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jeudi 21 juillet 2011

D'ENFANT-ROI À VICTIME

Les enfants, c'est nous dans le passé, dans le présent et dans l'avenir. Ils sont ce que nous façonnons d'eux. « Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé » … ouais, tout le monde la connaît cette citation, mais on s'en fout et de jeunes parents continuent de faire des enfants-roi ou des victimes.

Des événements importants se sont déroulés en moins d'un mois en Amérique du Nord : le meurtre d'enfants par leurs parents. De jeunes parents qui paraissaient aimer et même adorer leurs petits. Et chaque jour, la liste s'allonge de parents aimants qui sacrifient leurs enfants.

Ils ont tellement peur de rater leur vie qu'ils centrent tout leur intérêt sur leur travail et les enfants sont relégués en seconde place. Cet intérêt, c'est le bien-être personnel et l'indépendance financière. En attendant, ils laissent les autres s'occuper de l'avenir : les enfants.

Ils n'hésitent pas à les laisser seule dans un véhicule automobile lourdement réchauffé par le soleil toutes fenêtres fermées ou de les laisser sans surveillance pour faire la causette à quelqu'un d'autre. La baignade dans les piscines privées et la circulation de jeunes près des rivières à son lot d'enfant mort. Les parents ont tous la même réponse : « Oh mon Dieu … pourtant, je ne l'ai pas lâché des yeux! » Donc, tu l'as noyé!

Avec la visite d'une garderie, ont peu se rendre compte que les bambins ont peu d'accointance avec les parents. La propriétaire d'une garderie me racontait que des parents en vacances continuaient de déposer chaque matin leurs bambins pour les reprendre parfois tard le soir. Le prétexte … que c'est beau ... ils ont payé quelques dollars pour cette période et ils ne veulent rien perdre de leur argent. Est-ce que leur bambin ne valent pas plus que leur porte-feuille? Est-ce que les responsables de garderies ne méritent pas eux aussi quelques périodes de repos?

Parler à l'un de ces bambins sur ses attaches familiales ou sociales, il vous dira qu'il aime un ou deux amis de la garderie ou encore la gardienne elle-même lorsqu'elle n'est pas trop méchante. Quand on ne donne plus, on a rien donné.

Pour compenser leurs absences, les parents donnent à leurs enfants … quand ils les voient le samedi … tous les cadeaux qu'ils réclament et même ceux qu'ils ne demandent pas.

Et lorsque les parents en ont assez de leur vie, de leur inconfort ou de leur conjoint, ce sont les bambins qui écopent. À la base, ils sont privés du peu d'amour qui reste, mais pire encore, on les abuse, on les bat, on les martyrise et on les tue. Qui n'a pas entendu parler du cas d'un père ou d'une mère de famille qui a attenté à la vie d'un bambin.

Ce qui est désolant ce sont les voisins qui ont toujours la même mau ... réponse : « Pourtant, ils semblaient être de bons parents! » Et pourtant ce sont ces mêmes personnes qui brandissent affichettes, écriteaux et placards ou qui font le pied de grue lorsque la société décide différemment d'eux dans le cas du meurtre d'un bambin par exemple.


«N’espère rien de l’homme s’il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité.» Antoine de Saint-Exupéry - Citadelle

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