Translate

mardi 27 mai 2014

VOYAGE SUR LA 802 – HISTOIRE D'UN CHIEN


Tous ceux qui ont lu mes blogues depuis juin 2010, ont vu quelques chroniques relatant mes supers voyages sur la 802. Ces voyages étant ironiquement des déplacements avec l'autobus 802. Il y a quelques jours, j'ai repris cette autobus pour voir s'il s'y passait toujours des choses bizarres … je peux vous dire que oui.

Alors, il est 11 hr 30 … je monte dans la 802 et j'occupe un siège dans la première section de l'autobus articulé. C'est la section la moins bruyante de l'autobus. C'était cependant sans compter sur la présence d'une personne aveugle, assise en avant de moi, avec son chien guide à côté d'elle.

Le chien s'éprend d'amour pour moi et se frotte l'arrière-train sur mes beaux souliers neufs. Je me suis dit : Fais toi plaisir mon beau … Puis, je me suis ravisé en me demandant ce qu'il allait laisser sur mes beaux souliers neufs. Heureusement, que ce n'était pas la période de rut car, le chien aurait eu une belle paire de bottes neuves dans quelques mois. C'était autre chose …

Le chien s'est assis sur mes chaussures et j'ai senti une forte odeur me monter au nez. Une odeur nauséabonde que la dame aveugle a senti également. Je poussais de grands soupirs … la dame m'a entendu et a lancé … il vient de péter … Je me suis dit : … Madame il a pété sur mes belles chaussures … votre cochon, excusez … votre chien a pété sur mes chaussures …

Mais un chien s'est propre … il s'est retourné et a léché mes belles chaussures … c'est assez. Il lèche mes bottes avec la langue qui lui sert de papier de toilette … Mes belles chaussures étaient ternes … moroses … et angoissées à la suite de cette assaut.

Je suis descendu le plus rapidement possible pour me rendre chez le premier cordonnier pour un frottage a fond … le cordonnier a redonné non sans peine le lustre à mes chaussures et en attendant, je me suis rendu acheter des espadrilles pour me sauver des chiens dangereux.


Une amitié est perdue quand il faut penser à la défendre. - Charles Péguy

dimanche 18 mai 2014

UN INCONNU D'INTÉRET


La curiosité se mesure toujours à vouloir tout savoir ... de l'inconnue.
Lorsque l'on voit une personne d'intérêt dans la rue, en soirée ou sur internet
et que cette personne dégage un charme fou et un flot de questionnement,
on sent un irrésistible besoins de la connaître d'avantage.

On est attiré par son sourire, son regard, son apparence et son intelligence.
L'attraction se fait alors doucement selon les intentions de chacun.
Savoir si l'on peut plaire à cette personne devient un défi ... un challenge.
On adopte surtout les arguments de la séduction pour satisfaire cette curiosité.

Ce sont d'abord tous ces mots que l'on associe les uns aux autres
on veut tout se dire … on est maladroit et notre langue s'embrouille.
Elle nous hameçonne chaque jour et l'on devient un accro indéfectible.
Puis un intérêt commence à nous attacher et nous boudine les entrailles

Nous voulons toujours être près d'elle pour en connaître toujours plus.
On veut tout savoir de cette personne … qui elle est ... comment elle est.
On veut savoir tout de sa famille, comment elle s'habille et elle s'occupe …
On veut faire la liste de ses défauts et surtout de ses nombreuses qualités.

Sa santé, ses états d’âme, ses talents, on veut tout connaître de sa personnalité.
Partager ses joies et ses bonheurs deviennent notre lot quotidien de plaisirs.
Suspendu à ses lèvres, on écoute ses peines et ses troubles avec compassion,
En fait, nous devenons amoureux de cette personne qui est apparue par hasard.

Notre vie est bouleversée et nous sommes envahis par de l'affection pour elle.
Elle fait partie de notre être puisque nous fusionnons avec cette personne.
Elle devient nous et ne pouvons plus nous passer d'elle … même un seul jour.
L'adoration prend la place et les échanges deviennent pointus et même osés.


La plus grande douceur de la vie, c'est d'admirer ce qu'on aime. - (Laure Conan)

vendredi 16 mai 2014

SOUFFRIR POUR VIVRE


Elle a fait son entrée dans une famille ... par la porte d'en arrière.
Celle des bébés non-désirés et qui doivent être rejetés.
Cette petite fille était charmante, rieuse et douée d'intelligence
des atouts qui la rendaient adorable sauf pour ses parents.

Cible de parents qui la considéraient en tout importune,
elle a dû subir les assauts de ceux qui la détestaient.
Ceux qui en voulaient à son existence et à sa vie de petite fille,
animais des agressions pour la blesser et fomentais des pièges odieux.

Son désir de vivre ou un ange charitable l'a protéger.
Une protection jusqu’à son adolescence contre un calvaire journalier.
Qu'est-ce qu'un enfant perdu et esseulé peut faire de mal
dans une grande famille dont elle est la dernière-né.

Courageuse et intrépide, elle est partie d'un foyer hostile
pour conquérir un monde qu'elle se sentait prête â affronter.
Elle a connu la faim, le froid et l'amour des hommes habiles ...
des amours parfois partagés, d'autres fois bien mal intéressés.

Devenu un adulte bien avant l'âge, son aventure l'a déporté
et l'a engagé vers un mariage attrayant en pays étranger.
Ce mariage dont elle fondait les plus grands espoirs,
c'est transformé en esclavage au service d'un vulgaire prédateur.

Avoir un mari, des enfants, en somme une vraie vie de famille
on ne peut rêver plus grand que ce foyer tricoter sur mesure.
Mais quand on est né pour souffrir et souffrir pour vivre ...
les revers refont surface comme si on en avait pas encore assez.

Les tromperies du mariage, le viol, la guerre avec ces corps dévastés,
a ramené cette femme dans son rôle de la petite fille supplicier.
Sa nouvelle famille n'étaient pas mieux que l'ancienne ...
le visage humain n'avait pas changé sauf les apparences.

La vie a eu pitié d'elle et lui a donné un peu de bonheur
à l'aube de sa cinquième décennie, elle a encore le goût de vivre.
Le bonheur d'avoir des enfants même peu présents selon leur temps
et surtout d'avoir en tout temps un vrai ami ... pour vivre.


Si la vie te donnes une centaine de raisons de pleurer, montre à la vie que tu as un milliers de raisons de sourire.