Il fait beau, le
soleil est radieux et les « ti » oiseaux chantent en
choeur … que demander de plus pour une belle journée. Eh bien,
croyez-le ou non, il y a plus … une altercation violente entre deux
jeunes femmes dans cet autobus. Ma 802, mon éternel amour qui me
fait vivre des moments de grande extase, m'a offert un spectacle de
haute qualité digne des séances de pugilats anciens.
Je monte avec les
quelques personnes en attente pour retourner chez moi après une
longue marche de santé. Mais à ma grande surprise, j'entends au
centre de l'autobus articulé les cris de deux femmes qui
s'invectivent l'une et l'autre. Le conducteur de l'autobus me
regarde d'un air gêné, mais semble ne pas vouloir y mettre de
l'ordre. Tous les passagers nouvellement embarqués sont agglutinés
près du conducteur en se demandant qui va les défendre contre une
agression possible. Le coquin doit se dire … moi aussi je veux
rigoler.
Les beuglantes
deviennent de plus en plus distincts et, il n'y a pas de doute, on
fait dans la lecture de la bible puisque des objets religieux sont
cités dans la bouche des deux belligérantes. Puis on passe aux
grossièretés avec quelques impiétés notoires. Les deux jeunes
femmes aspirent en venir aux coûts cependant quelques individus de
bon aloi étaient prêts à intervenir. Enfin, l'une d'entre elle
décida de descendre … non sans aboyer le poing fermé vers sa
congénère.
Une note de votre
cher auteur. Le pancrace, cet art de barbarie, conserve certaines
traditions de l'époque ancienne. En effet, les « Grecs, comme
ceux d'aujourd'hui, ne se prosternaient pas, mais se lancent des
insultes seulement ». Je déplore évidemment que les
individus qui auraient pu intervenir pour rétablir la paix n'avait
pas les moyens d'antan, c'est-à-dire le « Ravdos » …
un instrument que l'arbitre utilisait pour punir un bagarreur qui
tentait de crever les yeux de son adversaire ou de le mordre, soit
les deux infractions prévues dans ce genre de pugilat.
Celui qui est
colère est en colère contre lui-même, par avec une autre personne
. - Auteur inconnu