence les hommes qui ont été agressés comme moi par des femmes et je peux affirmer qu’ils sont plus nombreux qu’on pense. Subir une agression pour l’homme n’a pas les mêmes conséquences que pour une femme. Prétendre le contraire est d’admettre un manque de connaissance notoire de la nature humaine.

Les femmes agressent les hommes de façon plus subtiles. Il m’arrive souvent de prendre l’autobus par plaisir et je raconte dans certains de mes blogs les mésaventures que j’ai subi où vécu dans ma vie d’enfant et d’adulte. Parmi les agressions les plus fréquentes sont celles des femmes qui nous poussent avec leurs seins devant les portes de sortie d’un autobus, qui jouent du genoux dans notre pantalon, qui s’assoit quasiment sur nous avec la main sous la cuisse et j’en passe.

J’ai vu de mes amis dans la quarantaine pleurés comme des enfants lorsqu’on leur parle de mariage. Ils ont été engueulés, menacés, battus et pour beaucoup on leur a défendu l’accès aux enfants pour les punir d’une séparation. J’ai un membre de ma famille qui s’est vu interdire l’accès à ses enfants par vengeance … Qui n’a pas vécu ce genre de situation dans sa famille? Est-ce que les agressions de ce genre sont parmi les cultures du viol?

A qui profite le crime ... aux femmes et aux hommes qui n’ont aucune morale et qui font ou communiquent n’importe quoi sous prétexte qu’ils le monopole de la vérité. La connaissance se transmet aux femmes et aux hommes qui sont capable de faire la différence entre la femme et l’homme.


Oeil pour Oeil et le monde finira aveugle - Gandhi