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mercredi 22 décembre 2010

VOYAGE SUR LA 802 - VOLET V

Il ne fait pas tellement froid, mais il neige abondamment. La météo a annoncé ce matin 20 centimètres … et il y a déjà 15 centimètres de tomber. Les « patients » attendent l'autobus du parcours 802.

Les « patients » sont empilés les uns sur les autres afin de ne pas geler et surtout de ne pas se transformer en montagne de neige. Cependant, quelques mon-oncle-cochon savent qu'il y a des ma-tante frileuse et on voit qu'ils ont développé une technique d'approche … la technique des frottis-frotta.

Pour certaines ma-tante-frileuse, les occasions tentatrices sont là et les frottis-frotta commencent. Le dos est l'acteur principal. Les messieurs galants sous le prétexte d'une belle gentilhommerie se placent en avant pour ouvrir le chemin. Cette galanterie n'en est pas une puisque le tout se fait au ralenti. En fait, ces messieurs veulent sentir la caresse d'une poitrine féminine sur leur dos avide de sensation.

Le chauffeur presse tout le monde de faire vite. Une gêne coupable rougit le visage de certains tandis que d'autres esquissent un sourire de satisfaction.

A quelques mètres de distances, je regarde nos vieux mon-oncle-cochon choisir une place « debout » dans l'autobus afin de répéter l'exploit du dehors si c'est possible. La majorité du temps, ces tentatives demeurent infructueuses parce que les ma-tante-frileuse se sont assez faits « réchauffées ».

Dans le fond, que cherchent-elles ? Simplement de ne pas geler … et Tarzan est heureux.

samedi 18 décembre 2010

LE VIOL DU CORPS, DU COEUR ET DE L'ÄME

Il avait 5 ou 6 ans lorsqu'un voisin venait de violer son corps, son cœur et son âme. Ce souvenir horrible remonta en surface après qu'il découvrit que sa conjointe le trompait. Habitué de tout garder pour lui, il aurait voulu en parler. Ceux qui semblaient lui convenir s'esquivaient subtilement alors qu'il doutait de ceux qui aurait pu l'écouter.

L'infraction contre son corps s'était produite au moment où lui et sa famille demeuraient dans un chalet pour l'été. Un voisin, un inconnu, s'était emparé de son enfance. L'enfant avait tenté de ramasser et de recoller les morceaux, mais ses petites mains n'étaient pas assez grandes pour tout ce désastre.

Il aurait aimé parler à son père … il aurait aimé lui raconter la tragédie qui l'accablait, mais son père était trop grand … trop inaccessible. Confier à sa mère sa situation … peut-être … Oui, elle l'écouterait mais lorsqu'il aurait livré cette infamie, elle lui aurait dit : « Tu as dû rêver à tout ça mon garçon ! Va jouer dehors et ne pense plus à ça ».

Il garda ce lourd secret jusqu'au jour où il se rendit compte qu'il était cocu. Toutes ses souffrances refirent surface. Il crut qu'il devait absolument en parler à quelqu'un.  Il se mit à la recherche de la personne qui pourrait l'accueillir.

Après quelques tentatives de se confier à des amis, cette personne se présenta … est-ce un miracle pensa-t-il? C'était une femme … une spécialiste de la santé avec qui il espérait s'entretenir de tout. Mais bien vite, il déchanta. Elle n'avait ni le corps, ni le cœur et ni l'âme d'un homme. Elle ne connaissait que sa structure.

Un jour, il s'arrêta à mon bureau … Il avait besoin d'échanger, c'était mon ami ...

vendredi 17 décembre 2010

HELL KITCHEN … ALSO – VOL - I

J'ouvre mon poste de télé vers 17 h 00 et la première chose que je vois, un groupe de personnes qui s'émoustillent devant une tarte. Je sélectionne un autre canal … un groupe d'apprentis-cuisiniers qui se font injurier. Je tente un dernier essai sur mon canal ZESTE et là, une espèce de punk tente de nous faire croire qu'il va nous faire jouir avec son plat oriental … je choisis mes mots … une bouillie … dégueu.

J'entends déjà mes détracteurs … ouais … j'en ai, mais ils ne peuvent comprendre car, ils n'ont pas dépassé le stade du premier degré … enfinLa Fontaine dans sa fable dit d'eux : «  Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères et pauvres diables ». Ils ne font que du persiflage.

Revenons à ses émissions qui se passent aux quatre coins du monde … Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Australie, France etc …

J'ai vu dans l'une de ces émissions télévisées un groupe de personnes qui, dans un hangar où on devait sûrement garer des tanks ou des avions de combats, plus de 13 tables alignés les unes derrière les autres. Une étudiante en droit, un camionneur, une agente de police, une employée de banque et j'en passe devaient réaliser un pavlova … le fameux dessert pavlova.

C'était du meilleur et du pire. Les juges s'approchèrent avec une certaine autorité, mais l'un d'entre eux étaient effrayant avec son regard par dessous comme s'il devait deviser un coupable.

Chacune des pièces étaient … dégustéesaprès avoir été tailladées en morceaux qui se tenaient comme le roc de Gibraltor ou le Vésuve.

L'un après l'autre, les apprentis passent devant le tribunal et quand le verdict est rendu, ils se mettent à rire comme des fous ou à pleurer comme des débiles.

On ne donne que ce qu'on a. Voilà ce que je me suis dit après le choix des gagnants de la première ronde. Pour une pointe de gâteau, on fait le pitre … beau choix et au diable la gastronomie.

samedi 11 décembre 2010

RÊVERIE D'UN MOMENT


Il y a quelques jours, j'ai regardé un film qui me rappelait l'époque des dessins animés de Walt Disney. Le titre de ce film est HAPPY FEET. Je ne sais plus si ce film s'adresse aux enfants ou aux adultes.

C'est un film bien fait avec une histoire qui débouche sur une belle morale. Un film drôle qui se passe dans un endroit où le froid et la neige sont présents et forment l'univers d'une grande colonie de pingouins. Ouais, je sais … c'est un peu puéril, mais parfois il fait bon de se ramener dans un univers d'enfant.

Mambo, un pingouin excellent danseur un peu niais qui ne fait pas l'unanimité dans sa colonie, veut prouver aux dirigeants de sa communauté qu'il y a autre chose dans le monde. Évidemment, il est chassé de sa communauté au grand dam de Gloria qui semble l'aimer en secret. Je ne décrirai pas toute l'histoire, mais cela se termine bien.
Ce qui est fascinant dans ce film, C'EST LA MUSIQUE. Un concept surréaliste entraîné par un air de « boogie wonderland » tout à fait survolté … fascinant.

Pour vous faire goûter ce petit bout de film … j'ai ajouté cet extrait ….

LA VIE ... LA VIE


Le temps des fêtes, en est-il un ? Je me demande si ce n'est pas une période qui nous fait plus de mal que de bien. On dit que ce temps est un temps de réjouissance pour la famille et les enfants, mais quand les petits ne sont plus là parce qu'ils ont grandi et que les grands ne sont plus là … qu'arrive-t-il ?

Nos enfants ont appris à devenir grands, à être autonome, à vivre leur vie et à être bien avec leurs amis. Mais nos enfants n'ont pas compris que leur famille, c'est aussi leur parent. Dans le fond à quoi servent les parents tant et aussi longtemps qu'ils sont là. On sait qu'ils sont là, disponible et aimant. C'est lorsqu'ils ne sont plus là qu'on en a besoin.

Lorsque j'étais ado, nous avions une grande hâte à minuit le 24 décembre. Dans notre tradition familiale le début des festivités commençaient par des échanges de cadeaux, des câlins et des rigolades. C'était le début d'une fabuleuse nuit festive … une nuit digne des plus grandes familles de l'ère moderne.  Après les échanges de cadeaux s'étaient le repas.  Un repas remplissant une table qui nous obligeait à manger debout.

Alors que nous étions repus et que la table était « débarrassée » de ces plats, les parents s'installaient pour les jeux de cartes ou débarrassaient la place pour danser un « set carré ». Mes grands-parents savaient tous jouer d'un instrument de musique et la veillée commençait par une de leur toune préférée …

Et au milieu de la nuit, le gin aidant, les discussions vives débutaient. Les femmes sortaient de la cuisine et venait calmer ces messieurs. Et la musique recommençait.

Vers 5 ou 6 heures du matin, tout le monde se trainait vers une chaise berceuse, un fauteuil, un divan et certains s'assoyaient sur le plancher pour se reposer.

Après quelques temps, nous ramassions nos cadeaux et nos manteaux on se faisait brasser avec notre foulard. On braillait … on ne savait pas pourquoi, mais on braillait. Cela faisait du bien … Nos parents accéléraient le mouvement. On nous entassait sur le banc arrière de l'auto à commencer par les plus vieux et en finissant par les plus jeunes. On avait plus la capacité de brailler tellement le poids des uns et des autres étaient pressants … on manquait de souffle.

Arrivé à la maison, on se remettait à brailler et, dans l'espace de quelques minutes, nous entrions dans la maison, enlevions nos vêtements, faisions la ligne pour la salle de toilette, défaisions notre lit et nous étions couchés. Comme nos parents, nous nous disions … il était temps.

Malgré une maison s'en dessus dessous par notre retour, on fermait les rideaux de la chambre et c'était à notre tour de se coucher. 

Mais nos parents étaient là et nous étions en sécurité ...

dimanche 5 décembre 2010

NE RIEN AVOIR ET DONNER


C'était un 24 décembre, un soir de fête pour tous les chrétiens de cette terre. Un ami de la famille arrive vers minuit avec son violon et son unique costard des fêtes. Il vient nous faire danser et chanter pour la nuit.
Cela fait quelques années que cet ami du père de famille vient animer cette douce nuit. Une nuit de cadeaux pour les enfants dont les parents n'ont aucun soucis financier. Pendant toute la nuit, le musicien s'agite parfois debout d'autres fois sur sa chaise avec son violon magique. Chacun l'écoute ou danse avec plaisir et surtout souhaite que cela dure toute la nuit.

Au petit matin, il repart fatigué avec son violon et son sourire sans que personne ne sache d'où il vient et ou il va.

Un soir de Noël, il n'est pas là. Noël n'est pas pareil. Cette nuit là n'est plus une nuit aussi douce. Un peu d'inquiétude et de tristesse nichent au fond du cœur des grands et petits de cette famille aisée. Ou est celui qui nous divertissaient tant ?

Le lendemain , le paternel veut savoir ce qui se passe et décide de trouver notre violoniste. Après quelques recherches, il réussit à trouver le lieu de résidence de celui qu'il croyait connaître. Une masure dans une pauvre petite ville avec une mauvaise réputation apparaît dans le champs de vision du paternel et son fils qui l'accompagne.

C'est une maison lambrissée de papier noir vieillissant et ornée de portes et fenêtres qui n'ont plus l'âge vivre. Il frappe à la porte et voit paraître notre amuseur sans costard. Avec son sourire habituel, il fait entrer ses visiteurs. L'intérieur de la maison est couverte de carton ondulé et de papier journal posés avec soin et, dans la pièce du fond … une femme tient dans ses bras un bébé naissant.

Notre musicien présente sa femme et son poupon qui est venu au monde la nuit de Noël. Voilà la raison de son absence. Auparavant, il laissait sa femme seule la nuit de Noël pour jouer et chanter chez cette famille aisée. Mais cette année, il devait donner à sa femme et son nouveau né ce qu'il a de plus cher … son temps. Le paternel et son fils sont repartis songeurs ... mais eux qu'avaient-ils donné ?

On donne mais est-ce toujours ce qu'on a de plus précieux? Les démunis ont besoin d'une attention constante et pas toujours intéressés. Chaque jour, cela doit être Noël car, Noël doit nourrir le corps, le cœur et l'âme …

Adaptée d'une nouvelle télévisée de Claude Jasmin, écrivain.

mercredi 1 décembre 2010

LE PEUPLE ... CONNAÎT PAS


Sommes-nous devenus paranoïaques ou fragiles aux allégations de corruption ? Est-ce que l'on se laisse trop influencer par des apprentis journalistes qui seraient prêts à donner des pots-de-vin à leur employeur pour écrire.

Dans le but évident de faire reconnaître leur talent, ils manient la démagogie et la veulerie sans ménagement puisque c'est le résultat qui compte … leurs réussites personnelles.

J'avoue que je commence à être écœuré des condamnations sans procès que l'on fait dans presque tous les médias. C'est la seconde fois que je m'élève contre cette attitude dégradante pour la profession de journaliste ou devrais-je dire des improvisateurs.

On est revenu au temps du « far west », de la révolution, des émeutes et de la guerre et les exemples sont multiples. Ce qui est le plus étonnant, c'est que cette tendance agressive s'accentue au fur et à mesure que l'on semble vouloir évoluer chez cette profession.

Est-ce que les journalistes prennent le peuple pour des idiots ? Je crois que oui mais ils commenceront bientôt à subir le verdict du peuple, le rejet de leurs médias. Les journalistes quémandent le respect, mais ils sont incapables d'en avoir pour l'être humain.

C'est la seconde fois que je m'élève contre ces gens parce que je suis outré de voir leur manque de rectitude. Il condamne le monde des professionnelles et font pire qu'eux. 

Il est demandé aux journalistes selon leur code de déontologie d'avoir conscience de ses responsabilités sociales et politiques vis-à-vis de la société, de posséder une pensée logique et analytique, de disposer de créativité ainsi que d'avoir le sens des contacts humains.

Il y a quelques journalistes qui travaillent en ce sens, mais dans l'ensemble il s'agit d'une profession gangrenée où ce n'est plus de rapporter les faits qui demeurent l'essentiel, mais les opinions … leurs opinions. Rapporter les situations scabreuses, j'en suis, mais salir pour salir … non merci.

La prochaine fois, …

dimanche 28 novembre 2010

OH ... NOSTALGIE - VOLET II


Je crois que ce qui est important dans la vie, ce sont les événements qui l'accompagnent. Noël en est un qui se transforme d'année en année, mais qui demeure toujours la fête par excellence.

Monter un arbre de Noël avec la marmaille, c'est le début de ce que l'on appelle, la période des fêtes. Quel rituel ! Lorsque mes enfants ont eu l'âge d'accrocher une boule de Noël sans l'échapper, ils ont commencé à garnir cet arbre devenu féérique.

Ce que j'ai le plus affectionné, c'est de mettre en place la crèche de Noël avec les jeunes. Chacun veut déposer une statuette ou un santon dans une petite cabane de bois ou sur un lit de branche de sapin. Bien souvent, ils se dépêchent d'en quérir un deuxième, puis un troisième pour s'approprier l'appartenance de la cabane.

Les boules, les glaçons, les guirlandes, les cheveux d'anges, les lumières et la neiges artificielles ... on en fini plus d'en ajouter.  L'ultime démarche, c'est l'ange sur la cime de l'arbre. Avec l'ange, l'arbre est complet, protégé des mauvais augures et surtout, il veille sur nous selon la croyance populaire.

Dans le fond, la marmaille n'est intéressée que par ce qui va garnir le pied du sapin, LES CADEAUX. Je trouve effectivement que le sapin est plus beau avec ses cadeaux.

Pour ajouter de la fébrilité à la fête, les cadeaux étaient toujours déposés au moins une semaine avant la fête. Les instructions suivantes étaient données : «Soyez sages sinon nous enlevons un cadeau au délinquant … ouf». Quelle tragédie, mais cela n'arrivait pas car, c'était une des périodes de l'année dès plus tranquille.

Mon cadeau à moi, c'était la musique de Noël et l'une de celle-là était chantée par Wham, Last Christmas. Tout le monde se souvient de Wham et de Georges Michael pas celui d'aujourd'hui, mais celui des années 80.

Je vous en fait cadeau; c'est une musique douce que chante aussi Hilary Duff avec beaucoup de douceur.

mercredi 24 novembre 2010

AVE IMPERATOR MORITURI TE SALUTANT - Vol. II

Je n'en reviens tout simplement pas ! Les bulletins de nouvelles de toutes les chaînes de télé et de la presse … la radio, ça ne vaut même pas la peine d'en parler … se font un malin plaisir de montrer les fesses des politiciens qui se font prendre les culottes baissées.

On en est rendu au point d'essayer de trouver de l'acné sur les fesses des membres des … parties … politiques … ouch … Il est vrai que les partis politiques font tout pour se faire remarquer, mais je ne sais pas ce que ces parties cherchent. À mon avis, je crois que cela va se retourner contre eux tous.

Un nouveau parti politique va naître et ils auront la voie libre. Le déblayage sera fait parce qu'un parti au pouvoir maintient à tort ou à raison une ligne de travail et parce que les partis d'opposition déchirent leur linge sur la place publique . L'électorat en a ras le pompon et n'a plus de respect pour les politiciens.

C'est curieux qu'un membre d'un parti politique qui en a accusé un autre, soit accusé à son tour. Du même souffle le chef du politicien qui accuse, mentionne de l'autre côté de la bouche que son député n'a pas a être jugé puisqu'il n'a pas été condamné.

Heureusement, les éditorialistes commencent vraiment à se questionner sur les solutions que certaines personnes exigent. Le courant change et je suis au petit oiseau parce que tout ce beau monde sera remplacé par un nouveau parti.

La vie est belle … ceux qui vont vous faire mourir vous saluent ...

dimanche 21 novembre 2010

OH ... NOSTALGIE


Il m'arrive de temps à autre de faire la lecture des faits divers sur des sites internets. Aujourd'hui c'était sur YOU TUBE. J'avoue que ce n'est pas ma tasse de thé, mais j'ai eu du plaisir à revoir une chanson de mes vingt ans … GREASE.

Cette chanson est interprété par Franki Valli et les Commodores. Quelle époque! Franki Valli faisait fureur aussi avec les Four Seasons. Ouais, je sais … je suis vieux, mais ne vous méprenez pas je ne suis pas sénile. À l'époque des Four Seasons, nous étions une bande d'étudiants qui faisaient la fête le samedi soir dans une salle que nous avions réservée quelques semaines auparavant.

Nous avions habit avec pantalon « éléphant » … ouach … et chemise blanche avec cravate quasi dénouée. Les cheveux lissés avec du « brylcream » plein la tête, nous faisions les jars. La majorité des gars avait des souliers bien ordinaires mais moi j'aimais les bottes … Pour en avoir, je prétextais que j'avais froid au pied. Même si je travaillais en même temps que mes études, mes parents ne voulaient pas que je fasse des dépenses excessives.

Chaque semaine, nous changions de lieu de rencontre. Nous étions une centaine de gars et de filles … eh oui, rien de moins … à se suivre comme cela avec notre groupe musicale ou notre DJ. Je me souviens de ces danses surtout les « slow » … hum … je me demande comment il se fait que tout ce monde … enfin presque … étaient encore vierge ou joseph durant tout ce temps.

Nous étions organisé et nous avions des règles … Attention aux filles, aux alcools et à la police.
Puis un jour sans s'en rendre compte, tout ça a cessé. Chacun est parti de son côté. Quelques-uns se sont revus, mais sans plus. Nous passions à autres choses, nous grandissions en âge, en sagesse et en grâce … pour ceux qui se souviennent. Ouais pour ceux qui se souviennent pas, cela est devenu en … graisse …

Aujourd'hui, je me souviens et ça me fait du bien … ça me tente de vous faire écouter quelque chose que j'aimais … allez hop cascade …

mercredi 17 novembre 2010

NUMÉROLOGIE … MON AMOUR


Dernièrement, un ami m'appelle pour me dire que cette année, sa date anniversaire de naissance a une résonance particulière avec son nom lorsque l'on additionne séparément les deux espèces. Bon, ça y est … il va se mettre à faire de la magie ! Son « aura » serait passé de la couleur « x » à la couleur « y » après avoir fait la somme de ces calculs … qui dit !

Les « spécialistes » de la numérologie prétendent que cette science serait un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l'attribution de propriétés à des nombres. L'une des origines de la numérologie serait une technique traditionnelle de recherche faite dans le judaïsme et la Kabbale.

Chaque lettre aurait une valeur numérique et une fréquence vibratoire. Dans l'alphabet francophone, il y a donc 26 lettres auxquelles on peut donner une valeur.

Ceux qui pratiquent une technique de divination basée sur les nombres de 1 à 9 seraient des arithmanciens ou arithmomanciens. Cette pseudo science consisterait à transformer le prénom et le nom des gens en une suite de chiffres pour obtenir ce qu'on appelle le nombre d'expression, le nombre intime et le nombre de réalisation.

Mes recherches personnelles … m'amène dans l’univers de Harry Potter où l’arithmancie est une option enseignée par le Professeur Vector. Les élèves de l’école de Poudlard peuvent choisir de suivre ce cours à partir de leur 3e année. Hermione Granger serait la seule personne assez brillante semble-t-il pour suivre ce cours, bien qu’elle méprise le cours de divination. En 3e année, les élèves doivent se procurer le livre « Numérologie et grammaire », obligatoire pour le cours l'arithmancie.

Selon mon interlocuteur, on fait un grand pas là. Le Talmud, la Torah, le Coran et qui d'autres … auraient des niveaux cachés de lectures qui nous permettraient d'atteindre la connaissance. Mais c'est quoi cette connaissance ? … Oups … sais pas !

Le risque de superstition … c'est comme l'amour, on peut y croire, mais comment vérifier?  Pauvre pétit dé moi ... dixit Sol ... je suis un craqu ... é

lundi 15 novembre 2010

ÊTRE SEUL - II

Je vois que mon blog précédent sur la solitude ... dérange ... et j'en suis heureux. D'abord, une mise au point: je ne parle pas de moi ... bon, un pas de fait ... mais bien des autres.

Le thème de mon blog est clairement établi et je n'ai pas changé. Je suis cynique mais positif.

Des amis, j'en ai et de bon en plus.

dimanche 14 novembre 2010

ETRE SEUL

Des célibataires de longue date par choix, des hommes et des femmes qui n'ont pas trouvé l'âme sœur, des femmes et des hommes rejetés par leurs familles et des personnes que la chance n'était pas au rendez-vous .

Être seul dans un appartement, ne rien dire, jeter un regard à la télé ou dans un bouquin, n'avoir personne avec qui discuter, est-ce le lot de tous ceux qui se retrouvent seuls ?

On regarde la page des journaux pour vérifier l'horaire télé, la publicité sur les cinémas ou une pièce de théâtre intéressante. Pour les adeptes de l'ordinateur, on cherche sur les sites de rencontre pour discuter avec les personnes qui accepteraient un rendez-vous. Mais c'est un jour de la semaine où personne n'est disponible.

Les femmes qui se retrouvent seules avec leur marmaille téléphonent à leurs amies ou amis et les hommes eux décident de boire une caisse de bière pour engourdir leur peine et oublier.

Être seul veut dire aussi être avec quelqu'un qui ne partage rien de notre vie même si cette personne partage notre appartement. Dans cet univers surpeuplé, les gens sont de plus en plus seuls. Ceux qui recherchent l'amour d'une autre personne qu'ils ne connaissent pas, ne rencontrent jamais parce que la solitude génère la solitude.

Alors, où allons-nous … que faisons-nous ?

Nous attendons qu'un événement heureux se manifeste. Nous espérons que la vie va se charger d'égayer notre existence, mais voilà nous attendons toujours et, un jour, lorsque nous nous regardons vraiment dans un miroir, nous voyons des visages vieillis à la peau flasque et ridé.

Le remède, il n'y en a pas … le remède, c'est d'accepter que nous avons des talents à faire connaître, que le monde est dehors le jour et qu'il faut sortir pour discuter avec quelqu'un qui partagera avec nous sa solitude.

dimanche 7 novembre 2010

VOYAGE SUR LA 802 – VOL. IV

C'est l'automne et il pleut … et c'est normal. Le conducteur de ma 802 semble être de mauvaise humeur … sa brasse dans son autobus qui semble toute neuve.

Les arrêts et les départs sont épouvantables. Tous les passagers se retiennent solidement avec un poteau (comme celui d'une danseuse), avec la poignée d'un banc, avec une ganse qui ne tient rien ou grâce à un autre passager assis confortablement.

Les arrêts sont des coups-à-coups que le conducteur donne allègrement sur la pédale de frein. Surtout lorsqu'il décélère, on s'aperçoit que les passagers et son véhicule vont en manger toute une ... Tout le monde se rend compte que nous avons à faire à un chauffard qui a vu « Clanche » récemment … C'est un film de fou avec un autobus azimuté … rien de moins.

Lorsque l'autobus redémarre après un arrêt, on sent que la pédale « est au fond » et puis elle va être là longtemps. La force G est devenue un véritable exercice de combat de l'homme contre la loi de Newton. « Que veut-il prouver » me dit un voisin ! « Je pense qu'il n'a pas eu son bonbon ce matin » rétorque ma voisine avec un sourire … euh … Ceux qui ne sont pas prêts à mourir ont la main sur la manette qui pourrait ouvrir la fenêtre en cas d'accident.

Un type s'approche du conducteur et on sent qu'il a une envie folle de … Tout le monde aurait le goût d'applaudir et même de demander un rappel. Mais non le passager sait vivre … lui …

Vive nos beaux voyages dans la 802 … des heures de plaisir.


jeudi 4 novembre 2010

CARDIOLOGIE … VIA LA 802

C'est la seconde fois que je vais à l'hôpital pour un examen coronarien. Chaque fois, j'informe l'équipe médicale que ma mère s'est trompé dans le cours de ma fabrication ... elle a placé l'artère de ma main droite sur le côté et non sous le poignet.

Cette artère est la porte d'entrée pour un petit voyage vers mon cœur qui commence à donner des signes d'inconfort. Donc, on vérifie l'état du réseau.

Pour y entrer, on me gèle en me piquant sous le poignet parce que l'on a rien compris et que l'on croit que je divague avec mes affirmations. Mais chaque fois, on se rend compte qu'il se trompe. Donc on recommence les piqûres. Seigneur, priez pour eux car il ne savent ce qu'ils font. Lorsqu'il me pique sur le côté, c'est comme s'il te piquait sur la racine d'une dent. Je n'ai que le goût de leur donner quelques bonnes gifles

Mais dans ce cas-ci, c'est un stagiaire étranger ... un étudiant spécialiste en cardio qui te fait la job. Vendredi, c'était un sud américain qui parlait le dialecte incas ... Je lui expliquais le problème, mais je crois que lui croyait que je voulais lui donner un cours de médecine.

Pour boucler le tout, on me demande de laisser la salle de chirurgie pour faire place à une dame qui entre pour le traitement d'un infarctus. En bon samaritain, je cède ma place la main gelé et la peau sensible parce que l'on m'avait peinturé les cuisses, «la chose » et l'abdomen avec de l'alcool. Un endroit frais rasé donc très sensible … Je suis brulé au sixième degré … j'ai mal, mais je marche jusqu'à mon grabat.

Après 30 minutes d'attente, on me demande de réintégrer la salle … à pied … rien de trop beau … et de m'étendre sur l'étal opératoire. Et le jeu recommence. On m'étend à nouveau de l'alcool en quantité industriel puis on me repique cette fois-ci du côté droit de la main … entre l'os et l'artère, je sens que l'on m'arrache les ongles puis on me coupe. J e-n e-m e-p e u x-p u … Je fais le pont comme un lutteur qui ne veut pas se faire coller les épaules.

Avec toutes ces bévues, j'avais des coupures profondes créées par un scalpel fou. L'une des coupures à refuser de cicatriser. Pendant près de 5 heures mon bras n'a pu bouger et toutes les deux (2) heures, on tentait de m'enlever des ty-raps qui serrait un morceau de styromousse et qui me blessait l'os du poignet. Chaque fois que l'on examinait le pansement en styromousse, le sang pissait d'un jet de 15 à 30 centimètres par battement cardiaque.

Bon je vais mourir, on me suicide … on m'a coupé le poignet. Le bras a servi à un apprenti qui m'a surement piqué avec un pic à glace avant d'entrée une canule.

L'infirmière tente un dernier coût d'éclat. Elle enlève l'objet de ma torture et elle m'applique une main délicate et bienfaisante sur mon poignet que je ne sens plus tellement. On l'a piqué, coupé et mis dans un presse jus. Et d'un coup, tout rentre dans l'ordre. Je me dis, ils ont un autre truc, je vais monter au bucher, c'est le dernier traitement, la dernière torture que je devrais endurer. Vive Jean d'Arc …

Mais non. « Rentrez chez vous » qu'on me dit « et surveillez la chose ». Si cette main infâme pisse le sang, revenez nous voir ou mourrez. Heureusement, tout semble rentrer dans l'ordre même si samedi et dimanche dernier, je ne pouvais me servir de cette main.

Ma main vengeresse était en piteuse état …mais elle est patiente

AVE IMPERATOR MORITURI TE SALUTANT - Vol. I


Pendant plus de huit (8) ans, j'ai été impliqué dans un parti politique du Québec et de façon plus importante pendant les quatres (4) dernières années.
Aujourd'hui, je regarde l'agir de la coterie qui composent ces partis et je me questionne sur nous qui devons subir certains d'entre eux. « Salut empereur ceux qui vont … devoir se faire mourir ... te saluent » … adaptation personnelle.
Le respect n'existe plus et la démagogie règne en maître. Que l'on dise n'importe quoi, l'important est de miner la crédibilité de l'autre. La gauche gauche est vraiment gauche.
La plèbe peut bien être mêlée. On manipule tout et croit que le peuple ne comprendra pas. Ce qui est déplorable, c'est que le petit peuple ne souviendra pas des perversités de son parti lors des élections. Pourquoi ? Parce que le bon peuple a une mémoire de six (6) mois maximum.
Aujourd'hui, nos représentants crient comme des putois qui ont le petit orteil pris dans un piège à ours. Je suis sûr qu'ils croient que cela va faire son effet … Ah! Ha! … Ben non ! On rit de vous car, vous êtes notre festival « juste pour rire ».
En fait, on ne croit plus personne … Malheureusement, on a jamais appris à voter puisque l'on vote toujours contre un candidat!

mercredi 3 novembre 2010

YAVWEH OU ALLAH


Je me rends compte que j'ergote sur beaucoup de choses. Suis-je devenu débile pour discourir sur tous les événements qui me touchent ? Certainement pas et ce n'est pas pour demain que je m'endormirai sans rien dire.

Le protestantisme, le catholicisme, l'islamisme, l'hindouisme, le paganisme (ouch) et bien d'autres « isme », ont toujours servi de prétexte aux personnes en mal de dominer. Les femmes et les enfants en particulier sont toujours au centre des règlements de comptes et même des massacres comme s'ils s'étaient porteurs de tous les péchés du monde.

L'inquisition, le talibanisme (pas dans le dictionnaire), l'islamisme et encore et encore ont fait payer ou font payer cher à celles qui sont les plus faibles le prix de leur pseudo crime. La même offense des femmes est toujours plus « grave » que celle des hommes. C'était comme ça, il y a 2000 ans, comme cela il y a 1000 ans et encore comme cela aujourd'hui.

En preuve, Sakineh Mohammadi-Ashtiani, mère de famille de 43 ans, a été condamnée à mort en 2006 pour adultère. Un jugement l'a condamnée à la pendaison pour son implication dans le meurtre de son mari et un autre à la lapidation pour d'autres charges d'adultère. La première condamnation avait été commuée en appel en une peine de dix ans de prison. Mais la condamnation à la lapidation a été confirmée en 2007 par la Cour suprême.

Si c'était un homme, il aurait eu une peine de prison, mais parce que c'est une femme, on la condamne non pas pour le meurtre, mais pour l'adultère. Doit-on comprendre que les hommes sont supérieurs aux femmes … hum … bandes d'ignare ! Et dire que les juges adorent le même Dieu que nous …

Je crois que Dieu s'est incarné en un homme. Je crois aux messages d'accueil qu'il nous a laissé envers les autres puisque les autres en définitive … c'est nous. C'est un message plus humain car, ne nous a-t-il pas dit comme premier message … de nous aimer les uns les autres ! Cela veut dire aussi nous respecter ...

dimanche 31 octobre 2010

SACRÉ ARISTOTE

Dans son livre premier sur la politique, Aristote dit : « La première société se forme de deux individus, qui ne peuvent exister l'un sans l'autre, ce sont l'homme et la femme. Il ajoute : « La seconde société se forme entre deux individus que la nature a faits, l'un pour commander, l'autre pour obéir. Ils se réunissent pour leur mutuelle conservation. »

Et moi qui se demandait pourquoi était-ce si compliqué de vivre en société ?

Sacré Aristote! Il n'aurait jamais écrit son premier livre s'il avait su qu'un couple sur deux se sépare, que les associés d'entreprises essaient de flouer le partenaire ou que les chefs d'état souhaitent la séparation du patrimoine d'autrui.

Le jardin du voisin est toujours plus vert, son véhicule automobile est toujours plus beau, la maison du copain est plus somptueuse et sa femme est plus jolie que la sienne. Nous sommes des éternels insatisfaits et nous cherchons continuellement le bon, le beau et le parfait.

Malheureusement, les perfections sont des monstres et personne n'aime les monstres.


SÉANCE DE MAQUILLAGE DANS LA 802

Il est 8 h 20 et j'attends mon autobus ... la 802. Nous sommes deux personnes plantés là, comme des piquets de clôture à surveiller notre transport. La femme à côté de moi semble impatiente et, pourtant, l'horaire est inscrit sur la face de l'abri.

Elle arrive la belle … on s'assoit en vitesse parce que le chauffeur semble irascible ce matin. C'est à croire que tout le monde n'a pas eu « une bonne nuit ». La nouvelle passagère met son sac en premier sur le siège voisin et, puis, dépose sa bourse sur ses genoux. Elle se dépêche de l'ouvrir et en sort, sa poudre de talc et une brosse qui a l'air beaucoup plus du blaireau du peintre. Avec la vitesse de l'éclair, le spectacle commence.

Je ne comprenais pas le pourquoi de cette hâte jusqu'à ce que le chauffeur d'autobus démarre. Il n'y va pas de main morte et pousse à fond l'accélérateur de son gros diésel. Le départ est sec et brutal. Mais notre peintre malgré la secousse commence à se saupoudrer le visage avec son blaireau et tout cela, sans bavure. Une véritable artiste cette dame … tout bouge sauf sa tête et sa main.

À la manière d'un policier scientifique qui se prépare à découvrir une empreinte, elle fait virevolter son blaireau tant sur la petite boîte de talc que sur son visage. À sept reprises, le manège recommence et lorsque la phase I est terminée, on passe à l'étape II … les yeux. Ah, … le fameux miroir de l'âme, enfin, qu'on dit !

Malgré un chauffeur qui continue d'être notablement fou, elle ouvre une seconde boîte qui contient un petit pinceau, un fard, une brosse, une nouvelle poudre et le célèbre « eye-liner». Encore une fois d'un geste à la volée, elle applique le fard à paupière. On dit que pour agrandir le regard, rien de tel qu’un trait d’eye-liner au ras des cils supérieurs. Encore faut-il savoir le réaliser sans s’escrimer au dire du site web « Fémina ». La main appuyée sur la joue et le crayon dans les mains, elle trace d'un jet, un trait noir qui commence à lui donner ce regard dévastateur.

Une nouvelle boîte contenant bâton, crayon, glossy (je me suis culturé) et pinceau remplissent un réticule (et non un ridicule) dont la fermeture éclair commence à céder sous le volume. Un premier tour de crayon pour limiter l'étendue du rouge à lèvre est appliqué malgré les départs et les arrêts du dangereux chauffeur qui ne change rien à sa conduite. Pas un seul faux pas de l'artiste.

A la façon d'un Michelangelo, elle tient son bâton de rouge avec fermeté mais, la douceur du geste laisse voir de la féminité jusqu'au bout des doigts. Elle parcourt d'une commissure à l'autre la largeur de ses lèvres … que j'aime bien.

Cela fait déjà 12 minutes que le chauffeur me brasse le derrière et que la dame au maquillage m'agace le pompon … je suis épuisé. Je me demande à quoi tout cela sert puisque dans la soirée, elle devra tout enlever. Enfin, il y a surement quelqu'un qui y trouveras son plaisir !!!

samedi 23 octobre 2010

ANNA ET KRISTINA


Un désastre ... Anna et Kristina de mon poste télé ZESTE viennent de faire la critique du livre Recettes Express de qui ... oui ... ma NIGELLA.

En ouvrant mon poste télé, je vois ces deux déesses tenter de faire quelques recettes de ... ma NIGELLA. De quoi me faire tomber dans une profonde dépression car, ce sont mes deux émissions favorites.

Voici comment ça se passe. Ces deux femmes prennent un livre de recettes d'auteur connu, réalisent quelques recettes et invitent un chef cuisinier à venir déguster le produit fini. Elles prennent la journée pour concocter les plats choisis car la préparation se déroule devant nous. Après son arrivée à une heure fixée, le chef vient juger la « chose » sans réserve et parfois sans vergogne, les plats en question.

J'ai eu le choc de ma vie lorsqu'elles ont dit que le livre n'était pas recommandable et même qu'elles ne l'achèteraient pour aucune considération.

Je suis est entré en mode stase. Mon idole vient de se faire déclasser par Anna et Kristina. J'ai toujours cru que Nigella était une cuisinière qui n'avait aucune compétition. Il semble que ces recettes sont sans odeur, sans saveur et nulles.

Je me dis qu'elles sont jalouses ... oh ... ces deux filles. Ce diable de cuisinier a osé apporter un Chianti ... et même à 26,00$, il est ordinaire.

Pour revenir à cette émission, ma NIGELLA s'est fait littéralement ramassé comme du poisson pourri. Un véritable carnage ou déchirement ... surtout quand les animatrices nous plaisent et nous retiennent jusqu'à la fin de l'émission. Je suis bouche bée ... C ... D ... E ...

OK c'est fini, je vais m'en sortir...

jeudi 21 octobre 2010

LES JEUNES CULOTTÉS DE LA 802

Depuis quelques années, les fabricants de jean (lire jin … hum) ont élaboré une mode chez les ados et jeunes adultes. Les-fonds-de-culottes-aux-cuisses.

La première fois que j'ai vu ce style de vêtement, mon réflexe a été de dire que nous allions avoir des scènes d'exhibitionnismes. Pas du tout, les jeunes culottés … imaginatifs … se sont mis à marcher comme si les délais pour se rendre à la salle de toilette étaient expirés.

Mais cette pensée m'est revenu lorsque j'ai vu entrée cette semaine de jeunes culottés dans ma 802. Les uns après les autres, ils ont pris d'assaut l'allée centrale de l'autobus. Les jambes écartées comme si le délai était toujours expiré, ils prirent la largeur de cette allée pour saisir un siège complètement à l'arrière du véhicule.

Ils accrochèrent la presque totalité des passagers. Les pieds écrasés, les genoux frappés et des bras repoussés furent témoins du passage des jeunes culottés. Mon voisin dont les pieds reposaient sur une marche eu tout juste le temps de les croisés pour ne pas se les faire aplatir. En me regardant, il esquissa un sourire mais l'un des jeunes qui l'avait vu, lui dit : «Eh man, oui toé, tu ris tu de moé? ». Mon voisin haussa les épaules et se replongea dans son journal.

C'est d'une telle pitié que je me demande qui est en train de faire de nos jeunes adultes des bouffons de la mode! Pour la première fois, je n'ai pas trouvé mon voyage agréable dans la 802. On a réussi à ridiculiser ces jeunes et leur enlever toute la masculinité d'un vêtement qui commence beaucoup plus à ressembler à un kimono avec un obi lâchement attaché


lundi 18 octobre 2010

AIMER VOUS LES UNS LES AUTRES

Je crois avoir froissé beaucoup trop de gens pour conserver mon commentaire sur «Aimer vous les uns les autres». C'est pourquoi, j'ai enlevé ce commentaire par respect pour tous les gens qui lisent ce blog.

Avant de clore, je continue tout de même de croire que le message du grand prêtre, n'est pas livré par les bons messagers.

Gare à vous messagers ...


vendredi 15 octobre 2010

LE PRIX DE LA LIBERTÉ


À ceux qui croient que nos soldats sont en Afghanistan pour les fantaisies du gouvernement, voilà un exemple qui justifient leur présence auprès des femmes et des enfants torturés par leurs congénères.

Aujourd'hui âgée de 19 ans, cette femme qui a été punie pour avoir quitté le domicile conjugal a été capturée après avoir fui son mari, qui la battait et à qui elle avait été donnée à 16 ans. Un tribunal taliban l'a condamnée à se faire couper le nez et les oreilles, une sentence exécutée par son mari.

Pauvres protestataires de la rue de grandes capitales qui demandent le retrait des soldats, ces défenseurs de femmes torturés par des sectaires sadiques.

Pauvres protestataires d'organismes pour la défenses des femmes et des enfants qui demandent le retour des soldats à leur mouman, ces enfants qui ont 35 ans.

Pauvres protestataires d'associations qui se prononcent contres les hommes et les femmes qui vont porter dans ce pays l'éducation aux femmes qui n'ont pas peur de lutter pour leurs droits à elles et leurs enfants.

Pauvres protestataires, le peuple vous à juger ... peser ... et vous ne valez pas un sesterce.

Cette image et bien d'autres proviennent du magazine Times.

jeudi 14 octobre 2010

LA SÉDUCTION FÉMININE VIA LA 802

Nous, les hommes avons bien peu d'expérience sur la séduction féminine. Nous voyons que les apparences de la séduction féminine mais, il y a beaucoup plus que cela.

Nous avons appris de « nos mères » que nous devions avoir une attention bien particulière pour ces êtres apparemment faibles. D'ailleurs, nos mères usaient de leurs prétendus faiblesses pour nous imposer les règles de la maison. Chercher dans votre mémoire ...

La séduction féminine m'a toujours fasciné parce qu'elle se transmet de mère en fille. Bien sûr, l'exemple demeure la base de la formation mais, nos mères vont les mettre en garde contre nos astuces qui sont très primaires, faut se le dire. Dès leurs premières menstruations, on leur apprend qu'elles sont maintenant des femmes et qu'elles viennent d'acquérir un pouvoir.

Leur corps se transforment et avec cela l'habillement. Les souliers a talons hauts en remplacement des souliers à talon plat, les culottes variées du type capris, bermudas, short ou jeans serrés, les sous-vêtements de couleur blanche, rouge, bleu ou noir sous forme de string ou slip, des soutiens-gorge aux couleurs variés demi-buste, balconnet ou bonnet, des chemises ou gilet ajustés et, enfin, des rouges à lèvres, des couleurs capillaires ainsi que des fars aux couleurs de l'humeur. Oui, j'en ai oublié mais, je suis en train de brailler.

En attente de ma 802, j'ai épié ces femmes qui, en voiture ou à pied, ont des techniques fascinantes de séduction.

Du coin de l'œil et sans trop tourner la tête, les femmes balaient subtilement les alentours comme un radar pour trouver le candidat potentiel. Vous allez me dire que les hommes sont comme ca, oui, c'est vrai mais, notre balayage relève plus de la tête de linotte.

Quand la proie a été cadrée, elle envoie des messages subliminaux ou télépathiques. Un sourire furtif, la main dans des cheveux qui retroussent une mèche sur l'oreille, un geste arrière de la tête, des fesses qui se connaissent … excusez, c'est Passe-Partout … laissons le désir s'enraciner.

vendredi 8 octobre 2010

LA COMPLAINTE SANS ISSUE

Bientôt 10 ans que tu es parti. Dans les premières années de ton absence, j'ai tenté à quelques reprises de communiquer avec toi. D'abord, pour t'exprimer mes excuses, puis pour te souhaiter Joyeux Noël, Bonne Fête Pâques, d'heureux anniversaires, enfin toutes les occasions qui m'apparaissaient la bonne.

Le temps a passé et mes messages sans réponses, ce sont espacés pour en arriver à ne plus rien t'adresser. Depuis quelques années, je n'ai plus rien de toi. Il ne me reste plus que ce visage d'enfant de trois ans qui aimait se baigner avec moi. Il me demandait continuellement de lui faire faire des culbutes dans la piscine. Ces cheveux blonds et drus doublés de son éternel sourire le rendait charmant et attachant.

J'espère que l'enfant que j'ai eu as vieilli, as grandi et es devenu un adulte que je ne connaitrai pas. J'aurais voulu lui dire que j'ai souffert quand il m'a ignoré alors que je pensais être prêt de lui, mais je me suis trompé. Malgré toutes les fautes qu'un Père peut commettre, il est un être humain avec plein de défauts, mais aussi plein de qualités comme toi.

Aujourd'hui, je me dis : « Mon fils est mort ». Il as sali ma mémoire parce que ceux qu'il croyait ses amis me crachent maintenant au visage. C'est le feu qu'il as mis entre nous et qui ne pourras plus jamais s'éteindre qui m'a sentencié pour la prison à vie.

Toute notre vie, nous avons des moments de joie, mais aussi des moments de tristesse. Ces moments nous amènent à nous interroger sur notre existence . Ces questions qui nous rongent et nous font poser des questions sur le pourquoi des choses.

Qu‘est-ce que la vie pour lui finalement ? . Est-ce la douleur, la tristesse, le plaisir du mal ou le bien-être, la gaieté, la paix ? Je crois que c'est souvent ce que nous pensons, quand nous n'avons pas de réponse à notre existence.

Dale Carnegie dit ceci : « Au lieu de condamner les gens, essayons de les comprendre. Essayons de découvrir le mobile de leurs actions. Voilà qui est beaucoup plus profitable et plus agréable que de critiquer, voilà qui nous rend tolérants, compréhensifs et bons. »

Tout savoir, c'est tout pardonner. Dieu lui-même ne veut pas juger l'homme avant la fin de ses jours. De quels droits le ferions-nous?

Ce qui compte ce n'est pas ce que vous savez sur quelqu'un, c'est ce que vous ignorez ...

mardi 5 octobre 2010

MARIE-NOELLE, LA CHANTEUSE

Ce n'est pas de moi dont je vais vous parler, mais de Marie-Noëlle, la chanteuse et la fille de mon ami Paul. Dimanche dernier, je me suis rendu à la Chapelle de Québec (facile à trouver sur le web) pour entendre la fille de mon ami.

Dès le début, sa voix m'a impressionné, mais surtout charmé. Elle a une voix qui se situe entre celle de Barbara et Eliah Kamiya (jazz). Une voix radiophonique comme on semble dire dans le jargon du milieu culturel.

C'est le genre de voix que j'écouterais dans ma voiture pour un long voyage afin de le rendre agréable. Dans son blog (à voir), elle parle de la belle expérience qu'elle a eu à la Chapelle, mais je crois que c'est l'auditoire qui a eu cette belle expérience.

Je ne connais pas Marie-Noëlle sauf que nous sommes des blogueurs ''associés'' et je peux dire qu'elle a une plume qui vient nous chercher. Sa composition Funambule est à entendre et il ne faut pas se priver de la voir lorsqu'on en a la chance.

Au vertige qu'elle prétend avoir eu sur la scène, je lui rappelle ce que le groupe AARON chante dans une de leur chanson du disque U TURN :

Lili, take another walk out of your fake world

please put all the drugs out of your hand

you'll see that you can breathe without no back up

so much stuff you've got to understand

Il mentionne dans une interview que : « Le fait d’être deux nous a permis de désamorcer pas mal de peurs. De relativiser les choses. Nous n’avions pas prévu que nos vies prendraient cette route ».

A la fin du spectacle, j'ai su que je venais d'entendre un beau talent.

dimanche 3 octobre 2010

SANS ANNIVERSAIRE

Dans quelques semaines, ce devrait être mon anniversaire de naissance. Une année de plus. Non, personne ne saura mon âge parce que l'âge a tellement peu d'importance. C'est ce qu'on a dans la tête qui fait que nous soyons âgés ou pas.

Je me demande si la vie n'est pas comme le patinage artistique. On saute sur glace et on essaie de faire la meilleure performance possible … le saut de valse, l'axel, le bouclé, le salchow, le lutz et plus … Lorsque c'est terminé, on nous applaudit ou on se fait huer et pourtant, on y a mit toute notre âme.

On fait des gestes d'éclat ou des erreurs de parcours qui stigmatisent peu ou beaucoup notre entourage. Même si nos intentions sont nobles, on est toujours tributaire de ceux qui nous regardent. On se souvient beaucoup plus de nos erreurs que du reste. Peut-être parce que l'on veut être parfait. Nos proches veulent que nous soyons sans défaut mais, si nous étions parfaits nous n'aurions pas besoin des uns ou des autres.

Je ne fêterai pas. Ceux qui me sont proches ont oubliés ou bien, ils sont occupés. Ça n'a pas tellement d'importance car, on fait un pas de plus vers la mort. Ce qui devient plus important, c'est le cadeau de la vie que l'on peut donner à d'autres. Ce cadeau prend beaucoup sens car, je passe des tests de compatibilité pour une greffe de cellule souche qui pourrait aider ma sœur.

Elle aurait encore beaucoup plus de temps devant elle …que moi.

samedi 18 septembre 2010

EN ATTENDANT LA 802 - Partie II

L'an passée, je racontais à l'une mes amies une situation loufoque qui m'est arrivée en attente de la 802 et comme elle s'est marrée alors je vous raconte. Je sortais d'un centre commercial quand je me suis rendu compte qu'une grosse et très grande femme marchait à mes côtés.

Elle devait mesurer plus de 2 mètres et son poids était surement au-dessus des 125 kilo. Tout un morceaux de femme (le dico me dit de ne pas mettre "pièce"). Ses bras avaient la grosseur de mes cuisses et pour ses cuisses, je n'ai pas trouvé de référence. Pourquoi ses cuisses, parce que sa robe n'était surement pas assez grande ou vaste devrais-je dire pour tout couvrir.

Nous marchions quasiment côte à côte sur le terrain de stationnement, mais mal m'en pris, j'ai ralenti le pas afin qu'elle me distance, car elle venait de me demander si j'allais bien. Pas de réponse de ma part. Aussitôt dit, aussitôt fait, elle prit une bonne avance sur moi, car avec les enjambées qu'elle avait, tout fut facile.

J'aurais brailler lorsque je me suis rendu compte qu'elle se dirigeait vers le même arrêt d'autobus que moi. Catastrophe : « Est-ce qu'elle va attendre en même temps que moi la fameuse 802 ? ». Effectivement, elle s'arrêta et à ma grande stupéfaction, elle s'est assise sur le bord du trottoir. J'ai figé en plein milieu de la rue.

D'un pas lent et léger, je me suis approché de l'abri. J'avais l'air d'un espion.

Toujours assise sur son trottoir, elle prit dans sa bourse un paquet de cigarettes et des allumettes pour tirer une pof. Avec peu d'élégance, elle mit le tout en marche et remit dans sa bourse l'équipement du fumeur. Mais, ce manège me sidéra lorsque j'ai vu ses bras énormes couverts de poils disgracieux s'afficher tout près des bretelles de son soutien-gorge. Je me peux pu ...

Elle tira sa pof et demanda à son voisin l'horaire de la 802. Aussitôt, qu'elle ouvrit la bouche, je me suis mis à rire, mais à rire comme cela ne se peut pas. Heureusement, j'étais derrière l'abri. Elle avait une voix gutturale comme j'en ai rarement entendu même chez un homme.

Pis là, je me suis posé toutes les questions possibles, mais la seule réponse fut : « Tu restes à l'abri derrière l'abri, pis tu pognes l'autobus qu'elle ou il ne prend pas ».

vendredi 17 septembre 2010

LE SMOOTH JAZZ ET MOI

J'ai les écouteurs sur les oreilles et j'entends Eliane Elias me chanter … Call me. Et oui, je suis un irréductible amateur de smooth jazz. Une musique envoûtante qui nous transporte dans une espèce de nirvana indescriptible

Le smooth jazz nous entraine dans les sonorités du jam et les influences de la musique soul, funk et pop. Il est instrumental ou chanté avec la rythmique d'une batterie, d'une basse électrique, de synthétiseurs et un ou plusieurs instruments solistes.

Comment ne peut-on pas aimé Lauren Wood, Lisa Hilton et Leah Kamiya qui ont une voix qui se marie autant avec la pluie que le soleil ou les érables rouges d'automne que les lilas du printemps. Bien oui, sans être un grand romantique, je suis tout de même un visuel qui essaie d'être un auditif.

Si vous voulez vous assoupir dans un fauteuil berçant et un verre de vin sur votre table à café préférée, mettez votre ampli « au boutte », répandez-vous sur ce fauteuil et fermez les yeux. Il faut se laisser transporter par Anita Baker et Carol Duboc.

Je reconnais que les chanteuses expriment beaucoup mieux cette musique. Par contre, les hommes sont passés maître dans l'art de l'instrumentation soliste et leurs vibrations sonores sont aussi fortes que la voix des femmes.

Douce soirée, mettez votre kimono et ne serrant pas votre obi, surélevez vos pieds et regardez le plafond ….

LA PLÈBE ET LA COTERIE

Je ne suis pas une personne assidue des commissions d'enquête politique comme celles que nous subissons à vrai dire. Non pas que je n'y aie pas un certain intérêt mais, je suis déçu du temps que l'on accorde au mensonge et à la vérité en même temps.

Dans une autre vie, j'ai côtoyé presque tous ces gens. Certains ont un code d'honneur et s'acquittent de leur tâche avec foi et zèle.

Ce qui me choque dans tout cela, c'est que ceux qui crient haut et fort contre la tricherie, le faux, la collusion et l'erreur connaissent depuis très longtemps les façons de faire de la coterie politique.

Le pire, c'est le peuple, la plèbe qui est au centre de tout cela et qui doit se faire une idée entre deux parties qui manient le glaive avec une dextérité à faire peur. Mais au fond, est-ce que la plèbe assise dans l'arène espère du pain et des jeux ? Diantre, je m'y perd … !!!


Comment faire contre ceux … nos crieurs professionnels … qui m'annoncent dans les médias que les uns et les autres sont menteurs … « Diable » dit le plébéien : « suis-je un idiot pour me faire dire l'opinion que je dois me faire !».

Non, vous n'êtes pas des idiots, vous êtes tout simplement entourés de crieurs qui ne donnent que leurs avis pourris et non les faits d'un événement. J'en connais parmi ceux-ci qui ont fait, il y a quelques années, le pied-de-grue devant ma porte pour obtenir de l'information juteuse. Ces crieurs qui donnaient des avis à certains politiciens, les jugent maintenant.

A qui profite le code d'honneur … je cherche pis je ne trouve pas ... que le spectacle continue.

vendredi 10 septembre 2010

EN ATTENDANT LA 802 - Partie I

Cette semaine, j'attendais la 802 en bordure d'un boulevard. Quand je me suis aperçus en voyant tous ces piétons ... que nous essayons tous de séduire en voyant des gens qui plaisent, je me suis dit que ce serait intéressant de parler séduction.

Bon, c'est sûr que je n'ai pas trop remarqué les hommes parce que ce n'est pas ma palette de couleur ... j'ai surtout examiné les femmes.

D'abord, il y a la provocation, c'est-à-dire l'attaque du premier regard puis la réponse. Une réponse quasi uniforme … la main de la femme qui rabat la mèche de cheveux au-dessus de l'oreille.

Afin de bien répondre à l'attaque, la femme se regarde dans un miroir ; pour celles dans l'auto, c'est le miroir de la fenêtre avant (le winshield ... hum). Pour celles de l'autobus 802, c'est le miroir de poche dans la bourse avec toute son artillerie. Puis, c'est la phase deux, l'examen des lèvres. C'est le doigt qui farfouille dans chaque commissure des lèvres afin de s'assurer qu'il y a assez de rouge ou rien qui traine.

Dans la 802, il y a un truc additionnel qui s'ajoute à l'équation de la séduction, la position du soutier-gorge. Aujourd'hui, les femmes portent des chemises, mais surtout des gilets qui couvrent que la moitié de leurs seins. Pour ne pas avoir de défaut à ce niveau … là ... il faut que les deux choses soient égales. Elles vont reprendre quelque objet dans leur bourse pour distraire les voyeurs car, il faut qu'elles voient le bon positionnement de leurs nénés. En baissant la tète, elles les examinent parce ce qu'elles les veulent sans défaut.

Croyez le ou non, tout cela prend environ une à deux minutes.

Tout est prêt ? Non, pas encore. Il faut reprendre le dialogue non-verbal avec celui qui a osé une tentative de rapprochement. Le sourire des pas perdus avec les yeux qui clignotent voilà le truc. L'aura de la séductrice éblouit et empêche de tout voir … Les jeux de pouvoirs commence.

mardi 7 septembre 2010

Ma sœur et son cancer

Aujourd'hui, j'apprends que ma sœur Guylaine avait une récidive d'un cancer, la maladie de Non-Hochkin. Une saloperie qui la touche une seconde fois et qui n'est pas toujours en faveur du malade.

Ma sœur est une battante ... c'est avec elle que j'ai le plus d'affinité. Je la connais bien. Elle a du caractère. Elle me disait un jour que, malade, elle est à 100% et en santé, à 110%

Sa conjointe Nancy est formidable. Jamais ces deux personnes n'ont dit du mal de qui ce soit. Pourquoi de bonnes personnes sont elles toujours des victimes ? Je ne comprend toujours pas.

Guylaine commence des traitements de chimio et cela se poursuivra toute la semaine. Elle subira une ponction de moelle osseuse.

Je pense que son ange gardien l'aime comme nous autres ... très fort ... de bons alliés, pas vrai !

Je mets son adresse de blog sur mon site www.guylou.blogspot.com

samedi 21 août 2010

LINUX UBUNTU

En lisant les commentaires de certains « blogger », je me rends compte de changements qui se produisent en informatique … et je veux parler des plates-formes.

Depuis quelques mois, je suis devenu un adepte de Linux Ubuntu. C'est une véritable merveille.

Tous les besoins primaires sont intégrés lors de l'installation notamment la gestion d'Office de Sun. Mais, ce qui est le plus intéressant, c'est la façon d'ajouter des programmes de travail, de jeux, d'internet, de son ou vidéo et des accessoires.

Par exemple, je peux lire tous les reportages des journaux du monde, un convertisseur « word en PDF », un verbiste, un correcteur d'orthographe, des graveurs, des lecteurs, des correcteurs de gain et j'en passe puisqu'il y a plus de 3 2 0 0 0 logiciels qui sont tous …. GRATUIT … incluant UBUNTU.

Chaque année en fin d'avril, une nouvelle version est publiée. Elle est corrigée en octobre mais, entretemps, elle est mise à jour périodiquement par la communauté UBUNTU.

Pour ceux qui connaissent MAC d'Apple, ils seront enchantés de la présentation et surtout de la structure. Je laisse Windows et c'est nombreux changements sans trop de peine … et avec plus d'argent dans mes poches.

MES LECTURES

Je ne suis pas un bon écrivain mais, j'aime lire. Pas n'importe qui ou n'importe quoi mais, uniquement … l'épopée qui mêle les temps et les lieux, les styles et les genres, qui croise théologie, génétique, histoire et physique quantique, et où il est plus ou plus moins question … du destin de notre monde et de la nature du temps. « cf. Jean François Prévost - Credo »

Les Canadiens font lecture de plus d'un livre chaque mois. Nous du Québec, nous lisons que deux livres par année. Belle moyenne que voilà ... pas vrai !

J'aimerais donner aux gens le goût de lire et de relire le plus de bons livres car, maintenant il y a de merveilleux auteurs. Évidemment, j'ai un parti pris pour des thèmes particuliers mais, … j'ai essayé plusieurs thèmes de lecture avant de me fixer. Je ne serai jamais l'adepte d'un écrivain, mais bien celui d'une écriture.

Donc, si vous regardez dans la partie supérieure droite de ce blog vous verrez le résumé de mes lectures mais, sans les conclusions … na na !

dimanche 25 juillet 2010

ROMARIN VS RAMARIN

Tout le monde le sait, je suis un fan de mon zeste … émission de tous les fantasmes même pour un dîner de con. Mais j'ai un problème avec ceux qui mettent du ramarin dans leurs plats.

Dans un envolé oratoire comme seul un grand chef français peut le faire lors de l'élaboration d'une recette, je suis tombé en bas de ma chaise lorsqu'il nous annonça qu'il incorporait du … ramarin … dans son plat.

Espèce d'ignare, tu ne sais pas, toi le français, que l'on dit romarin avec ... Ô … parce que du ramarin, c'est de la merde. Oui, je sais, je fais des fautes mais je ne mélange pas ro (rot) avec les ra (rat).

Mais ça ne s'arrête pas là, je me suis mis dans la tête de visionner toutes les émissions durant une semaine. J'ai vu une dizaine d'émissions sur la confection de petits plats … un seul a mis du romarin … les autres ont inclus dans leurs recettes … du ramarin …

Même les émissions qui sont traduites en français (par des français de France) incorpore du ramarin …

Faudrait que j'y goûte à ce … ramarin … mais c'est de la merde !

mardi 20 juillet 2010

Les Indécences de la 802 - Vol. IV

Les regards des passagers sont continuellement en mouvement. Ils fixent un homme, une femme, une partie de l'homme ou une partie de la femme. Je pense qu'il n'y a pas d'endroit d'oublié mais qu'il y a des endroits plus fréquemment auscultés.

Ausculter selon Larousse, c'est examiné avec attention une situation, quelque chose, pour en repérer les points faibles, les points forts. Tout est dit.

Pour une fois, je vais expliquer les techniques féminines de l'examen. Je ne sais pas si cette façon de faire était de ma génération mais … c'est génial.

D'abord, la passagère regarde sans regarder, c'est-à-dire que sa tête ne bouge pas, ce sont ses yeux qui font de l'exercice. Le regard part des pieds en œillade saccadé du genre … je te regarde … je regarde dehors … je te regarde … je regarde dehors. C'est comme ça pendant tout la durée du trajet.

Tout cela part des pieds pour se rendre jusqu'à la tête, mais cela ce n'est que l'apéro parce que le plat principal … c'est le zipper … oui, la fermeture éclair. Au fait, je me suis toujours demandé si on ne devait pas appeler la chose comme le disait le grand Pinard … l'ouverture éclair.

Il est 7 h 45, je suis debout devant un groupe de femmes assises du côté de la fenêtre. Je ne suis pas un canon de beauté mais j'ai « du corps ». Les regards furtifs débutent. Je sens que ma braguette va être portée au nu. Les magiciennes de l'imagination dansent avec leurs yeux.

Aucun sourire n'arbore leurs lèvres, mais je sens qu'il se passe quelque chose. Les femmes ont ce talent du « laissez croire » que je trouve fantastique. Elles vous envoient des tonnes d'indifférence, mais elles ne vous montreront jamais ce qu'elles ont dans la tête. Toutefois, je donnerais une fortune pour voir ce qui s'y passe.

Quand le point d'arrêt s'annonce, elles se dirigent vers la sortie en essayant de passer devant le patient comme pour attiser les visions qu'elles ont portées sur vous.

Mais, je ne suis pas un paquet de viande … !!! Chacun son tour … l'ami, ça va être ton tour.

dimanche 18 juillet 2010

Adieux Montrable-Montréalais

J'ai déjà été un amoureux de la ville de Montréal tant par la ville que par ces habitants. Mais ce temps-là est derrière depuis que des montréalos ont cru qu'il pouvait s'emparer du reste du Québec pour atteindre leur projet de société.

Bien des fois, des montréalos ont crié sur tous les toits que le reste du Québec ne comprenait rien au Québec et que nous devions être évangélisés. Pôvre péti moi … j'ai 24 ans de scolarité et je ne comprends pas … mon voisin non plus. On va être obligé d'aller se rassoir sur les bancs d'école pour suivre des cours de « comprenure 101 ».

J'entendais dire par la conjointe d'un sculpteur montréalo que l'arme des artistes, c'était l'art. Est-ce que cela veut dire que les autres pros pourront fourbir des armes à feu ou des armes blanches. C'est d'une logique désarmante ou peut-être un peu manouche … tiens … tiens.

La politique, le sport, le cinéma, le théâtre, le spectacle, la télévision et j'en oublie, sont devenus les « lieux d'aisance » de ces pseudo Montrable-Montréalais. Comment croire ces prosélytes du tabarnak, du stie ou du kalice qui, après leur spectacle, ne font qu'accordent leurs faveurs sexuelles aux groupies de la rue St-Denis.

Comment croire les démagogues des organes de presse écrite ou audiovisuelle qui ne font qu'émettre beaucoup plus d'opinions que d'information. « Vous n'êtes pas écœurés de vous faire mourir … bande de cave ».

Quand ces montréalos s'expatrient « en régions » … expressions consacrées par ces montréalos … pour donner des représentations théâtrales, politiques et mêmes sportives, personne ne peut s'insurger contre cette envahissement. Lorsque le contraire se produit, la pseudo élite montréalo crie haut et fort contre l'envahissement parce que l'on prive ces montréalos de leur travail. Diable … qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre.

Je propose une petite merveille et tout le monde va être heureux. La partition de l'île de Montréal. Oui, oui ... la séparation de ces montréalos du reste du Québec. Ils veulent la séparation du Québec, ils l'auront. Quant au reste du Québec, ils auront la paix puisqu'ils seront libres de vivre en paix et d'inviter chez eux les étrangers sans entendre chialer. Peut-être que vous serez invités.

Vous aurez votre passeport trafiqué ... votre monnaie "made USA" ... vos impôts uniques (en son genre) ... vous paierez pour vos dépenses (d'eau) … vous serez responsable de vos chantiers (du CHUM) … et la cerise « sur le sunday », on vous laisse vos gangs de rue, vos cols bleus et blancs (il ne vous reste que les rouges) ... vos chauffeurs d'autobus à 100 000$ … votre métro qui « stall » à tous les coins de rue … le vrai bonheur, quoi!

Et vive le Québec libre … des Montrable-Montréalais.

samedi 17 juillet 2010

Les Ainés et l’autocratie

Lorsque j’ai franchi la soixantaine, je me suis dit : « me voilà dans une catégorie à part ». Mais je ne pensais jamais que les personnes âgées se marginaliser autant.

Il y a ceux … je devrais celles surtout, mais pas toutes … qui tentent d’imposer leurs lois selon la place qu’elles occupent dans le groupe. Leur appartement dans des résidences multiples, leur place en autobus, leur siège dans les restaurants, leur espace en auto et j’ajouterais les trottoirs, les magasins et les cinémas … sont les points forts de leur cavalcade. Faut que je m’arrête, je suis en train de devenir fou.

Faut le dire, le régime matriarcal était bien établi même avant que les groupes féministes se pointent. Je déborde en disant que la majorité des féministes ont réclamé pour l’extérieur du foyer le même pouvoir qu’elles avaient au foyer. Les mères de ma rue avaient toujours la paie du mari, le vendredi 5 heure. Elles administraient sans conditions. J’ai hérité et adopté cette culture pis je ne suis pas mort … du moins pas encore.

Sauf qu’aujourd’hui, je me rends compte que ces personnes sont devenues ennuyeuses avec leurs congénères. Elles tentent de perpétuer leur empoigne sur les autres.

Un trait général lorsqu’elles sont en groupe. Elles parlent hauts et forts pour que la plèbe ait connaissance des messages subliminaux qu’elles croient devoir transmettre. Curieusement, les personnes visées sont toujours à quelques mètres.

Cela s’applique lorsqu’elles sont en groupe dans des lieux d’amusements … pour jouer aux cartes, à la pétanque, au « shuffle board » … Seigneur … je me peux pu. Cela vaut aussi dans les autobus par exemple; elles vont déloger un passager de son siège pour prendre leur place en se servant de tous les prétextes inhérents à leur âge. Dans les restaurants St-Hubert, McDonald, Tin Horton et Burger King (quand il y a des spéciaux), elles essaient de se placer devant la « file » parce qu’elles sont mortes de fatigue alors qu’elles viennent tout juste de sortir de leur automobile. « Si t’es fatigué m … reste à la maison ». Elles vont s’asseoir pendant des heures (j’ai vu jusqu’à 3 h 45 au même endroit) pour discuter avec les amis ou amies et siroter un café parce que le deuxième et les suivants sont gratuits. Elles barbouillent le journal, le déchire pour s’emparer des spéciaux lorsqu’elles ne peuvent tout simplement pas le mettre dans leur poche. Heureusement, certains restos exigent un dépôt pour contrer le « vol » … ils ont compris eux autres.

Les personnes âgées sont un problème en auto. Regardez les conduire … Il y a 24 centimètres entre elles et le volant. Ce n’est pas elles qui tiennent le volant, c’est le volant qui les tient. J’aime mieux les suivre (à distance) parce que je me sens plus en sécurité en arrière d’elles qu’en avant. Surtout qu’elles trichent sur leur acuité visuelle lorsqu’elles passent les examens requis par la SAAQ. Ce n’est pas la faute de l’optométriste, mais bien de celle qui l'accompagne ... l'amie-cliente ... qui se place de biais avec elle pour lui signaler les réponses. C’est ti pas beau ça … belle entraide mutuelle. Et quand elles « occupent » le trottoir plutôt que la rue, attendez-vous à quitter ce trottoir, car elles vont vous tasser dans la rue. Un petit truc que j’ai expérimenté … lorsque la rencontre est imminente, figer sur place et vous constaterez les beaux résultats.

Elles « magasinent » deux par deux, car à trois par trois, il y en aura toujours une qui sera une pomme de discorde. Dans les magasins à grande surface, elles vont faire tous les rayons de lingerie ou de vêtement … pour voir qu’est-ce qui pourrait leur convenir ou je devrais dire qu’est-ce qui pourrait être négociable. Par exemple, elles vont inspecter la pièce pour trouver des imperfections sur le tissus, un fil décousu, une tâche, un bouton qui ne tient plus et, surtout, pour échanger des étiquettes.

Je m’arrête ... je suis en train de devenir dément … dire que j’entre dans cette catégorie, mais ce qui me rassure, c’est que le ainés ne sont pas tous comme ça.

samedi 3 juillet 2010

Nigella retrouvé

Je vous avais mentionné que l'on m'avait enlevé mon « ZESTE », mon canal préféré de la câblodistribution. Je l'ai retrouvé … j'ai retrouvé ma Nigella et ses beaux petits plats.

Comme il s'agissait d'une émission à l'essai et que le délai de « péremption » était arrivé selon mon câblodistributeur, le système coupe la ligne automatiquement. Vive la haute technologie dont je suis un servile adepte.

Le service à la clientèle a compris la grande peine que j'éprouve et ont accepté de réactiver mon émission. Il y avait une condition ... sacrifier un autre canal. Bien, imaginez-vous que j'ai accepté de perdre un fameux canal … DISCOVERY … C'est quoi discovery … sait pas, mais qu'est-ce que l'on ne ferait pas pour recouvrer Nigella.

Eh oui … je suis un grand romantique et je suis incapable de demeurer inactif devant une gente dame qui est perdue. Je me vois avec mon ami Paul, un preux chevalier lui aussi il va sans dire, délivrer toutes celles qui sont privées de leur « ceux ».

La vie est belle … ménestrel chante nous une ode aux retrouvailles.

mercredi 30 juin 2010

Voyage sur la 802 – vol. III

Il commence à pleuvoir. Quelques gouttes tombent sur ce qu'il me reste de cheveux, car je viens de sortir de chez la coiffeuse … ma sœur qui est ma coiffeuse me trouve plus beau les cheveux courts … mais il m'en manque déjà au moins la moitié sur le crâne.

Je veux prendre mon autobus … O.P.S. mais l'orage me devance. Un déluge, rien de moins. Une dame qui arrive en trombe … comme l'orage … se met à rire. Je me dis : « tiens, elle rit de moi la ... » mais non elle me demande avec un sourire si j'ai mon parapluie, car elle aimerait s'abriter. Je me sens généreux ...

Elle attend la 802, elle aussi, 802 qui arrive enfin !

La dame et moi faisons la file pour monter, mais avec tout ce monde qui attend … ça va être du sport. Je la suis. Elle pense que je suis galant, mais non, je ne veux pas boxer tout ce monde pour me faire une place.

La femme, on la laisse passer et on la suit avec un look de mari … genre petit chien. Un rôle de composition qui me va bien. Cette dame et moi continuons de placoter quand un homme soûl se stationne juste à côté de moi et me rote ses bières dans le nez. Ma voisine se tord de rire ... je suis défiguré par ce martyr … Non, je ne parlerai pas, j'aimerais mieux mourir. Mais ça pue.

Puis un premier arrêt, c'est l'échange des sièges. Ceux qui sont debout s'assoient et ceux qui entrent sont debout … c'est le rituel. Mais où ça se gâte, c'est lorsqu'il commence à y avoir des sièges vident. C'est à qui va avoir le meilleur siège.

Le spectacle commence. Madame x au siège double arrière traverse de l'autre côté pour un siège seul. Elle laisse dans le deuil un siège près de la porte qui est repris par un type assis sur la roue arrière qui est repris par une fille assise en avant qui n'aime pas les gens en avant … une dame écœurée de son voisin prend le siège seul puis mon gars soûl prend le siège libre parce que je lui piétine le pied gauche.

Ma voisine me dit : "je pense qu'on va mettre de la musique, ça va être plus drôle puis on va l'arrêter quand l'autobus va partir". Malheureusement, elle arrive à destination et je dois m'arrêter un peu plus loin mais j'aurais eu le goût de leur dire : « Swingnons nos compagnies ... »

dimanche 27 juin 2010

Le Carnaval de Québec… instigateur du Vuvuzela

Au début des années 60, nous étions tous des étudiants qui faisions la fête sur la rue St-Jean à Québec lors de « LA » parade du Carnaval.

Nous étions entassés sur un trottoir de moins de 5 pieds (1,5 mètres … hum … tiens vous autres) à surveiller le défilé des « chars allégoriques » et des « corps » de majorettes … c'était vraiment les corps que nous regardions.

L'équipement du parfait spectateur se composait de 2 choses … la canne avec sa boisson énergétique … gin et jus d'orange … et, je vous le donne en mille, un vuvuzela …

Les Québécois et leurs carnavals sont toujours 40 ans en avance ...

Mais il faut être honnête, il n'y a pas beaucoup de spectateurs qui se souviennent de ces équipements, car la canne et le vuvuzela ne font pas bon ménage. Vous essaierez de vous faire crier dans les oreilles avec un appareil de 130 décibels quand vous avez bu votre canne.

Les 5 minutes de soccer que j'ai vu, incluse la publicité sur le vuvuzela me font comprendre le pourquoi de temps de folies de la part des spectateurs et des joueurs en Afrique du sud. Ils n'ont surement pas pris leur « bat » … expression connue … pour être fous comme ça. La seule conclusion que l'on peut tirer, c'est que le vuvuzela rend fou.

On m'a enlevé mon Zeste

Mercredi soir, j'avais le goût de voir Nigella sur mon Zeste. Elle fait la cuisine avec tellement de sensualisme que je ne pense qu'à manger. Heureusement, je me contrôle.

Quel ne fut pas ma surprise de constater que mon câblodistributeur m'avait enlevé « mon émission ». Rage, colère et déception, je parlais à mon appareil télé qui a 42 pouces en plasma.

On dit de ma Nigella Lawson qu'elle est l'une des chefs de file de la cuisine anglaise. Sa cuisine est joyeuse, délicieuse, pas compliquée et pourtant très raffinée. Vivante et pétillante, elle … je la vois avec son pull rose ou turquoise … me faire des petits plats … elle n'est plus là … un deuil à vivre pour une semaine peut-être ! Une semaine, c'est long dans la vie d'un homme !
Mais j'y pense … je ne verrai pas non plus pendant quelques jours Katie Lee Joel du combat des chefs. Oh, malheur ! Cette arbitre qui a un regard à faire fondre le congélateur et son contenu ne sera pas devant mon écran. Je suis en dépression ...
Mais encore, plus de Claudia Bassols, cette actrice espagnole qui goûte à tout ! Ma dépression devient profonde. Dire que je vais devoir me faire des « toasts » pendant un certains temps.

Mon câblodistributeur n'a qu'à bien se tenir … il va devoir mettre ses bouchons d'oreille en début de semaine prochaine lorsque je vais lui téléphoner car je vais lui parler en langage diplomatique. D'ici là, je médite sur la chute et la décadence de l'être humain … que je suis

samedi 26 juin 2010

Un voyage sur la 802 – vol. II

Plein d'imprévu et surtout d'aventure, la 802 est un curieux parcours d'autobus surtout à cause de ses passagers. Des femmes et des hommes, jeunes et vieux, riches et pauvres, belles (beaux aussi, c'est selon) et vieilles (vieux aussi, c'est selon) se côtoient, se frottent, se regardent et surtout commentent le comportement des autres passagers.

Les meilleures prestations se donnent entre 16 h 00 et 17 h 30. D'abord, les passagers ont sués toute la journée et, si j'étais raciste, je dirais certains et certaines aussi, plus que d'autres. A croire qu'on a pas le même « nez » … trop facile.

Maintenant, les meilleures places sont dans l'allée vers l'arrière. On se croirait dans l'arène de UFC … pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit de combats où tout est permis sauf les coups dans les « parties » … La lutte à main libre (pour se tenir avec quelque chose), le pancrace (pour se débarrasser des « colleux ») et la boxe (pour sortir par la porte ou le châssis, ça dépend) sont les moyens usuels.

Mais il y a aussi des moments drôles. Un jour, qu'une jeune fille me jasait sur la galanterie des hommes … je l'avais fait entrer avant moi … une dame d'un certain âge qui entrait par la porte avant, se fraya un chemin jusque devant moi. Le conducteur démarra un peu brusquement et la dame … 70 ans surement … me tomba dans les bras. Pour faire un peu d'humour, je lui dit : « Ah, madame … ça fait tellement longtemps » ! … elle me répondit : « Eh moi alors » !

Elle descendit un arrêt plus loin … la chanceuse !

lundi 21 juin 2010

Le mondial du soccer ou du sucker

J'ai remarqué que les deux mots se disent avec la même prononciation en français et en anglais. Comme je suis toujours dans le pourquoi … parce que je sais le comment … l'énoncé m'amène à me poser cette question avant tout à savoir qui est le plus important, l'œuf (lire soccer) ou la poule (lire sucker) autrement dit l'équipe ou le joueur. Voilà … LA QUESTION ...

J'ai quelques « minutes » d'écoute du célèbre Mundial et j'ai lu quelques articles dans les journaux et sur internet. J'avoue que j'aime beaucoup ce qui se passe en dehors du jeu. Encore … le pourquoi ... parce que le spectacle est là … oui, oui, il est vraiment là. On pourrait appeler cela le mundial du sucker.

On voit bien que les joueurs de foot ont ça dans le sang les arguties, les querelles et les tracasseries. La France, l'Angleterre et l'Italie ainsi que bien d'autres qui s'ajouteront, ont des joueurs qui aiment mieux faire travailler les muscles de leurs mâchoires plutôt que ceux de leurs jambes.

Leur tête étant réservée aux spectacles sur le terrain, c'est-à-dire les pleurs et les grincements de dents sans compter les lamentations (lire spectacle) surtout quand un joueur adverse a réussi une épilation à la jambe avec ses souliers. Il y a deux jours, l'un d'entre eux se roulait sur le sol parce qu'une prétendue brute l'avait fait trébucher grâce à un superbe croque-en-jambe.

Ma surprise fut complète quand je l'ai vu larmoyant. Complète parce que je me suis dit : « tiens, il a réussi à faire travailler un muscle de son visage ! ». Lorsqu'une cohorte des disciples d'Esculape traînant bandage et papier-mouchoir s'est présentée à son chevet, j'étais désolé. Mais encore une fois telle ne fut pas ma surprise lorsque le moribond s'est levé miraculeusement guéri.

Sur le bout de ma chaise je me disais « mais quel spectacle » ! Le sport nord-américain puni l'artiste de la culbute tandis que dans les vieux pays, on lui lance des fleurs tout en applaudissant son sens du show-biz. Je ne sais plus si c'est du soccer ou des suckers.