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jeudi 15 décembre 2011

LA QUÊTE DU QUÊTEUR

Je me dirige vers une station pour prendre mon éternel autobus, ma 802. En chemin, un homme quémande de l'argent à ceux qui passent devant lui. Il y a eu bordée de neige de 10 cm et maintenant il pleut ce qui accable tout le monde. Sous un portail, le quêteur s'abrite du mauvais temps et le retournement de sa tuque lui permet de recueillir les oboles.

Je marche sur le trottoir en sa direction, mais avant de passer devant lui, une vieille dame engageait déjà la conversation.

« Pauvre Monsieur, vous ne devez pas avoir chaud? »  « Ouin, mam! »
« Vos vêtements semblent être bien mouillés? » « Ouin, mam! »
« Vous devez être bien seul? » « Ouiiiin, mam! »

Il a l'air de lui dire : « Vas-tu m'le verser ton centime! »

Elle continue comme ça pendant quelques minutes et je peux l'examiner puisque j'ai ralentit le pas. Sauf que je vois le quêteur trépigner puisque les « bailleurs de fonds » passent sans le versement d'une obole. Et là j'ai compris. Certaines personnes âgées ne donnent jamais à ceux qui quêtent dans la rue. Toutes les raisons sont bonnes. Mais le truc, c'est de faire diversion.

Les aînés sont passés maître dans l'art de la diversion. Plaindre le pauvre indigent? Compatir avec lui pour le distraire.

« Avez-vous beaucoup d'argent dans votre tuque? » « Ouin, mam! »
« Vous savez que si vous avez faim, il y a un endroit prêt d'ici pour déjeuner! » « Ouiiiin, mam! »

Je vois un peu vapeur sortir de notre mendiant, mais il attend car, il a peur que la vieille dame lui enlève sa tuque. C'est pour cela qu’il serre sa vieille tuque près de lui et à deux mains. La vieille dame découvre ces intentions lorsqu'elle lui prend la main et lui souhaite bonne chance en lui mentionnant : « Je vais prier pour vous mon bon msieu car je n'ai rien d'autre à vous offrir. »

« Ouais, c'est ça mam, vas voir ailleurs tu nuis à mon commercer. » 

Toujours planté à quelques mètres du quêteu … je pensais lui donné un million ...


L’argent n’a pas d’importance, mais le manque d’argent, oui. (Jean-François Somain)

samedi 3 décembre 2011

MIEUX QUE LE ROSE ...

Il y a quelques années, les femmes ont créé ce que l'on est convenu d'appeler aujourd'hui, les hommes roses. Une couleur bien féminine. Une de mes amies me faisait remarquer, il y a quelques mois, qu'elle aimerait mieux avoir à ses côtés un homme rouge que rose … Bon ça y est, on fait dans la couleur!

Pourquoi rouge? Il paraît que c'est la couleur avec le plus d'impact sur nos fonctions physiologiques. Elle est associée à la joie, à la chaleur, à la passion, à la sensualité et au désir. Elle traduit l'exubérance et la vitesse, mais aussi le danger, le sang, la guerre, la destruction, la colère, la violence et l'agressivité. Le rouge est aussi symbole du bonheur en Chine, de la vie, du feu, de la chaleur ainsi que de la mort et de la renaissance en Asie.

Mis à part le danger, le sang, la guerre, la destruction, la colère, la violence et l'agressivité, ce n'est pas si mal!.

Mais il y a quelques semaines, une autre m'avouait qu'elle voudrait que son homme soit orange. Oups! L'orange étant une couleur vive et chaude; elle évoque le feu, le soleil, la lumière, la chaleur et l'intimité. Avait-elle un besoin quelconque? Je suis vaincu car, celui qui comprendra le sens caché de l'arc en ciel de ces couleurs comprendra alors la face caché d'une femme.

Est-ce que les femmes qui ont créé l'homme rose pour le confort de la maison au détriment de tout le reste n'aurait pas voulu avoir un homme orange ou rouge … pis y a d'autres couleurs! Le jaune par exemple.

Le jaune étant valorisé par ce qu'il symbolise aujourd'hui, la renaissance printanière, les richesses naturelles via le blé, le maïs, le miel et la plupart des céréales. Il évoque la richesse matérielle, la domination, la lumière, l'éternité et la foi. Étant l'une des couleurs les plus claires, elle est lié à la gaieté et à la jeunesse.

Je constate que les femmes de mon entourage sont inquiètes pour certaines ou indépendantes pour d'autres. Elles ont toutes le besoin d'un compagnon ou une compagne qu'elles modéliseront selon leur état de d'esprit.

Quant à moi, je suis la couleur du kilt écossais. Je suis jaune le matin, orange l'après-midi et rouge le soir. Le rose ne convient pas à mon teint. J'ai le teint pâle, les cheveux couleur sel en avant et poivre en arrière. Enfin, je suis un homme baraqué donc pas très joli en rose.


On met la femme au singulier quand on a du bien à en dire, et on en parle au pluriel sitôt qu’elle vous a fait quelque méchanceté. Guitry (Sacha)

vendredi 18 novembre 2011

JE TE RETROUVE ... MA 802


Ah ma 802, celle dont je suis tombé en amour dès notre première rencontre. Un autobus que j'ai repris après une séparation difficile ... un congé pour elle et une convalescence pour moi.

J'ai recommencé le parcours qui a fait les délices et les déboires du détestable que je suis. Donc, j'ai humé l'odeur du dessous de bras, de l'urine, de la mauvaise haleine, des cheveux mal lavés et surtout des culottes taille basse ou des poitrines reconstruites quasi dénudés. La belle vie quoi.

J'ai revu les aînés qui essaient de tromper le conducteur avec leur carte passée date, les vieilles dames qui arrachent les passagers de leur siège pour prendre leur place, les vieux mon oncle cochon qui se frottent aux jeunes filles pour se rappeler leur 15 ans et les aînés en général qui n'ont toujours pas appris à se laver.

Enfin, le conducteur qui accélère et freine comme un pilote de F1 parce que sa gonzesse ne lui pas fait les mamours du matin.

Maintenant voilà une innovation. Les jeunes personnes se promènent dans les allées avec un sac dans le dos et qui me poussent sur les passagers faces à moi. La dame que j'ai bousculée me chuchote que mon eau de parfum est vraiment suave. Je rougis. Le gars soûl qui m'écrase le pied gauche à deux reprises et qui semble me regarder comme si je n'avais pas d'affaire là. Enfin la belle vie recommence.

Comment ai-je pu m'éloigner de tout cela si longtemps. Des heures de plaisir que j'avais oublié. Ah ma 802, oui, je reviens vers toi.


Aucun être humain ne peut réellement en comprendre un autre ; personne ne peut tout arranger pour le bonheur d'un être. - Graham Green

mardi 15 novembre 2011

C'EST PAS MOI, C'EST MA SOEUR ...

Il y a quelques jours, un ponte du monde des affaires demandait un pardon hypocrite pour des abus sur les femmes. Un autre tentait de faire un demi mea culpa suite au suicide de l'une de ses victimes d'entrevue à la télé. Les journaux sont remplis de ces personnes pour qui le rayonnement personnel passe avant l'intérêt commun. On n’a rien inventé de mieux que la bêtise pour se croire intelligent.

Mais où sont passés les valeurs comme le respect et l’honnêteté des uns envers les autres? Où est passé la rigueur de ceux qui veulent se hisser comme étant les joyaux de la société ?

Autrefois, le peuple devait lui-même se faire justice. Le peuple se révoltaient parce qu'il était écrasé par des rois et des chefs impudents et sanguinaires. Mais ceux qui mènent ces révoltes sont toujours occis après quelques années de despotisme.

Napoléon Bonaparte et ses amis ont éliminé Louis XVI puis ils ont été éliminés à leur tour. Vladimir Ilitch Oulianov Lénine a écarté Karl Marx qui a mis de l'avant les règles communistes et qui ont mené à l'assassinat de Nicolas II et sa famille. Le soulèvement du FLQ au Québec a débouché sur le décès de Pierre Laporte, ministre des années 70. Comme journaliste, il avait combattu 20 ans auparavant le premier ministre Maurice Le Noblet Duplessis pour des abus de pouvoir.

Ce que je comprends de toutes ces révoltes, c'est que ces batailles se soldent souvent par la mort de nombreuses personnes en cours de route. Il y aura toujours des anars qui s'infiltreront dans les démarches des insurgés puisque les anars ne voient que le sang pour satisfaire leur appétit de la violence. D'autres essaieront de s'approprier le pouvoir obtenu à la suite de ces révoltes.

On dira qu'il n'est pas nécessaire de faire couler le sang pour changer le monde … hum … et la guerre qui l'a inventé? On a beau être contre, mais elle servira toujours ceux qui veulent arriver à leurs fins.

Faire une révolution c'est partir en guerre contre l'argent des autres, mais comme on fait la guerre avec le sang des autres, on fait aussi fortune avec l'argent d'autrui.

Le peuple est imputable de ses besoins comme membre d'une société.

lundi 26 septembre 2011

MUSIQUE PÈRE ET FILLE

Je fais une exception à la règle que je me suis imposé dans ce blog ... ne jamais parler d'une personne en particulier.  Sauf que dans ce cas-ci, je fais une exception.

Paul Morency est un ami personnel de grand talent, un homme d'une grande modestie et surtout un parolier qui parle des vrais choses. Chaque déjeuner que nous partageons ...  on y passe l'avant-midi ... se passe en humour. La politique, la politique et la politique rendent gloire à notre amitié.

Aujourd'hui, c'est son talent que je salue. Gagnant du concours « Nouvelle chanson officielle d'En ville sans ma voiture » de la promotion de la ville de Montréal, Paul Morency est chanté par Michel Rivard dans Gazoline Blues.  Un petit chef d'oeuvre.

A tous ceux qui me lisent, je vous invite sur le site : http://www.amt.qc.ca/promotion/enville/ConcoursChanson.aspx
pour entendre ce talent.

Aux Européens qui me suivent sur le flux RSS, je vous annonce que vous aurez l'occasion de l'entendre bientôt chez vous.  Bon, il va me détester.  Ouais, je sais Paul ... je ferme ma ....

J'ai fait un blog sur la chanteuse Marie Noël qui a du talent qui lui sort par les oreilles et bien c'est sa fille.

Paul est un montréalais qui est devenu un québécois tandis que Marino (dixit Paul pour Marie Noël) est une québécoise qui est devenue montréalaise.  Une famille unie mais éloignée.  Comprend pas ... 

samedi 24 septembre 2011

L'IVRESSE NOUS REND SEMBLABLE À LA BÊTE

Je viens de lire un article de l'Associated Press racontant qu'un orignal femelle apparemment ivre … avait été découvert retenue dans un pommier incapable de se libérer … $%?&*!

« Ben là, ça va mal. Encore les femmes »

Un Suédois a eu la surprise de découvrir un orignal apparemment ivre pris dans un pommier. Le suédois en question a raconté avoir entendu, tard mardi soir, des mugissements en provenance du jardin de ses voisins partis en voyage et avoir décidé d'aller y jeter un coup d’œil.

Là-bas, il a trouvé un orignal femelle tentant désespérément de se dépêtrer des branches d'un pommier qui le maintenaient au-dessus du sol. L'animal semblait avoir mangé des pommes fermentées, ce qui expliquait son état.

Avec l'aide de la police et des équipes de secours, l'homme de 45 ans a réussi à libérer la bête, notamment en sciant des branches. Toujours confus, l'orignal s'est alors aventuré sur le terrain du voisin où il se reposait toujours jeudi.

D'autres voisin ont rapporté qu'il y avait plusieurs jours que l'animal errait dans les environs. Notre suédois a conclu que la bête était malade, soûle ou «à moitié stupide».

Bon c'est faire bien peu de cas de l'ivresse qui a toujours rendu l'homme et non la femme semblable à la bête. Exprimer sans ménagement qu'il s'agissait d'un orignal femelle soûle relève de la pure fantaisie. Sur quelle base peut-il affirmer qu'il s’agissait d'un orignal femelle.

Écrasé dans un pommier, juché à trois mètres du sol et caché dans ses feuilles sont de minces indices pour affirmer qu'il s'agit d'une femelle orignal. Mais voilà, j'ai découvert qu'il avait conclu que sur un seul signe … « la bête criait depuis plusieurs jours ».

« Les honnêtes femmes sont inconsolables des fautes qu’elles n’ont pas commises » Sacha Guitry

samedi 17 septembre 2011

POLITIQUE 201 – SESSION I

A bien des endroits sur la planète, les médias clament la démission du chef d'état de leur pays. Ils racolent les chefs de partis d'opposition qui annoncent les miracles à court terme. Les militants réchauffés par leurs mentors proclament les pires calamités de leur état actuel tandis qu'ils prophétisent l’éden pour le peuple avec leur chef.

Tous ces partis d'opposition et leur chef ont eu leur tour à la tête du gouvernement. Ils se sont faits battre par ceux qui sont en place et qu'ils dénoncent. Souvenons-nous de la révolution russe, française, allemande, arabe et américaine. Tous les politiciens d'opposition ont prédis des conditions meilleures pour le peuple si ce dernier votait pour eux.

A chaque nouveau gouvernement, les mêmes têtes de nœud se présentent, on les écoute et on les applaudit comme s'il venait de nous pronostiquer la venue du sauveur du monde. Cela vaut pour tous les nouveaux libérateurs qui annoncent une voie nouvelle.

Alors, si le peuple se lamente, c'est la faute à qui? Aux opportunistes politiciens ou au peuple sot et stupide?

Que le parti soit communiste, libérale, conservateur, travailliste, républicain, socialiste ou démocrate, ils font de 8 à 10 ans et, bien avant l'échéance de leur élection, on veut les remplacer parce qu'on s'en est lassé comme celle qu'on a aimé et que l'on ne veut plus … un genre de rejet post-orgasmique. L'orgasme entraîne généralement des effets physiologiques qui dissuadent les partenaires de décider de faire l'amour à nouveau.

Diable qu'est-ce que le peuple veut? Il veut du pain et des jeux. Il veut être riche et en couple avec le plus beau ou la plus belle conjointe qui va répondre à leurs caprices d'enfants. Il veut une belle maison avec l'automobile de l'année à la porte. L'homme du peuple est un éternel insatisfait.

Est-ce qu'il pourrait y avoir un autre style de gouvernance plutôt que de vagues promesses éculées. Est-ce que les partis politiques sont passés « date »?

L'histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d'originaux et beaucoup de copies.

lundi 5 septembre 2011

POLITIQUES 101 – 4e SESSIONS

L'art de la politique et l'art de la guerre sont des petits frères … jumeaux. L'art de la politique comme celle de la guerre est un jeu de poker. Il faut jouer avec ce que l'on a dans les mains … une arme … et surtout ce que l'on a dans la tête … un gros cerveau.

Régulièrement, un leader se fait baiser pour avoir abusé ou occis ces congénères. Aujourd'hui plus que jamais, ces leaders sont connus et reconnus à travers le monde grâce aux multiples médias et réseaux sociaux . Ce sont des chefs politiques ou des dictateurs, des dirigeants de sociétés politiques et, surtout, des gourous impénitents.

Les bons … politiciens à travers le monde usent de stratégies songées. La maquerelle part du principe suivant : « Tu essaies de diminuer ton adversaire sans trop l'écraser et tu te tais quand ce sont les autres qui le font à ta place ». Dans l'art de la politique, il ne faut jamais ouvrir les entrailles d'un adversaire déchu de peur d'être éclaboussé de son sang. Dans l'art de la guerre, il faut ouvrir les entrailles de son adversaire sinon ….

Le président des États-Unis, Barack Obama, ne commente pas les écarts de langage de Michele Bachman qui …?, Le premier ministre français, Nicolas Sarkosy, évite de parler du dossier DSK !!! L'opposition britannique n'épilogue pas sur David Cameron dans le dossier News World. Au Québec, le premier ministre Jean Charest se tait sur les déboires du parti séparatiste québécois et son chef Mme Marois.

Pourquoi les politiciens auraient à gloser sur leur adversaire alors que d'autres font la « job » à leur place. Les autres, ce sont les journaux, la radio et la télévision qui bennent de toutes les façons. Des réseaux sociaux sont maintenant de la partie et commentent allègrement tout ce qui se fait.

Et une p'tite vite pour finir ...


Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue. (Albert Einstein)

jeudi 1 septembre 2011

SUPPORT YOUR LOCAL SHERRIF

J'étais à la maison devant un film d'une intense violence … celle faite aux femmes. Dans ce film, on les voyait se faire violer, battre ou torturer par des hommes incapables de virilité exprimée autrement.

Comment un homme peut-il éprouver du plaisir à rosser une femme et, dans bien des cas, des enfants et des personnes âgées? Qu'est-ce qu'un agresseur qu'il soit homme ou femme … bien oui, il y en a … tente de prouver en offensant ses personnes?

Avoir un agresseur à sa taille, un homme contre un homme, une femme contre une femme ou encore un gang contre un autre me semblerait plus égale, mais non. Il semble que l'agresseur a toujours une maudite bonne raison pour excuser ses attaques. Celui que je considère comme un minable, c'est celui qui répète, répète et répète à nouveau des actes de destruction.

J'ai vu un homme se faire violer par plusieurs hommes … ils étaient trois … et c'est là que j'ai compris comment on peut être dévasté par un acte agressant et surtout avilissant.

Même si c'était un film avec un scénario, j'ai senti mon adrénaline faire un bond. J'avais le goût de devenir violent à mon tour en pensant être un justicier qui réglerait le problème. Essayer de se raisonner durant un moment pareil, demande un contrôle hors du commun. Je ne suis pas un psy seulement une personne qui est capable de se défendre … je n'ai peur de rien.

Mais les femmes, sont-elles capable de se faire justice?


Partout où l’homme a dégradé la femme, il s’est dégradé lui-même. (Charles Fourier)

vendredi 19 août 2011

LA LANGUE DANS LE VINAIGRE

Je suis loin d'être un spécialiste de la langue française et encore moins un professionnel de la rédaction malgré que certains d'entre eux sont d'une réelle pitié. Ils ne font pas parti de mon propos, mais bien ceux qui sont mes semblables, c'est-à-dire Monsieur ou Madame tout le monde.

Je faisais le pied de grue à l'une de mes stations préférées sur le parcours de la 802 lorsque j'ai entendu par hasard … hum … deux femmes qui potinaient sur leurs voisines et quelques voisins, c'est bien sûr. D'une voix forte dû à leur âge … sûrement … et en tenant compte du public qu'il y a autour, l'une dit à l'autre : « Y paraît que JiPi (comprendre Jean Paul) yé malade? » Bon, une séance de tamalou. Ma voisine beaucoup plus jeune m'envoie un sourire que je lui retourne immédiat … je suis galant!

La conversation continue : « Yé tu su les pelules? » Ben voyons donc que je me dis : « Qu'il s'enlève de là, s'il veut se soigner » Évidemment, j'ai compris … je ne suis pas malade donc je comprends encore. « Prend-il des pilules … voilà! ».

J'attends toujours que mon autobus se pointe. Deux autres membres de l'élite universitaire arrivent de la lune : « Quossé t'attends pour y'en crissé une! » lance-t-il à son confrère. Il voulait dire « Qu'attends-tu pour lui donner une raclée? ». « L'crisse, j'l'ai pas trouvé ». Alors, je décode : « Je n'ai pas trouvé mon kriss ».
Définition du Kriss : Poignard mythique Malais, dont la lame à double tranchant est flamboyante ou droite et qui se porte dans le dos. On trouve ce poignard également en Indonésie et aux Philippines. La partie haute du fourreau en bois, représente un bateau stylisé. Le manche en bois ou en ivoire est coudé et représente une tête de lion ("Singa"), un éléphant ("Ganesh") ou un "Sceau de Surya". A l'origine, les lames étaient forgées dans de l'acier météoritiques, le Pamor, qui donne un "damas" naturel.
Comme pour les armes Japonaise, toutes les parties du Kriss ont une signification particulière, par exemple, les ondulations de la lame représentent l'esprit plus ou moins tortueux de son possesseur! Dans certaines cérémonies, une personne peut se faire représenter par son Kriss. (définition sur internet).
Je suis tombé à la renverse. Incroyable comme notre élite estudiantine universitaire a de la culture. Je me sens tellement inculte et illettré devant ce vaste savoir de la fine fleur universitaire.

Je m'éloigne un peu de tout ce beau savoir et je reste à l'arrière du groupe. Deux femmes devant moi discourent sur la nature. « Lhosti de marde, y pu » dit-elle à l'autre alors qu'elle semblait répondre à une question que je n'ai pas comprise. Ah là, c'est le comble, des écologistes! Je ne suis vraiment pas à la bonne place moi qui n'est que 20 ans de scolarité, je ne suis rien face à tant d'intelligence.


Je me suis souvent repenti d’avoir parlé, mais jamais de m’être tu.
Commines (Philippe de)

dimanche 14 août 2011

LES VOIX DE DIEUX ...

Il est 6 h 30, je me lève avec difficulté. Depuis quelques jours, je souffre d'étourdissement et mes déplacements sont devenus laborieux.

Mon rituel du matin ... douche, déjeuner et lecture. Mais ce matin, il y a du nouveau dans ma vitrine; j'ai de la visite. Des oiseaux sur le garde-corps de mon balcon. Ils chantent chacun leur tour des airs qu'ils font le mieux.

Je suis capable d'en distinguer une dizaine. Il y en a un toutefois que j'écoute un peu plus à cause de la belle sonorité de son gazouillis. Ce matin ensoleillé et frais comme je les aime, me fait faire une pause. Je laisse tout pour écouter cet oiseau à la parure bien ordinaire, mais avec une voix magnifique.

Un rappel sur ce que j'ai été et sur ce que je suis maintenant. Vient-il me chanter la pomme, me divertir ou m'engourdir? Je crois qu'il a pitié de moi … une pommade pour mes inquiétudes. Ses vocalises me ramènent à Dieu et à mes croyances.

Un baume sur des plaies incicatrisables … des enfants devenus adultes avec peu de rapport familiaux. Des petits enfants qui ne sauront pas qui sont leurs grands-parents.

Un baume sur des croyances et des commis religieux qui imposent des règles qu'ils ne suivent à peu près pas dans leur vie de tous les jours.

Le petit oiseaux qui me chante la sérénade sur mon balcon en ce dimanche matin, me permet de croire que Dieu existe vraiment, mais qu'il a ses préférés et j'en suis pas. Je lui parle, mais c'est un monologue. J'aurais le goût de lui dire une citation de Socrate : « Que voulez-vous que je lui apprenne ? Il ne m'aime pas. »

Mais que me reste-t-il … je dirais l'émerveillement de la voix de cet oiseau. Comme j'aime toujours mon bon Socrate , je dirais encore comme lui : « La sagesse commence dans l'émerveillement ».


vendredi 5 août 2011

LES NOUVELLES … JUSTE POUR RIRE

Je me plante dans mon fauteuil pour écouter les nouvelles du soir à la télé lorsqu'un présentateur nous parle d'une catastrophe qui s'est produite sur une autoroute de Montréal au Québec. Il annonçait en grande pompe que le ministre viendrait donner des explications sur les raisons de cette effondrement. Un journaliste stationner comme un VUS attendait d'avoir l'antenne pour expliquer toute la situation selon ce qu'il voyait.

Le présentateur qui vient d'avoir le ministre en direct lui pose la question qui tue : « Monsieur le Ministre, pour tout le Québec qui nous écoute … expliquez-nous les causes de cette catastrophe ». J'ai cru m'étouffer de rire … tout le Québec … il y va fort le comique. « Monsieur le Ministre, pour tout le Québec qui nous écoute … dites-nous ce que vous entendez faire ». Là, j'me peux pu … je suis mord de rire … mdr … j'ai mal aux côtes. Tout le Québec ... les gens de Chicoutimi, de Rimouski, de Gaspé, de Trois-Rivières … oh oui, j'ai oublié … de St-Georges-de-Beauce et de Shefferville sont comme les Montréalais, la majorité n'ont jamais quitté leur bourg. De savoir que le pays ... Montréal … a vu l'une de ses structures s'écraser … ouais … « c'est où ça, c'te rue là, Démerise »?

Toujours à la télé, je regarde le Ministre qui a l'air du commissaire Jacques dans le film La Panthère Rose lorsqu'on vient lui annoncer la mort de l'inspecteur Clouzot. Les deux critiques ressemblaient aux juges de l'émission « America's Got Talent » (traduction libre – Du Talent À Revendre) … tout le pays vous regarde … le pays est content … le pays va voter contre vous … le pays par-ci et le pays par là.

Et là on passe aux nombreux courriels qui lapident le Ministre en l'intimant de démissionner ou de mettre plus d'argent dans la construction des routes. Pour confirmer le tout, le journaliste montre des interviews de gens qui veulent que le gouvernement invertisse dans les routes. Plantant le micro sous le nez d'une dame, j'ai cru que cette émotive allait pleurer … de plaisir de se voir à la télé.

Comme si ce n'était pas assez, la nouvelle suivante parle d'une dame décédée dans un Centre Hospitalier de Santé pour aînés. La présidente d'une association est présente et le comique recommence : « Madame, pour tout le Québec qui nous écoute … dites-nous comment corrigé le problème?» « Le ministre devrait investir dans la construction d'en au moins 7 000 logements sociaux ». Ben voyons donc, c'est évident, Madame … dans le fond ce n'est rien, cela ne coûterait que 600 millions avec l'autre l,5 milliards … des routes … youppi on est riche.

Tout le Québec ... je vois une famille d'inuit qui sont au Nord du Québec sortir de leur igloo de peur qu'un ingénieur crapuleux est mal calculé le poids des blocs de neige ou encore s'inquiéter du grand-père inuit qui n'a pas pu se loger dans un igloo immatriculé Centre Hospitalier … Cela fait 10 minutes que j'écoute ces sacs à blague et je change de poste parce que j'ai mal … aux côtes … trop de route.

A l'autre poste, je vois encore le ministre qui se tape une autre interview. Il a l'air éreinté, mais cette fois c'est une femme … ça semble plus agréable et moins agressif. Mais je sens qu'elle va commettre une bourde … et vlan … elle termine en disant au ministre qui est aussi ingénieur : « Vous venez d'avoir tout un cours de génie … Monsieur le Ministre »! Je-ne-me-peux pu … Je voulais voir … à Montréal … le Festival Juste Pour Rire et j'ai changé d'avis. Je viens d'épargner 60$ d'essence.

Je vais voir une émission de cuisine … je veux quelqu'un d'autre se faire cuisiner.

samedi 23 juillet 2011

LE TOUR DE FRANCE

J'aime faire de la bicyclette et, comme bien des hommes, j'aime le sport. L'équation est facile, j'ai développé un intérêt pour la compétition cycliste et particulièrement, le tour de France. Je vais sûrement regarder le Giro d'Italia, le Tour de Québec et celui de Montréal. Bon, c'est dit.

J'accroche cependant en quelque part avec certains spectateurs. Je sais, c'est bien connu quand ça ne va pas j'aime railler sur les gens ou les événements. Je conçois la raillerie comme La RocheFoucault : « La raillerie est un air de gaieté qui remplit l'imagination, et qui lui fait voir en ridicule les objets qui se présentent.».

Le tour de France pour ceux qui ne le savent pas est une joute prestigieuse de cyclisme. Une compétition qui fait appel à des athlètes dont les performances se hissent au-delà de l'effort physique. Cependant, ces athlètes doivent faire face non seulement aux parcours montagneux et aux nombreux véhicules qui les accompagnent, mais à certains partisans débiles qui remuent, s'agitent, tourbillonnent, s'ébrouent, se secouent, piaffent, se tourmentent, s'excitent, se troublent, se débattent, palabrent et crient dans les oreilles des pauvres coureurs. J'me peux pu …

Le long des routes, une foule se sandwich pour contempler ou hanter ces athlètes. Parmi ces gens, des idiots et des tarés se mettent à courir en plein centre du circuit en évaluant pas bien le danger qu'ils courent. Je voyais les pauvres coureurs qui essayaient de faire leur parcours avec deux ou trois gazelles à côtés d'eux qui criaient comme des putois en plus d'être déguisés en capitaine América. J'ai vu l'un de ces pauvres coureurs désespéré d'avoir ce criard dans les esgourdes, lui administrer une bonne taloche. Une joie indescriptible m'a envahie … que du plaisir; on ce serait cru dans le film des Triplettes de Belleville.

A un certain moment, les cyclistes avaient à peine 10 mètres devant eux et il devait sûrement rouler à plus de 60 km heure. Les véhicules qui les suivaient pouvaient à peine les convoyer car, la chaussée de 15 mètres était réduite à près de 1,5 mètres …

Assis dans mon fauteuil, je jouissais et là, j'ai fantasmé. Je voyais les véhicules automobiles « tentés » de se frayer un chemin en écrasant un ou deux débiles à la cape rouge. Sérieusement, je voyais ces véhicules les traîner sur 50 mètres comme le faisait les cowboys. Rien de tout cela n'est arrivé, il n'y avait que le klaxon qui fonctionnait. Heureusement, ces athlètes ont de la classe.


« La bêtise a deux manières d’être : elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable. ;» - Honoré de Balzac

jeudi 21 juillet 2011

D'ENFANT-ROI À VICTIME

Les enfants, c'est nous dans le passé, dans le présent et dans l'avenir. Ils sont ce que nous façonnons d'eux. « Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé » … ouais, tout le monde la connaît cette citation, mais on s'en fout et de jeunes parents continuent de faire des enfants-roi ou des victimes.

Des événements importants se sont déroulés en moins d'un mois en Amérique du Nord : le meurtre d'enfants par leurs parents. De jeunes parents qui paraissaient aimer et même adorer leurs petits. Et chaque jour, la liste s'allonge de parents aimants qui sacrifient leurs enfants.

Ils ont tellement peur de rater leur vie qu'ils centrent tout leur intérêt sur leur travail et les enfants sont relégués en seconde place. Cet intérêt, c'est le bien-être personnel et l'indépendance financière. En attendant, ils laissent les autres s'occuper de l'avenir : les enfants.

Ils n'hésitent pas à les laisser seule dans un véhicule automobile lourdement réchauffé par le soleil toutes fenêtres fermées ou de les laisser sans surveillance pour faire la causette à quelqu'un d'autre. La baignade dans les piscines privées et la circulation de jeunes près des rivières à son lot d'enfant mort. Les parents ont tous la même réponse : « Oh mon Dieu … pourtant, je ne l'ai pas lâché des yeux! » Donc, tu l'as noyé!

Avec la visite d'une garderie, ont peu se rendre compte que les bambins ont peu d'accointance avec les parents. La propriétaire d'une garderie me racontait que des parents en vacances continuaient de déposer chaque matin leurs bambins pour les reprendre parfois tard le soir. Le prétexte … que c'est beau ... ils ont payé quelques dollars pour cette période et ils ne veulent rien perdre de leur argent. Est-ce que leur bambin ne valent pas plus que leur porte-feuille? Est-ce que les responsables de garderies ne méritent pas eux aussi quelques périodes de repos?

Parler à l'un de ces bambins sur ses attaches familiales ou sociales, il vous dira qu'il aime un ou deux amis de la garderie ou encore la gardienne elle-même lorsqu'elle n'est pas trop méchante. Quand on ne donne plus, on a rien donné.

Pour compenser leurs absences, les parents donnent à leurs enfants … quand ils les voient le samedi … tous les cadeaux qu'ils réclament et même ceux qu'ils ne demandent pas.

Et lorsque les parents en ont assez de leur vie, de leur inconfort ou de leur conjoint, ce sont les bambins qui écopent. À la base, ils sont privés du peu d'amour qui reste, mais pire encore, on les abuse, on les bat, on les martyrise et on les tue. Qui n'a pas entendu parler du cas d'un père ou d'une mère de famille qui a attenté à la vie d'un bambin.

Ce qui est désolant ce sont les voisins qui ont toujours la même mau ... réponse : « Pourtant, ils semblaient être de bons parents! » Et pourtant ce sont ces mêmes personnes qui brandissent affichettes, écriteaux et placards ou qui font le pied de grue lorsque la société décide différemment d'eux dans le cas du meurtre d'un bambin par exemple.


«N’espère rien de l’homme s’il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité.» Antoine de Saint-Exupéry - Citadelle

dimanche 17 juillet 2011

LES MÉDIAS POUBELLES

Comme beaucoup de gens, je lis les journaux du matin et je suis branché sur les nouvelles de 17 h 00 ou de 18 h 00 à la télé. Comme tout le monde, je suis curieux de savoir ce qui se passe sur la planète et surtout dans mon bourg. Mais suis-je accro de la bonne nouvelles ou de médias poubelles que l'on nous envoie?

Aujourd'hui, certains journalistes sont devenus des éditorialistes. On ne gêne plus pour donner des opinions licencieuses et démagogiques. Comme exemple, vous lirez yahoo Québec … un désastre.

Les commentateurs nous envoient des interviews toujours précédées d'un préambule personnel comme si j'avais un Q.I. de 10 ou l'air d'un idiot. Comme si j'étais incapable de me faire une idée franche et honnête. En politique, il y a le dicton suivant : « il ne faut jamais sous-estimé l'électeur ». Dans ce cas-ci, c'est le lecteur.

Depuis quelques semaines … j'ai une mémoire de 3 mois … on nous envoie des interviews de personnes stigmatisés par un événement de leur vie. Non seulement on le fait pendant plusieurs jours comme si on tentait de nous convaincre de quelques choses, mais on l'envoie dans les régions les plus éloignés du pays. Quand on est à 500 km de la nouvelle, cela n'est qu'un beau sujet de conversation qui durera que quelques heures.

« Mon nombril est plus important que le tient ».

L'acharnement que l'on met à répéter une nouvelle qui bien souvent va à l'encontre du bien général devient du harcèlement. Le harcèlement maintenant est recevable par les tribunaux. Je ne serais pas surpris par exemple que des gens lésés par cette démagogie exercent des recours collectifs contre ces éditos-journalistos-démagogues.

Qu'est-ce que l'on ne ferait pas pour des cotes d'écoute qui surpassent le concurrent. News of the World est le cas patent de médias et de journalistes sans scrupule. Et dire que certains journalistes réclament des corporations professionnelles pour les protéger. La seule chose qu'ils seront capables de faire, c'est un serment d'Hypocrite.

« Chez beaucoup d’hommes, la parole précède la pensée. Ils savent seulement ce qu’ils pensent après avoir entendu ce qu’ils disent. » Gustave Le Bon

samedi 16 juillet 2011

OCCUPATION AÎNÉ – VOLET II

Vous penserez que j'exagère encore, mais je me défoule … toujours par rapport à mes congénères. En février 2011, je donnais des commentaires sur la façon dont mes semblables font leurs achats dans un marché d'aliments à grande surface. Encore une fois, je veux en ajouter.

Depuis que je suis devenu un retraité-aux-cheveux-blancs-et-déplaisant, je fais mon marché le vendredi avant-midi. J'emprunte toujours le même couloir, j'entre toujours par la même porte et j'harponne le même type de panier. Pis j'aime ça. Là, mon trip commence. Quel plaisir de voir agir mes semblables.

Hier, la chose a été moins drôle. Après avoir dit bonjour à deux employés que je connais bien, l'un deux me dit : « Vous allez avoir du plaisir ce matin, nous avons deux autobus d'aînés qui viennent faire leur marché ». J'ai tressailli … je vous laisse deviner si c'est de joie ou de peine.

Un groupe était attroupé devant le comptoir des fruits et légumes. Il m'obstruait le passage, il fallait attendre. Cela faisait 6 ou 7 minutes que j'écoutais les tamalous (i.e. t'as mal où) lorsque je me suis résolu à foncer dans le tas. Les quelques minutes passées sur les pieds des grévistes m'ont procuré des heures de plaisirs surtout les acclamations malveillantes que j'ai reçues.

Je cueille mes brocolis et je repars vers le comptoir des poissons en essayant de garder mon sérieux. Je traverse un autre groupe d'aînés qui ne parlent que de leur réserve de nourriture. Encore une fois, j'écrase tout ce qui se trouve sous les roues de mon panier. Je suis comblé. Encore une fois, les acclamations malveillantes fusent. Puis c'est le comptoir aux poissons.

Je veux des sardines du Portugal. Le meilleur des poissons, mais … il y a un autre groupe. Vais-je en rire ou en pleurer, devinez! Pour mon approche cette fois, je change de tactique. Une femme du groupe me jette un sourire qui m'aurait « fait souffert », si j'avais eu 20 ans plus jeune. Le gentilhomme que je suis … (hum) … lui répond. Je lui fais signe et elle s'approche. Je lui raconte à ma façon mon périple depuis les légumes. Morte de rire, elle me fait signe de la suivre, elle va m'ouvrir le chemin.

Que du bonheur de la voir allez. « De sa belle voix, elle houspille son équipe en leur ordonnant de s'écarter devant moi ». Je suis en extase devant cette maîtresse femme qui de sa main de fer dirige la circulation.

Devant le comptoir aux poissons, je lui renvoie mon plus beau sourire garni d'un compliment dont elle va toujours se souvenir. Mais, oh malheur, son mari derrière elle l'attrape par le bras. Le regard qu'elle lui fixe le fige. Il baisse la tête et reprend sa place. Elle me jette un regard qui me dit : « C'est pas fini ».


Les femmes pardonnent parfois a celui qui brusque l’occasion, mais jamais a celui qui la manque.

dimanche 10 juillet 2011

MA LUNETTE, TA LUNETTE, SA … – VOLET II

J'avoue aimer la controverse non parce que je suis tordu, mais parce que je crois que cela nous fait se questionner. Mon commentaire se veut léger et plein d'humour avec un peu de controverse Jusqu'à maintenant, j'ai pris la cause des femmes, mais cette fois, je me permets un écart de conduite avec toute la fantaisie qu'il faut.

Comme bien des gens, je reçois sur mon adresse de courriel des commentaires humoristiques sur les hommes habituellement. Dernièrement, j'en ai reçu un qui définissait ce que les femmes « exigeait » des hommes selon l'âge. Cela m'a donné l'idée de le revoir … à ma façon.

Qui est la femme idéale … pour l'homme ? Et on s'amuse.
Les hommes de 20 ans recherchent une femme qui
- est sculpté au couteau ou perdra du poids
- est toujours souriante avec de beaux yeux
- est libertine qu'avec lui
- s'habille peu quand il est là
- est toujours disponible pour lui
- va être bien dans sa vieille voiture
- habite près de chez lui pour la reconduire
- mange hot dog et hamburger
Les hommes de 30 ans recherchent une femme qui
- est encore sculpté
- est encore souriante avec les yeux qui vont avec
- est libertine, mais surtout ingénieuse
- s'habille avec un vêtement qui laisse voir ...
- est disponible que la nuit
- va le louanger sur sa rutilante voiture
- a un appartement
- acceptera la venue ses amis en toute occasion
Les hommes de 40 ans recherchent une femme qui
- a été sculpté dernièrement
- a une nouvelle sculpture lui accrochant un nouveau sourire
- est libertine que le soir au motel ou en voyage
- ne lui videra pas son compte en banque
- est disponible seulement les fins de semaines
- ne mettra pas sa gomme dans le cendrier
- ne veut pas avoir d'enfant
- fera l'épicerie pour un souper chez elle
Les hommes de 50 ans recherchent une femme qui
- a la sculpture d'une femme de 20 ans
- a un sourire d'une femme de 20 ans
- a un rouge à lèvre appliqué que sur les lèvres
- est libertine que le vendredi soir à 21 h jusqu'à minuit
- a des enfants qu'il ne veut pas connaître
- ne posera pas de question sur sa vie présente
- ne voudra pas rencontrer sa famille.
- paiera la moitié du repas au restaurant
Les hommes de 60 ans recherchent une femme qui
- a des photos de la femme sculptée alors qu'elle avait 20 ans
- a un sourire avec un dentier garni de dents blanches
- porte autre chose que des bas de soutien
- est disponible seulement au téléphone
- lui servira une bière sans qu'il quitte son fauteuil
- époussette et lave les planchers, les siens s.v.p
- conduit son automobile pour un déplacement
- n'aime pas les restaurants après les spectacles
Les hommes de 70 ans et plus recherchent une femme qui
- est capable de pousser sa chaise roulante
- est capable de lui frotter le dos avec un onguent
- pourrait faire le lavage et le repassage
- est capable de se déplacer seule
- pourra le laver dans le bain
- pourra payer des frais funéraires incluant les pleurs en prime
Quand on est aimé, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout.

lundi 4 juillet 2011

MACHIAVEL ET LES FEMMES

Je me suis interrogé sur la quasi absence d'une conjointe ou d'une aventure amoureuse dans la vie de Nicolas Macchiavelli dit Machiavel. Dans tous les textes que j'ai lus … peut-être n'ai-je pas lu les bons … j'ai remarqué que Machiavel avait de nombreuses admiratrices, mais que c'était le silence pour les amours ou les aventures. Est-ce que cet homme détestait les femmes? Avait-il un amour qu'il a su gardé caché jusqu'à sa mort? Était-il un débauché honteux?

Ce que j'ai pu trouver de mieux ou de plus savoureux sur Machiavel et les femmes s'intitule : « Le Démon Marié ». Suite à cette lecture, je crois maintenant que Machiavel était androgyne. On débute ce livre par l'introduction suivante  :
On trouve parmi les anciennes annales de Florence une histoire à laquelle on a d'abord assez de peine à ajouter foi ; mais les circonstances en sont si notables et si pressantes, que l'esprit est enfin contraint de s'y rendre, car les personnes et les familles y sont nommées, et quelques-unes sont encore présentement si considérables, qu'on n'aurait pas osé les comprendre en cette relation, si elle n'était fort authentique ; …. Un homme de probité de cette ville-là (je ne feindrai point de dire que c'est le fameux Machiavel) en a laissé des mémoires qu'il dit avoir reçus de Rodéric même, qui est le héros de la pièce.

On raconte dans ce livre que beaucoup d'hommes allaient en enfer pour être mort en état de péché mortel. Presque tous imputaient leur état en raison d'avoir épousé des femmes insupportables (dans insupportable, il y a le mot insu …).

Je ne veux pas raconter l'histoire parce que vous pouvez vous procurer le livre gratuitement sur des sites appropriés, mais je vous assure que la punition de l'homme et de la femme pénitents seront surpris sur ce qui les attend après la mort.

Et là, je veux en savoir plus!

Machiavel a plein d'imagination et à ceux comme moi qui croyait qu'il était androgyne … je dirais qu'il était plutôt un misanthrope. Il n'aimait tout simplement pas le genre humain croyant que la société ne lui arrivait pas à la cheville ...

Je découvre celui qu'il est …

« L’admiration est toujours une fatigue pour l’espèce humaine. » Honoré de Balzac

dimanche 3 juillet 2011

UN BERLUSCONI FRANÇAIS ...

Lors d'une information télévisée, j'entendais dire d'une jeune femme française que les Français n'avaient rien à foutre de la vie privée de DSK … c'est maintenant son nom. Elle ajoutait qu'il était un bon gestionnaire et que cela suffisait pour reprendre son action politique.

Je ne connais pas DSK et je ne veux pas porter de jugement sur cet individu puisque je suis un  Nord-américain qui se préoccupe peu de cette histoire. Ce qui m'interroge, c'est qu'une femme, jeune par surcroît, déclare que la vie privée d'un homme (ou d'une femme) public n'était pas de ses affaires. Et s'il était un BERLUSCONI français …?   Un homme qui n'a pas de respect pour les femmes et qui les contraint bien souvent à des actes inappropriés sans leur consentement.

Dans certains réseaux sociaux, on mentionne que des femmes se sont plaintes d'avoir subi les assauts de cet homme, un libidineux notoire. Freud disait :  « La « double » morale sexuelle qui dans notre société a cours pour les hommes est le meilleur aveu que la société qui a décrété ces prescriptions ne croit pas elle-même à la possibilité de les suivre. »

Si cet homme offrait des excuses publiques sur sa conduite envers les femmes, je crois que pour beaucoup d'entre elles, l'offense qu'elles subissent seraient moins graves. J'ose croire que cela viendra, mais j'en doute fort car, à moins de subirent un traitement … royal … on ne change pas à cet âge.

Victor Hugo disait ceci : « Trop souvent, l’histoire des faiblesses des femmes est aussi l’histoire des lâchetés des hommes. »

samedi 25 juin 2011

OH … NOSTALGIE III

Je suis toujours un amateur inconditionnel des années « disco ». Dans deux autres blogs précédents, je vous ai fait entendre certaines vedettes de l'époque et particulièrement « Earth Wind & Fire » qui, avec des moyens réduits, nous séduisait par le rythme de leurs chansons.

C'est encore un petit clin d’œil que je fais à ce groupe. Deux clips que j'aime.

Dans le premier, vous remarquerez le volume des basses qui sont « à se jeter par terre ». Je vous conseille de visionner la seconde partie de cette chanson. Le duo de guitare basse qui est absolument FOU.



Dans le deuxième vidéo, il s'agit du même groupe, mais dans un format « lipsing ». La musique est tout aussi belle à entendre.

« La musique, c'est du bruit qui pense ». Victor Hugo





vendredi 24 juin 2011

LE PANCRACE OU L'ART DE SE TAPPER SUR LA GUEULE

Un peu de folie dans un monde fou ...

Je viens de voir à la télé un sport qui m'a toujours intrigué, le pancrace. Le pancrace fait partie des épreuves pour lesquelles il est nécessaire d'avoir une aire spéciale ressemblant à une arène, tels la lutte et le pugilat. C'est une épreuve très brutale qui recherche la mise hors de combat de l'adversaire et ce, sans autre interdiction que de mettre les doigts dans les yeux du combattant. Ce sport est très populaire en Asie.

Je vous raconte une scène provenant de cette région du globe ...

Après le signal de l'arbitre qui a un équipement qui ressemble beaucoup à un sac à dos avec une antenne … toujours sur le dos … pour discuter du combat avec je ne sais qui! Pour démarrer la joute, sa main s'abat vers le sol comme s'il devait fendre une bûche en mode karaté. Les deux gladiateurs se regardent dans les yeux et un premier coup de poing « du mauvais » atteint « le bon » sur le kesseur … (traduction libre). Après une deuxième esquive, « le bon » frappe avec son pied droit directement dans le gras de jambe de l'autre. Il en applique un second que la caméra nous montre en gros plan car, une énorme tâche rouge apparaît sur le gras de jambe « du mauvais »

Le « mauvais » empoigne son adversaire et se laisse tomber sur le dos. Je me dis : « Tiens, il veut un moment d'affection! » Il le serre tellement fort que je ne peux attribuer cela qu'à une chose … un beau moment de passion pour cet homme.  Je ne pourrai jamais voir la fin du combat car, ils vont sûrement partir main dans la main.   Mais non, c'est un combat au sol qui débute. « Le mauvais » applique une prise de soumission mais « le bon » plein d'ingéniosité le frappe d'un coup poing à l'oreille. « Diable, son oreille en a mangé toute une ... » car elle est tellement épaisse ! Mais non, les deux pugilistes ont le même type d'oreille.

L'arbitre arrête le combat pour un problème que je n'ai pas saisi. Les pangratiastes, les agents et un « autre » discutent avec l'arbitre car, il vient de demander aux pangratiastes de reprendre le combat au centre de l'arène dans la position du missionnaire. Tout le monde discute, mais « le bon » ne veut rien savoir. Deux fois couchés en dedans de quelques secondes, c'est assez. Enfin tout le monde s'entend, on recommence debout. « Le bon » frappe dans les articulations du « mauvais ». Ce dernier réplique avec une frappe dans les deux yeux de son adversaire manœuvre illégale que l'arbitre sanctionne. Deux belles tâches sombres apparaissent dans ces beaux yeux. La cloche sonne et le combat cesse.

Après quelques minutes, « le bon » est déclaré vainqueur. Ses amis sautent de joie et sa copine qui montent dans l'arène pour le rejoindre, le prend dans ses bras et le regarde dans ses beaux yeux bleus. Ouais, j'aime mieux de mieux en mieux!

Mais qu'est-ce que l'on peut bien trouver d'intéressant à se taper sur la gueule comme cela. Il paraît que cela dure depuis plus de deux mille ans.

mercredi 18 mai 2011

POLITIQUES 101 – 3E SESSION

Comme nord-américain, je ne suis pas surpris donc pas outré plus qu'il ne le faut sur la conduite des procureurs des USA dans la gestion du dossier « DSK ». Ce sont les réactions européennes qui m'apprennent quelques choses sur la culture européenne et sur la conduite de la justice envers les aristocrates.

Le culte des Européens pour la royauté, les politiciens et les hommes d'influence qui la dirigent me surprend. Les Européens semblent donner des laissez-passer assez facilement sur les mœurs de leurs dirigeants. La culture et les coutumes font que le citoyen ordinaire doit pardonner à son suzerain, à leur chef d'état ou à leur leader. Un autre aspect de cette question qui m'a un peu troublé, c'est cette volonté de vouloir cacher sous « la couverte » leur écart de conduite.

Qu'est qui fait que les Nord-américain n'ont pas cette culture? La première réponse qui me vient à l'esprit, c'est notre héritage ancestral. La majorité des fondateurs et colonisateurs de l'Amérique Nord ont été des rejets de l'Europe au temps des rois. Les rois de France ont laissé au Anglais vers les années 1760 (guerre de 7 ans en Europe) les colons du Canada et tous savent ce que les roi Anglais ont fait à ces colons. Puis ce fut les USA qui se font fait malmener par les roi Anglais.(1) Que l'on se souvienne du Boston Tea Party.

Je pense que les Nord-américain qui ont peut-être un peu trop de mémoire et qui se souviennent de ce traitement, ont conservé de l'amertume et même de la rancœur pour les gens d'influence en structurant leur système politique sur la base d'une égalité pour tous. Au Canada comme aux États Unis, il ne se passe pas une décennie sans les hommes d'influence soient mis au banc des accusés.

Nos gouvernements prônent continuellement la transparence dans tous les débats politiques. Les assemblées parlementaires sont télédiffusées à chaque jours y compris les réunions de comités parlementaires. Le déroulement de ces assemblées non rien d'édifiant, mais cela fait parti de nos mœurs ... on veut savoir!

Les nord-américain veulent voir ce que leurs dirigeants font de leurs impôts et de leur vie. Ils ne font pas confiance aux personnes d'influence parce qu'elles trichent et trahissent bien souvent la vérité pour leur intérêt personnel.

Trajan, ayant donné la charge de préfet du prétoire à Licinius, lui ceignit l'épée en disant : « Je te donne cette épée pour me défendre si je suis un bon empereur, et pour me tuer si je suis un méchant ».


Note 1
http://www.salic-slmc.ca/showpage.asp?file=histoire_ling/intro_fr_en/guerre_sept_ans&language=fr&updatemenu=true

dimanche 15 mai 2011

POLITIQUE 101 – 2E SESSION

Les politiciens et les journalistes ont à peu près la même cote de popularité selon des maisons de sondage en Europe et en Amérique, c'est-à-dire ... pas fort.

Selon OpinionWay, 78 % des Français estiment que la presse s'intéresse plus à l'accessoire qu'à l'essentiel. Ainsi, 64% des Français sondés par l’institut Viavoice jugent que leurs politiciens sont « plutôt corrompus » et 29% qu’ils sont honnêtes. « Ca vous surprend ? » dit l'un des sondeurs. Pour y répondre, il ajoute qu'il faudrait vraiment revenir d’un tour du monde en ballon sans radio pour être étonné.

Depuis quelques années, les politiciens sont devenus la cible de prédilection des journalistes . Il ne se passe pas une journée sans qu'un journaliste n'investigue la cours d'un politicien pour trouver ce qui lui fera mal. Pour obvier au « trouvaille » petite ou grosse , le politicien répond sans répondre. Ce qui est le plus cocasse, c'est que certains journalistes déplorent l’utilisation d’un vocabulaire vague, rempli d’expressions démesurée de « mots fourre-tout et évasifs » de la part des politiciens. Cocasse parce qu'on demande à l'accusé de l'aide pour le tuer.

André Pratte, journaliste au quotidien La Presse (au Québec), souligne le manque de rigueur, voire la paresse, de certains journalistes. Il dénonce le fait que « bien des reporters ne se donneront même pas la peine d’aller au-delà du baratin officiel, qu’ils régurgiteront à peine digéré, même s’ils n’en croient pas un traître mot. » Les textes deviennent alors remplis de mots et de déclarations complètement dénués de sens.

La question qui tue : « À qui profite le crime? » Est-ce que le journaliste est devenu plus puissant que le politicien ou si le journaliste est au service de celui-ci ... Chacun se déteste, mais se fréquente.

Les politiciens ont peur de ces journalistes. En plus d'écrire dans leur quotidien, les journalistes se servent de manière anonyme des réseaux sociaux pour faire passer un message qui ne pourrait passer la décence du journalisme. Même si les journaux, la radio et la télé recherchent trop les nouvelles à sensation, il y a une limite qu'ils ne franchiront pas. Il faut dire que des politiciens font la même chose mais beaucoup plus affichés.

Les émissions d'intérêt public sont devenues des tribunaux dignes de l'inquisition médiévale des années 1200. Qui ne se souvient pas du Watergate! Certains diront que tout cela était légitime ... oui ... c'est vrai et je crois que l'on doit prendre ce cas en exemple. Que l'on cherche à dénoncer des cas particuliers de crime, c'est honnête. Que l'on cherche jour après jour à « abattre » une communauté, une caste ou un parti parce qu'il ne répond pas à nos idées, le crime est dans ce camps ...

J'ai un ami qui est journaliste depuis plus de 30 ans. Il a de la difficulté à percer dans ce milieu. Il refuse d'entrer dans la démagogie de ces congénères. Pour lui, il n'y a pas de place pour la veulerie.

samedi 7 mai 2011

POLITIQUE 101 ...

Alors que j'étais un novice de la vie politique et que je faisais mes études de droit sur le tard, on m'a demandé un jour d'adhérer à une organisation politique.  J'ai constaté qu'il y avait des hommes et des bouffons de service dans ce milieu.  Parmi les paillasses les plus en vue de la vie politique, les scribes et les pseudo spécialistes sont au premier rang.  Ces amuseurs publics croient dur comme fer être les seuls à avoir la capacité de livrer des jugements soi-disant de valeur sur la politique.  Il s'imagine que l'analyse qu'ils font des agissements des partis politiques et des intentions de vote des électeurs est sans faille.  Petits comiques va !

En début de chaque d'élection, des journalistes (surtout) commentent déjà le résultat d'élections qui n'ont pas encore eu lieu. Ils supposent continûment que tel ou tel parti sera au pouvoir parce qu'ils ont eu des avertissements dans leurs urines un vendredi matin.

Les scribes ont cette mau....... manie de croire leur science de la politique est sans défaut. Pour se conforter dans cet état, ils se font cautionner par d'ex-partisans de partis qui croient comme eux. Ils s'imaginent que l'information qu'ils vont donner va influencer une élection. Eh bien … détrompez-vous! À mon avis, c'est prendre les électeurs pour des incapables, c'est-à-dire des gens qui ne pensent pas, qui ne réfléchissent pas et surtout qui ne peuvent pas faire des choix sensés.

Il ne faut jamais sous-estimé l'intelligence des électeurs. Si les spécialistes de la politique croient qu'à marteler les mêmes idées et les mêmes slogans vont faire entrer dans le crâne d'un électeur le désir de voter pour un candidat ou un parti, c'est ramener celui-ci à un rôle de dangereux robot débile.  Une disgrâce pour vous les spécialistes. Vous ne faites que du lèche-vitrine lorsque vous regardez le monde.

Vous rêvez être capable d'influencer le vote de celui qui vous regarde à travers le petit écran ou qui vous lit dans un quotidien ... que vous êtes naïfs ! Quand on vous écoute ou vous regarde, c'est que l'on aime les émissions de farces et attrapes.

Croire (comme j'ai déjà vu) que de refiler un renseignement à un ami politicien sur des bavures de jeunesse d'un candidat va changer la donne ! Autre leçon en politique ... l'utilisation de ce genre de stratagème détruit non seulement celui qui le jette à la figure du candidat, mais détruit le messager également.  La plume et le papier sont peut-être des armes redoutables, mais elles sont aussi à doubles tranchants.

Je fais confiance à l'électeur qui est encore capable de décoder et de faire des choix. Quand il n'en a plus cette possibilité, il se révolte pour se réapproprier des droits perdus aujourd'hui et non, il y a 300 ans.

Les scribes et spécialistes juteux ont mauvais goût ...

samedi 23 avril 2011

MA LUNETTE, TA LUNETTE, SA LUNETTE

La vie nous prodigue ce qu'elle a de mieux et ce qu'elle a de pire. Selon l'homme ou la femme qui la regarde, la lunette est rose ou bleue. Les femmes ont leur sensibilité, leur intuition et leurs hormones … les hommes ont leur impassibilité, leur flair et leur gonade. J'entends crier les puristes qui diront : « hey l'ami, t'en oubli? ». Et oui … puis, si t'as pas compris tourne la page. Je ne suis pas psychologue, je suis un « Observateur ».

Dans le langage de tous les jours, les enfants, les ados et les adultes ont plus de facilité à dire maman que papa. Les rôles sont déjà campés. Les filles apprendront à séduire, à s'habiller et à s'instruire sur le rôle de la femme. Les gars seront éduqués en fonction de leur responsabilité dans la communauté, sur leur tenue avec les dames et comment porter un pantalon jean. Déjà, on chausse les lunettes.

Les hommes et les femmes comprendront de leur entourage les rôles suivants :

La femme dialogue avec son enfant et le papa corrige son gamin
La femme cherche quelqu'un qui l'accompagnera pour la vie et l'homme cherche celle qu'il aimera ce soir pour toute la vie
L'homme veut être le premier homme d'une femme et elle veut être la dernière de sa vie
L'homme veut être seul pour pleurer et la femme veut pleurer sur son épaule.
L'homme trouve une femme et elle veut en faire un homme rose. Fatigué de l'homme rose, elle veut en faire un homme.
Le père qui s'évade du domicile conjugale est un ingrat et un dégoûtant personnage. La mère se sauve du domicile conjugale … pauvre elle.
L'homme qui bat sa femme mérite la mort et à l'inverse, la femme qui bat un homme, on doit en rire
Les filles chercheront à séduire et les garçons chercheront une pitoune pour épater la galerie.
La femme mariée qui s'envole sous d'autres cieux ne reviendra pas. L'homme marié qui part, revient au nid conjugale un jour ou l'autre.
La relation sexuelle pour l'homme est comme un sportif qui saute à la perche et qui, après son saut, tombe sur le dos. Pour la femme, ce sont les cabrioles sur patins artistiques avec en grande finale, un double axel.

Tout ceux qui liront ce texte le comprendront selon la lunette qu'il porte. Certains hommes ou femmes se sentiront agressés et pour d'autres ce sera le contraire. Je crois que le moment présent qui nous habite se modifie à chaque seconde. Il est parfois beau … parfois laid, mais il est toujours formateur pour ceux qui savent le gérer.

Je ne veux pas que tu reviennes j'aurais simplement aimé que tu restes …

samedi 9 avril 2011

VOYAGE SUR LA 802 - VOLET X

Il est midi et je reviens d'un magasinage épuisant qui a pompé mon énergie pour le reste de ma journée. J'attends ma 802 celle dont je parle dans mes 9 autres blogs. Cette autobus est déjà bondé de passager et ceux qui sont debouts se tiennent péniblement à tout ce qui leur tombe sous la main incluant le voisin et la voisine.

Je m'installe vers l'arrière avec quelques sacs et je porte un regard sur ceux qui entrent. Une dame monte et demande à une autre du même âge (lire âge d'or) de lui donner son siège. Elle reçoit un refus magistral avec une mention d'aller s’asseoir ailleurs. Le bal est parti … on va avoir une bataille à poing nu et peut-être un peu de pancrace. Je me trompe totalement parce que l'arme préférée des gens âgés, c'est la canne.

Celle qui s'est vue refusée le siège occupé décide d'asséner un coup vicieux sur le tibia de la femme assise. La femme assise brandit à son tour sa canne et donne à la demanderesse un coup sournois sur le poignet de son agresseure. Je ne comprends plus rien de ce qu'elles se disent car, je crois qu'elles se parlent en elfique. Tout à coup, j'ai de l'intérêt pour cette langue qui me semble très imagée. J'aurais aimé que Gandalf Le Gris du film le Seigneur des anneaux soit là pour m'expliquer. Toutefois, le chauffeur en a assez parce que, sans aucun doute, il ne parle pas le elfique.  Il demande aux deux belligérantes de fermer leurs gueu...

La passagère agresseure décide de demeurer debout, mais le hic, elle bloque le passage. Une jeune femme qui la suit avec quatre très jeunes enfants dont l'un est dans un carrosse monte dans … ma 802. Je me dis, ça y est, le bal va recommencer. La vieille enragée décide de ne pas laisser le passage à cette famille. Elle occupe le terrain à l'entrée de l'autobus.

La mère de famille … je devrais dire une véritable épaisse (traduction libre pour neuneu) … qui n'a pas le droit d'entrée dans cette autobus avec un carrosse, décide de parler le langage diplomatique en langue elfique avec la vieille dame. Mon intérêt pour cette langage de haut niveau vient de prendre de la valeur parce que ce langage est vif et percutant. Un bel exemple pour nos jeunes qui ont de l'intérêt pour les langues.

Le chauffeur d'autobus qui attend déjà depuis au moins 5 minutes et qui a de la boucane qui lui sort par les oreilles … je pense qu'il fume … lâche un cri qui n'a rien d'amical. J'ai envie de l'applaudir et je ne suis pas le seul.  Et tout le monde se calme.

La conclusion que je tire cette événement, c'est que dans la vie, chacun pense qu'il a raison et que tous les autres ont tort. Que je t'aime, Oh ma 802 ...

samedi 2 avril 2011

UNE FEMME OU UN CHAMEAU

J'écoutais dernièrement une émission télé provenant de TV5 où l'on interviewait des femmes de toute provenance. Plusieurs d'entre elles étaient questionnées sur leur culture, leur religion, leur statut familial et sociale de leur environnement. Célibataire, mariée, musulmane, catholique, juive, athée, mère de famille et professionnelle tout y a passé.

Ma première impression après l'écoute de cette émission, c'est la peur et la résignation de ces femmes face aux systèmes politiques et religieux. L'une d'elle racontait que l'interprétation des règles de l'état et de son grand-frère la religion font hypocritement bon ménage. De plus, ce sont les hommes qui ont toujours traduit le sens des lois et des règles religieuses qu'elles soient coraniques, juives ou chrétiennes, mais sans jamais laisser de place pour les femmes.

Lors d'une interview, un imam disait sans retenue qu'il se sentait gêné d'avoir serré la main de celle qui le questionnait car, le touché féminin était source de tentation. Comment peut-on en arrivé à croire que le touché féminin peut nous appeler à la fornication selon ses dires? Ou bien cet homme et ses semblables ont une sexualité exacerbée ou bien ils ont des déviances qui les dévastent. Je pense plutôt que c'est une autre façon d'abaisser la femme.

A tout cela, on a ajouté l'excision de la femme dans les pays africains. J'ai mis sur ce blog une photo d'une jeune fille qui va subir cette excision. On voit dans ses yeux la peur et la souffrance d'un enfant qui ne comprend pas le pourquoi. Ce qu'elle voit, c'est le comment. Une blessure qu'elle portera toute la durée de sa vie.

Une autre femme mentionnait que les règles religieuses l'obligeaient à marcher derrière son mari parce qu'elle était menstruée. Elle avait également subi cette boucherie de la part de la grand-mère dès la fin de son enfance. Ce qu'elle a su beaucoup plus tard, c'est qu'elle ne devait pas avoir de plaisir sexuelle. Est-ce que des femmes sont devenues les complices du système ou si elles sont devenues des femmes jalouses de ces enfants.

Toutefois, une musulmane marié à un catholique m'ont réconcilié avec l'unité du couple et le respect de l'autre. Socrate disait qu'un état commence par le couple et il ajoutait qu'il n'y avait que des principes de vie en son temps. Mais il mentionne aussi que des philosophes se sont emparés des principes de vie pour créer une nouvelle science ... la théodicée ou les règles de la théologie.

La liberté et le respect des uns commencent où celles des autres se terminent qu'ils soient hommes ou femmes …

lundi 28 mars 2011

MON P'TIT CRAPAUD

Lorsque nous étions de jeunes enfants ma mère avait trouvé une jolie façon de nous réprimander avec un mot particulier qui annonçait un avertissement : « Toi mon p'tit crapaud! » A l'annonce de cette phrase, nous savions que le sac de taloche suivrait. Heureusement pour elle et surtout pour nous, elle n'a pas eu à s'en servir du moins pas souvent.

En lisant un article sur France Presse concernant une invasion de crapauds en Australie, j'ai commencé à me questionner sur les intentions de ma mère.

France Presse raconte que la campagne annuelle en Australie d'abattage des crapauds buffle, une espèce nuisible introduite dans le pays en 1935, s'est soldée par la mort de 14.000 de ces batraciens … oups! Les crapauds buffle étaient gazés dans des sacs en plastique et les dépouilles vendues pour leur peau, pour être transformées en engrais ou pour la recherche scientifique.

Est-ce que ma mère avait vu en nous de la mauvaise graine (bad seed in USA) ou encore avait-elle compris que, pour garder le contrôle, il fallait agir. On dit que ce batracien possède des glandes qui sécrètent un poison violent, capable de tuer serpents et crocodiles. Il détruit les espèces concurrentes et colonise sans cesse de nouveaux territoires. Je cherche toujours ma glande tueuse! Mais est-ce pour cela ?

Là, je ne sais plus où me situer. Tout de suite j'ai pensé aux armes blanches … qui étaient peut-être cachées dans son sac de taloche oui ... oui ... vous ne savez pas ce que l'on peut trouver dans ces sacs. Je me suis documenté sur ce que les fameux escrimeurs français peuvent faire. La botte Florentine, la botte des Jésuites, le coup de Jarnac et la fameuse botte de Nevers qui débute par un saut de côté et un petit coup sur la main. Ça m'a rassuré car, jamais ma mère n'aurait sauté de côté et, quand aux petits coups sur la main … c'est pas grave même au risque de choquer les beaux esprits.

Je comprends maintenant pourquoi ma mère nous disait cela; je crois qu'elle voyait beaucoup d'avenir en nous. P'tite cachotière, va … je t'aime Maman.

samedi 26 mars 2011

RÊVERIE D'UN MOMENT - VOL III

A deux reprises, j'ai présenté des clips qui ont marqué ma vie. Cette fois-ci, j'en mets deux autres sur ce blog que ma fille (seule et unique) m'a fait connaître.

Lors d'un moment difficile que j'ai eu, elle a eu l'idée de me donner un CDROM qui contenait ces deux chansons de Earth, Wind & Fire. Elle n'était pas riche et voulait me faire plaisir pour me faire oublier les difficultés que je traversais.

Je me souviendrai toujours de ce petit cadeau qu'elle m'a fait. Elle sait que je l'aime et j'aime sa fille qui a trois ans. Elle a le caractère de sa mère et le sourire de son grand-père.

Elle est heureuse et par conséquent, je le suis. alors dansons maintenant ...







mercredi 23 mars 2011

L'ORGASME DES VOLAILLES

Un peu de légèreté en ce début de printemps ...

L'agence Reuter rapportait dernièrement que pour limiter les nuisances sonores, une petite ville du New Jersey, dans le nord-est des États-Unis, envisage de limiter à dix jours par an la période durant laquelle les coqs auront désormais le droit de s'accoupler dans les cours de ferme.

Pas plus de cinq nuits consécutives seront permises durant cette période dans cette localité rurale où le chant du coq est déjà sévèrement réglementé. < Ce qui fait problème, c'est le cocorico d'amour du coq. Au petit matin, il réveille toute la basse-cour et tout le monde avec >, souligne un fermier.

En lisant cette nouvelle, je me suis dit que parfois la vie est injuste. Ces pauvres coqs vivent une dictature même dans leur chambre coucher. Une vie d'enfer pour ces pauvres oiseaux. Tant qu'à ridiculiser le ridicule, allons-y gaiement!

À quand la révolte de ces coqs comme le font les communautés du Proche Orient. A quand ces pauvres oiseaux pourront-ils revendiquer un droit naturel en montant au barricade pour toujours revendiquer. Vont-ils refuser de se faire tuer par ce fermier en prenant le maquis? Adieu, les poitrines et les cuisses de poulets qu'on aime tant!

Si nous disions au fermier qu'il a cinq jours par année pour une rencontre intime avec sa femme? Il aurait surement beaucoup de mécontentement. Que dire des conjointes de ces fermiers … moi, je crois qu'elles seraient heureuses de ne plus avoir ces maud … fatigants sur le dos ou plutôt sur le ventre lorsqu'elles sont au lit!

Et si c'est le cri du coq en extase qui les dérangent, il se vend des bouchons pour les oreilles. Je me demande ce que le fermier crie lorsqu'il fait honneur à sa poule?

Une bonne poule qui a une vie remplie d'affection et de tendresse de la part d'un coq vigilant 365 jours par année comble toujours son fermier. Les traditions se perdent … c'est vrai que je suis de la vieille génération.

samedi 12 mars 2011

RIO ET SON BLOCOS

J'ai visionné sur le web le dernier Carnaval de Rio. Un ami m'avait dit que les costumes étaient extraordinaires puisque les écoles de samba de l'endroit les préparent un an à l'avance pour y participer. J'aime les carnavals et la samba.

Tout le monde sait que les participants font une parade de rue (blocos) sur moins d'un demi kilomètre dans les rues de Rio de Janeiro. Donc, je visionne ...

Passage du premier groupe, des costumes magnifiques et des chars décorés avec beaucoup de couleurs. Les gens dansent et l'érotisme est de rigueur; ils suivent la musique qui bourdonnent sans arrêt. Le deuxième groupe s'amène et voilà que l'on change de ton. Les femmes et les hommes sont moins habillés et leurs danses sont suggestives. Mon attente est grande. Troisième groupe … oups … là on est dans les démonstrations de haut niveau.

La nudité féminine est de rigueur et mes yeux sont plus grands que ma 105 cm (42 po,.). À 1 mètre de la télé (3.3 pi.), je fixe une parade de seins refaits, de fesses refaites … enfin une chose qui danse et qui a été rénovée en entier. Je suis incapable de ne pas regarder car, faut le dire, les brésiliennes … ne sont pas faites en papier mâché. Elles sont belles et les contorsions ... elles connaissent cela. Pour les féministes, je mérite une lapidation et j'en redemande.

Mais ce qui me dérange dans tout cela, ce n'est pas toutes ces scènes de nudisme, mais c'est « les à coté » … les besoins naturels. Tout le monde fait pipi dans le « Blocos ». Avec 200 arrestations en plus de ceux que l'on ne voit pas …

Des danseuses nues avec pour seul vêtement une couronne et pour certaines … une serviette sanitaire … oui, oui … je ne regarde que d'un œil et un sourire. Un homme qui urine en dansant … pis … pis … il est bon même dans le besoin. Quel drôle de fête!

Bon je suis mêlé. Attiré par la beauté du corps, je me demande si je dois me laisser distraire par « les accessoires » …ou par la chose! Je suis en réflexion ...

vendredi 11 mars 2011

HELL KITCHEN – ALSO – VOL II

Ah … la cuisine à la télé. Toutes les stations de télé ont maintenant leur émission sur la cuisine. C'est devenu « in ».  Diable, que l'on est puéril avec le divertissement culinaire. Ce qui me déçoit, c'est que je fais partie de ces fans de la cuisine et je m'en veux de collectionner les recettes même celles que je n'aime pas. J'en ai plus de 800 ...


Mais je viens de voir une bande annonce télé qui nous présente une prochaine émission … un concours culinaire avec des ados en début d'âge. Je ne peux le croire. Comment peux-t-on mettre des enfants en compétition pour accomplir la meilleure recette. Qu'est-ce qui arrive à notre monde?


Mettre des enfants en compétition, n'est-ce pas d'essayer d'en faire des adultes avant le temps! Certains diront que la compétition est nécessaire dans ce millénaire. Ce n'est pas vrai. Nos enfants vieilliront bien assez vite et il faut leur apprendre que la compétition se vit lorsqu'on la comprend. Mais pourquoi les forcer dans ces compétitions? Je cite le dernier né, la cuisine! Mais on fait de même pour le sport et bien d'autres activités. Les parents … sont le problème.


Les parents sont devenus des agents et des promoteurs de supposés talents de leurs enfants. Le pire est que les parents n'encaissent aucune défaite de la part de l'enfant, ils sont même devenus des agents provocateurs. Certains psy se demandent si les parents ne voient pas dans la réussite de leurs enfants sur les plans d'affaires et d'argents.


Faut-il se demander si les parents s'aiment plus que leurs enfants … Oui … Faut-il se demander si les parents veulent leur bien-être plutôt que celui des enfants …. Oui … Alors, pourquoi les parents agissent ils ainsi? Vous avez la réponse ... Activités de cons.

dimanche 6 mars 2011

RÊVERIE D'UN MOMENT - VOL ll

Il m'arrive parfois de ne rien faire et d'écouter de la musique toute la journée … parce que j'aime la musique surtout celles des années seventy's … et eighty's. C'est un baume sur mes plaies de la semaine.

En fouillant dans les enregistrements que j'ai fais, il y a quelques années sur certains groupes et certains événements, j'ai écouté à nouveau ces pièces qui ne sont pas des œuvres d'art, mais des airs très … american … sur lesquelles nous dansions nous les ados.

Deux de ces airs m'ont fasciné à une certaine époque, l'une provenant du vieux film … Car walsh … avec un groupe de comédiens noirs et l'autre le groupe musical Earth, wind and Fire.

J'ai la barbe longue, je regarde le mauvais temps et je sirote mon verre pour plonger dans mes souvenirs de vingt ans.

Je vais me faire un petit plaisir … je vous fais entendre deux airs de musique dans le style dont je baignais, il y a ... 


vendredi 4 mars 2011

VOYAGE SUR LA 802 – VOLET IX

Je monte dans l'autobus, ma 802 … il est 20 h 30 et je sors d'un cocktail bénéfice. Prudence oblige, je me dis toujours que les policiers ne pourrons pas m'arrêter, ce n'est pas moi qui conduit. mais il y a un inconvénient majeur, les odeurs. Je sais, c'est la seconde fois que j'en parle, mais cette fois-ci, C'est un format qui m'a sauté non pas aux yeux, mais au nez.

Après avoir payé mon passage, je vise un siège libre et … Oh sacrilège! Ça pu … Je suis incapable de saisir l'endroit comme le fait l'isatis. Un siège m'attend et, rapidement, je le saisis. Malheureusement, c'est la dame d'en avant qui sent le swing.

Je me lève discrètement pour me loger sur une autre banquette située un peu plus vers l'arrière. Je choisis le mauvais endroit car, les gens changent de sièges. Pourquoi? Celui qui avait le meilleur siège vient de sortir donc, le deuxième meilleur siège prend le premier prend et ainsi de suite.

Je me retrouve avec un voisin et une voisine qui sentent la nuit de noce … mon Dieu … Je ne sais plus si c'est mauvais ou si cela m'excite.

La 802 s'arrête … une femme magnifique monte et me fait un sourire … hum … enfin. Ça m'encourage à ne pas bouger de ma place. Elle s'assoit sur le siège derrière le mien. Un homme la suit. Plein comme une outre, il avance comme la balle d'une machine. Il se tient sur tout ce qui lui tombe sous la main. Je suis une de ses victimes, ma tête lui a servit d'appui.

Mes cheveux sont défaits, du moins ce qu'il en reste, je suis dû pour un shampoing. Je traîne une odeur , celle de sa main … ouf … Qu'a-t-il fait avec? La femme au sourire ne sourit plus.

J'avais pris ma douche avant de sortir , je m'étais vaporisé d'Altitude d'Armani. Je sentais la rose maintenant je sens le colon … devinez lequel?

SUBWAY II

Je fais une pause avec le petit roman que j'avais commencé à écrire.  Certains n'aiment pas et ils ont peur ... je les comprends.

Mes petits blogs n'arrêteront pas ...

A suivre

samedi 26 février 2011

OCCUPATION AÎNÉ

J'entre dans mon centre d'alimentation grande surface préféré comme tous les samedis midi. On dit que ce serait l'endroit ou les produits sont les plus frais donc la clientèle est importante. Elle est surtout hétéroclite avec une forte tendance vers les couples âgés. Ben oui, je suis encore sur leurs dos et par ricochet sur le mien.

Comme d'habitude, ma première démarche va vers le comptoir des légumes frais. J'ai la mauvaise habitude de faire une pause pour voir les gens autour de moi. Une découverte … les couples âgés sont des paillasses. Un homme aux cheveux blancs farfouille dans les sacs de raisins qu'ils dévorent comme un affamé. Je me dit, il va apporter le reste mais, non il met le sac vide dans l'étagère.

Un couple pas pressé entre pied par pied en faisant des pauses et en ne s'occupant pas des gens qui attendent dans le portillon dont les issus sont ouverts avec un vent de moins 20 degrés. Il faut que la personne en arrière leur cri … dia (cri au cheval que l'on veut faire avancé)… pour qu'il fasse un pas de plus.

Voici le premier comportement des conducteurs de panier. Lorsque ce sont des femmes seules, elles se répandent en s'appuyant sur la barre transversale du panier tandis que dans le couple, c'est l'homme qui fait la chose. Qui tient qui … ou je devrais dire … qui retient qui … faut demander au panier. Dans le magasinage, la femme est maîtresse de la sélection des produits d'épicerie. L'homme, cet ignare, n'a qu'à suivre.

Toujours, dans le coin des légumes, un couple d'aîné me double … je rêve … ils vont plus vite que moi, mais une mauvaise odeur suit. Ils sentent la nuit de noce. Ouf! Je me sauve dans le coin des viandes, mais je vois encore des femmes suspendues à la barre transversale de leur panier. Il y en a une qui ferme les yeux. Je me dis : «Tiens, elle va se tenir sur une patte et dormir comme une poule … ». Ça, c'est une image et pas autre chose. Je continue jusque dans le coin des poissons et des crustacés.

Je veux des crevettes … je fige une femme qui taponne des feuilles de saumons fumées;  elle me semble avoir des regrets dans le geste. Mon arrêt est cependant dû à une odeur d'oignons provenant plus d'un dessous de bras que du légume. Vite, un autre comptoir.

J'ai hâte de sortir du marché, mais dans la dernière allée deux femmes ainées me ferment le passage, Je m'arrête et j'attends innocemment qu'elles me cèdent un espace car, elles occupent toute la place. Elles causent, elles rient fort et elles me regardent ... Me narguent-t-elles! « Je m'excuse mesdames » ... pour leur demander le passage, mais elles causent encore. Je leur demande à nouveau le passage et toujours pas de réponse. Un préposé du service à la clientèle à décider de faire la circulation et vient à mon secours. Il demande aux dames de me laisser le passage ou je vais devoir passer par dessus elles.

Elles veulent me suicider …

Je crois que nous sommes au seuil d'une révolution des personnes âgées pour la prise de contrôle des places publiques. A suivre ...

mercredi 23 février 2011

LEÇON DE MACHIAVEL

Dans son livre Le Prince, Machiavel enseigne comment on acquiert, comment on conserve et comment on perd les États. L'adoucissement des mœurs a rendu l'ambition parlementaire démesurée presque légitime. Dans un pays libre, l'ambition est éloquente, active et utile au pays. Aujourd'hui, c'est l'ambition féodale qui revient au premier plan.

Depuis quelques mois, la planète vit une tempête sociale alimentés par des politiciens chafouines et des journalistes démagogues. Chacun étant à la recherche de la popularité car, dans un cas comme l'autre, ils pourront rançonner le peuple ou leur journaux. Au fond, il s'agit de deux sociétés ennemis qui cherchent à prendre le pouvoir.

A son époque, Machiavel a subi les assauts des politiciens et de la presse. Ils ont voulu flétrir un homme et une doctrine contre lesquels ils n'ont jamais eu d'arguments décisif à produire. Pour l'abattre, ils ont associés machiavélique à scélérat.

Quel tristesse de voir que l'être humain doit abaisser et même avilir un congénère pour arriver à ses fins ou obtenir toute l'attention qui lui est nécessaire pour réussir. Toutes les raisons sont bonnes, induire l'amitié, l'amour, les relations commerciales, les faveurs politiques, le rôle social et je manque de vocabulaire.

Aujourd'hui, les morons font les bouffons sur leur balcon plutôt que dans leur salon pour régler les tensions. Ouin, je viens de m'apercevoir que cela ferait une belle rime. Que de cynisme … Ils sont à saigner leurs compatriotes et en faire des feux de joie … Ils se ceignent de diadèmes à la manière des rois de France alors qu'ils ne sont que les membres de la guilde d'Ali-Baba et ses quarante voleurs.

Machiavel savait tout faire avec classe même le déshonneur ... A suivre.

lundi 21 février 2011

LE MOT ET LA CHOSE

Une amie m'a transmis ce texte celui dont le nom serait l'Abbé de l'Atteignant.



Madame quel est votre mot
Et sur le mot et sur la chose
On vous a dit souvent le mot
On vous a fait souvent la chose

Ainsi de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose 

Pour moi voici quel est mon mot
Et sur le mot et sur la chose
J'avouerai que j'aime le mot
J'avouerai que j'aime la chose

Mais c'est la chose avec le mot
Mais c'est le mot avec la chose
Autrement la chose et le mot
A mes yeux seraient peu de chose

Je crois même en faveur du mot
Pouvoir ajouter quelque chose
Une chose qui donne au mot
Tout l'avantage sur la chose

C'est qu'on peut dire encore le mot
Alors qu'on ne fait plus la chose
Et pour peu que vaille le mot
Mon Dieu c'est toujours quelque chose

 De là je conclus que le mot
Doit être mis avant la chose
Qu'il ne faut ajouter au mot
Qu'autant que l'on peut quelque chose

Et que pour le jour où le mot
Viendra seul hélas sans la chose
Il faut se réserver le mot
Pour se consoler de la chose 
Pour vous je crois qu'avec le mot
Vous voyez toujours autre chose
Vous dites si gaiement le mot
Vous méritez si bien la chose

Que pour vous la chose et le mot
Doivent être la même chose
Et vous n'avez pas dit le mot
Qu'on est déjà prêt à la chose

Mais quand je vous dis que le mot
Doit être mis avant la chose
Vous devez me croire à ce mot
Bien peu connaisseur en la chose

Et bien voici mon dernier mot
Et sur le mot et sur la chose
Madame passez-moi le mot
Et je vous passerai la chose

mardi 15 février 2011

FOUTOIRS POUR AîNÉS

Quelques années avant son décès, Pierre Bourgault ancien chef séparatiste du Québec mentionnait dans une interview à la télé que notre futur société accorderait le même traitement à nos ainés que celui qu'on accorde à nos enfants … la garderie.

Aujourd'hui, on se rend compte que Bourgault avait raison. On se débarrasse de nos parents trop âgés et encombrants pour les placer dans ces garderies, des centres pour personnes … bla bla bla … toutes les définitions sont bonnes.

Le Littré définit la garderie comme étant un endroit où l'on garde et surveille les enfants en bas âge. Or ce que l'on accorde comme traitements aux personnes âgées, ce sont les systèmes de garderies. Ces centres pour personnes âgées sont le foutoir des couples indépendants qui ne pensent plus devoir quoi que ce soit à qui que ce soit sauf de se payer des vacances et des douceurs ... plusieurs fois par année.

Est-ce cela qui motive la couche des personnes de 25 à 50 ans à se conduire de la sorte ? Est-ce que les 25 à 50 ans se souviennent des efforts que leurs parents ont faits pour leur donner la connaissance et des règles de vie.

Ces générations devraient se souvenir que les personnes âgées que l'on veut interner, on fait des sacrifices et pour certains, au-delà de leur moyen. Ces générations ne se souviennent pas du confort dans lequel ils ont baigné et ce, jusqu'à se noyer.

Une amie travaillant dans une institution financière me racontait que cette génération est tellement avide de prendre possession des biens de leur parent après leur mort que même avant la fermeture du cercueil certaines personnes se présentent à l'institution financière pour vider le compte de banque. Que c'est magnifique de la part de ceux qui veulent le beurre et l'argent du beurre … et surtout celui des ainés.

Les nouvelles à la une des journaux font état de ces propriétaires de Centre pour personnes âgées qui crient au haut et fort une demande d'augmentation de l'aide gouvernementale. Ça me fait penser que durant la dernière guerre mondiale on arrachait les dents en or des prisonniers après les avoir tués. C"est tout comme ...

Ces générations verrons que les sentences qu'ils prononcent sur les gens âgées se retournerons contre eux ... et que dans le fond les garderies ... c'est pour eux.

dimanche 13 février 2011

SUBWAY

À partir d'aujourd'hui, je vais publier un roman dont une partie a été vécu par des personnes que je connais.

Une à deux fois par semaine, quelques pages de cette histoire seront ajoutées. La consultation est possible en cliquant sur ROMAN à votre droite

Ce roman est déjà écrit et il a été enregistré.

lundi 7 février 2011

VOYAGE SUR LA 802 – VOL. VIII

Cela fait quelques minutes que je suis monté dans l'autobus 802. J'occupe une banquette de 2 places car, je traîne continuellement un sac à dos avec moi que je dépose toujours sur le siège voisin… une manie … L'autobus s'arrête pour laisser monter quelques passagers dont une femme qui décide d'occuper le siège à côté de moi.

Elle prend mon sac … et le place sur moi puis s'assoit. Un peu déstabilisé je fixe la tête devant moi pour penser … mais je ne pense pas. Je « pense » plutôt que je suis en maudit.

Pour calmer mon irritation, je prends une gomme à mâcher … la dernière et ma voisine de me dire : « J'en voudrais une » et là, j'ai tout compris : « J'ai affaire à une folle ». Gentiment, je lui dis que je n'en ai plus et lui montre mon paquet vide. Comble de malheur, elle me demande celle que j'ai dans la bouche. Je suis en état de choc … « Elle veut surement me rouler un palot ». Là, je m'affirme et lui dit : « NON ».

Mais le fou rire me prend et elle voit que je ris d'elle … et c'est vrai!

Ma voisine se lève en furie et va se placer debout deux banquettes plus loin. Les mains devant la bouche, je prends de grandes respirations pour éteindre mon rire, mais j'aurais besoin d'un schnorkel … je manque d'air.

Devant mon insolence, elle repasse devant moi pour me livrer ses frustrations du genre : « Maudit niaiseux … imbéciles ». Je ne sais plus si elle est saine d'esprit où non. Heureusement, elle signale son intention de descendre tout en me lançant un regard qui trucide.

Une autre femme vient s'asseoir à côté de moi pour me dire que la dame n'est pas saine d'esprit et qu'elle serait allée jusqu'à fouiller dans mes poches comme elle l'a fait ces jours derniers. Ouf … je l'ai échappé belle car je n'aurais pu résister … je lui aurais donné ma gomme.