Translate

mercredi 22 décembre 2010

VOYAGE SUR LA 802 - VOLET V

Il ne fait pas tellement froid, mais il neige abondamment. La météo a annoncé ce matin 20 centimètres … et il y a déjà 15 centimètres de tomber. Les « patients » attendent l'autobus du parcours 802.

Les « patients » sont empilés les uns sur les autres afin de ne pas geler et surtout de ne pas se transformer en montagne de neige. Cependant, quelques mon-oncle-cochon savent qu'il y a des ma-tante frileuse et on voit qu'ils ont développé une technique d'approche … la technique des frottis-frotta.

Pour certaines ma-tante-frileuse, les occasions tentatrices sont là et les frottis-frotta commencent. Le dos est l'acteur principal. Les messieurs galants sous le prétexte d'une belle gentilhommerie se placent en avant pour ouvrir le chemin. Cette galanterie n'en est pas une puisque le tout se fait au ralenti. En fait, ces messieurs veulent sentir la caresse d'une poitrine féminine sur leur dos avide de sensation.

Le chauffeur presse tout le monde de faire vite. Une gêne coupable rougit le visage de certains tandis que d'autres esquissent un sourire de satisfaction.

A quelques mètres de distances, je regarde nos vieux mon-oncle-cochon choisir une place « debout » dans l'autobus afin de répéter l'exploit du dehors si c'est possible. La majorité du temps, ces tentatives demeurent infructueuses parce que les ma-tante-frileuse se sont assez faits « réchauffées ».

Dans le fond, que cherchent-elles ? Simplement de ne pas geler … et Tarzan est heureux.

samedi 18 décembre 2010

LE VIOL DU CORPS, DU COEUR ET DE L'ÄME

Il avait 5 ou 6 ans lorsqu'un voisin venait de violer son corps, son cœur et son âme. Ce souvenir horrible remonta en surface après qu'il découvrit que sa conjointe le trompait. Habitué de tout garder pour lui, il aurait voulu en parler. Ceux qui semblaient lui convenir s'esquivaient subtilement alors qu'il doutait de ceux qui aurait pu l'écouter.

L'infraction contre son corps s'était produite au moment où lui et sa famille demeuraient dans un chalet pour l'été. Un voisin, un inconnu, s'était emparé de son enfance. L'enfant avait tenté de ramasser et de recoller les morceaux, mais ses petites mains n'étaient pas assez grandes pour tout ce désastre.

Il aurait aimé parler à son père … il aurait aimé lui raconter la tragédie qui l'accablait, mais son père était trop grand … trop inaccessible. Confier à sa mère sa situation … peut-être … Oui, elle l'écouterait mais lorsqu'il aurait livré cette infamie, elle lui aurait dit : « Tu as dû rêver à tout ça mon garçon ! Va jouer dehors et ne pense plus à ça ».

Il garda ce lourd secret jusqu'au jour où il se rendit compte qu'il était cocu. Toutes ses souffrances refirent surface. Il crut qu'il devait absolument en parler à quelqu'un.  Il se mit à la recherche de la personne qui pourrait l'accueillir.

Après quelques tentatives de se confier à des amis, cette personne se présenta … est-ce un miracle pensa-t-il? C'était une femme … une spécialiste de la santé avec qui il espérait s'entretenir de tout. Mais bien vite, il déchanta. Elle n'avait ni le corps, ni le cœur et ni l'âme d'un homme. Elle ne connaissait que sa structure.

Un jour, il s'arrêta à mon bureau … Il avait besoin d'échanger, c'était mon ami ...

vendredi 17 décembre 2010

HELL KITCHEN … ALSO – VOL - I

J'ouvre mon poste de télé vers 17 h 00 et la première chose que je vois, un groupe de personnes qui s'émoustillent devant une tarte. Je sélectionne un autre canal … un groupe d'apprentis-cuisiniers qui se font injurier. Je tente un dernier essai sur mon canal ZESTE et là, une espèce de punk tente de nous faire croire qu'il va nous faire jouir avec son plat oriental … je choisis mes mots … une bouillie … dégueu.

J'entends déjà mes détracteurs … ouais … j'en ai, mais ils ne peuvent comprendre car, ils n'ont pas dépassé le stade du premier degré … enfinLa Fontaine dans sa fable dit d'eux : «  Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères et pauvres diables ». Ils ne font que du persiflage.

Revenons à ses émissions qui se passent aux quatre coins du monde … Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Australie, France etc …

J'ai vu dans l'une de ces émissions télévisées un groupe de personnes qui, dans un hangar où on devait sûrement garer des tanks ou des avions de combats, plus de 13 tables alignés les unes derrière les autres. Une étudiante en droit, un camionneur, une agente de police, une employée de banque et j'en passe devaient réaliser un pavlova … le fameux dessert pavlova.

C'était du meilleur et du pire. Les juges s'approchèrent avec une certaine autorité, mais l'un d'entre eux étaient effrayant avec son regard par dessous comme s'il devait deviser un coupable.

Chacune des pièces étaient … dégustéesaprès avoir été tailladées en morceaux qui se tenaient comme le roc de Gibraltor ou le Vésuve.

L'un après l'autre, les apprentis passent devant le tribunal et quand le verdict est rendu, ils se mettent à rire comme des fous ou à pleurer comme des débiles.

On ne donne que ce qu'on a. Voilà ce que je me suis dit après le choix des gagnants de la première ronde. Pour une pointe de gâteau, on fait le pitre … beau choix et au diable la gastronomie.

samedi 11 décembre 2010

RÊVERIE D'UN MOMENT


Il y a quelques jours, j'ai regardé un film qui me rappelait l'époque des dessins animés de Walt Disney. Le titre de ce film est HAPPY FEET. Je ne sais plus si ce film s'adresse aux enfants ou aux adultes.

C'est un film bien fait avec une histoire qui débouche sur une belle morale. Un film drôle qui se passe dans un endroit où le froid et la neige sont présents et forment l'univers d'une grande colonie de pingouins. Ouais, je sais … c'est un peu puéril, mais parfois il fait bon de se ramener dans un univers d'enfant.

Mambo, un pingouin excellent danseur un peu niais qui ne fait pas l'unanimité dans sa colonie, veut prouver aux dirigeants de sa communauté qu'il y a autre chose dans le monde. Évidemment, il est chassé de sa communauté au grand dam de Gloria qui semble l'aimer en secret. Je ne décrirai pas toute l'histoire, mais cela se termine bien.
Ce qui est fascinant dans ce film, C'EST LA MUSIQUE. Un concept surréaliste entraîné par un air de « boogie wonderland » tout à fait survolté … fascinant.

Pour vous faire goûter ce petit bout de film … j'ai ajouté cet extrait ….

LA VIE ... LA VIE


Le temps des fêtes, en est-il un ? Je me demande si ce n'est pas une période qui nous fait plus de mal que de bien. On dit que ce temps est un temps de réjouissance pour la famille et les enfants, mais quand les petits ne sont plus là parce qu'ils ont grandi et que les grands ne sont plus là … qu'arrive-t-il ?

Nos enfants ont appris à devenir grands, à être autonome, à vivre leur vie et à être bien avec leurs amis. Mais nos enfants n'ont pas compris que leur famille, c'est aussi leur parent. Dans le fond à quoi servent les parents tant et aussi longtemps qu'ils sont là. On sait qu'ils sont là, disponible et aimant. C'est lorsqu'ils ne sont plus là qu'on en a besoin.

Lorsque j'étais ado, nous avions une grande hâte à minuit le 24 décembre. Dans notre tradition familiale le début des festivités commençaient par des échanges de cadeaux, des câlins et des rigolades. C'était le début d'une fabuleuse nuit festive … une nuit digne des plus grandes familles de l'ère moderne.  Après les échanges de cadeaux s'étaient le repas.  Un repas remplissant une table qui nous obligeait à manger debout.

Alors que nous étions repus et que la table était « débarrassée » de ces plats, les parents s'installaient pour les jeux de cartes ou débarrassaient la place pour danser un « set carré ». Mes grands-parents savaient tous jouer d'un instrument de musique et la veillée commençait par une de leur toune préférée …

Et au milieu de la nuit, le gin aidant, les discussions vives débutaient. Les femmes sortaient de la cuisine et venait calmer ces messieurs. Et la musique recommençait.

Vers 5 ou 6 heures du matin, tout le monde se trainait vers une chaise berceuse, un fauteuil, un divan et certains s'assoyaient sur le plancher pour se reposer.

Après quelques temps, nous ramassions nos cadeaux et nos manteaux on se faisait brasser avec notre foulard. On braillait … on ne savait pas pourquoi, mais on braillait. Cela faisait du bien … Nos parents accéléraient le mouvement. On nous entassait sur le banc arrière de l'auto à commencer par les plus vieux et en finissant par les plus jeunes. On avait plus la capacité de brailler tellement le poids des uns et des autres étaient pressants … on manquait de souffle.

Arrivé à la maison, on se remettait à brailler et, dans l'espace de quelques minutes, nous entrions dans la maison, enlevions nos vêtements, faisions la ligne pour la salle de toilette, défaisions notre lit et nous étions couchés. Comme nos parents, nous nous disions … il était temps.

Malgré une maison s'en dessus dessous par notre retour, on fermait les rideaux de la chambre et c'était à notre tour de se coucher. 

Mais nos parents étaient là et nous étions en sécurité ...

dimanche 5 décembre 2010

NE RIEN AVOIR ET DONNER


C'était un 24 décembre, un soir de fête pour tous les chrétiens de cette terre. Un ami de la famille arrive vers minuit avec son violon et son unique costard des fêtes. Il vient nous faire danser et chanter pour la nuit.
Cela fait quelques années que cet ami du père de famille vient animer cette douce nuit. Une nuit de cadeaux pour les enfants dont les parents n'ont aucun soucis financier. Pendant toute la nuit, le musicien s'agite parfois debout d'autres fois sur sa chaise avec son violon magique. Chacun l'écoute ou danse avec plaisir et surtout souhaite que cela dure toute la nuit.

Au petit matin, il repart fatigué avec son violon et son sourire sans que personne ne sache d'où il vient et ou il va.

Un soir de Noël, il n'est pas là. Noël n'est pas pareil. Cette nuit là n'est plus une nuit aussi douce. Un peu d'inquiétude et de tristesse nichent au fond du cœur des grands et petits de cette famille aisée. Ou est celui qui nous divertissaient tant ?

Le lendemain , le paternel veut savoir ce qui se passe et décide de trouver notre violoniste. Après quelques recherches, il réussit à trouver le lieu de résidence de celui qu'il croyait connaître. Une masure dans une pauvre petite ville avec une mauvaise réputation apparaît dans le champs de vision du paternel et son fils qui l'accompagne.

C'est une maison lambrissée de papier noir vieillissant et ornée de portes et fenêtres qui n'ont plus l'âge vivre. Il frappe à la porte et voit paraître notre amuseur sans costard. Avec son sourire habituel, il fait entrer ses visiteurs. L'intérieur de la maison est couverte de carton ondulé et de papier journal posés avec soin et, dans la pièce du fond … une femme tient dans ses bras un bébé naissant.

Notre musicien présente sa femme et son poupon qui est venu au monde la nuit de Noël. Voilà la raison de son absence. Auparavant, il laissait sa femme seule la nuit de Noël pour jouer et chanter chez cette famille aisée. Mais cette année, il devait donner à sa femme et son nouveau né ce qu'il a de plus cher … son temps. Le paternel et son fils sont repartis songeurs ... mais eux qu'avaient-ils donné ?

On donne mais est-ce toujours ce qu'on a de plus précieux? Les démunis ont besoin d'une attention constante et pas toujours intéressés. Chaque jour, cela doit être Noël car, Noël doit nourrir le corps, le cœur et l'âme …

Adaptée d'une nouvelle télévisée de Claude Jasmin, écrivain.

mercredi 1 décembre 2010

LE PEUPLE ... CONNAÎT PAS


Sommes-nous devenus paranoïaques ou fragiles aux allégations de corruption ? Est-ce que l'on se laisse trop influencer par des apprentis journalistes qui seraient prêts à donner des pots-de-vin à leur employeur pour écrire.

Dans le but évident de faire reconnaître leur talent, ils manient la démagogie et la veulerie sans ménagement puisque c'est le résultat qui compte … leurs réussites personnelles.

J'avoue que je commence à être écœuré des condamnations sans procès que l'on fait dans presque tous les médias. C'est la seconde fois que je m'élève contre cette attitude dégradante pour la profession de journaliste ou devrais-je dire des improvisateurs.

On est revenu au temps du « far west », de la révolution, des émeutes et de la guerre et les exemples sont multiples. Ce qui est le plus étonnant, c'est que cette tendance agressive s'accentue au fur et à mesure que l'on semble vouloir évoluer chez cette profession.

Est-ce que les journalistes prennent le peuple pour des idiots ? Je crois que oui mais ils commenceront bientôt à subir le verdict du peuple, le rejet de leurs médias. Les journalistes quémandent le respect, mais ils sont incapables d'en avoir pour l'être humain.

C'est la seconde fois que je m'élève contre ces gens parce que je suis outré de voir leur manque de rectitude. Il condamne le monde des professionnelles et font pire qu'eux. 

Il est demandé aux journalistes selon leur code de déontologie d'avoir conscience de ses responsabilités sociales et politiques vis-à-vis de la société, de posséder une pensée logique et analytique, de disposer de créativité ainsi que d'avoir le sens des contacts humains.

Il y a quelques journalistes qui travaillent en ce sens, mais dans l'ensemble il s'agit d'une profession gangrenée où ce n'est plus de rapporter les faits qui demeurent l'essentiel, mais les opinions … leurs opinions. Rapporter les situations scabreuses, j'en suis, mais salir pour salir … non merci.

La prochaine fois, …