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samedi 18 septembre 2010

EN ATTENDANT LA 802 - Partie II

L'an passée, je racontais à l'une mes amies une situation loufoque qui m'est arrivée en attente de la 802 et comme elle s'est marrée alors je vous raconte. Je sortais d'un centre commercial quand je me suis rendu compte qu'une grosse et très grande femme marchait à mes côtés.

Elle devait mesurer plus de 2 mètres et son poids était surement au-dessus des 125 kilo. Tout un morceaux de femme (le dico me dit de ne pas mettre "pièce"). Ses bras avaient la grosseur de mes cuisses et pour ses cuisses, je n'ai pas trouvé de référence. Pourquoi ses cuisses, parce que sa robe n'était surement pas assez grande ou vaste devrais-je dire pour tout couvrir.

Nous marchions quasiment côte à côte sur le terrain de stationnement, mais mal m'en pris, j'ai ralenti le pas afin qu'elle me distance, car elle venait de me demander si j'allais bien. Pas de réponse de ma part. Aussitôt dit, aussitôt fait, elle prit une bonne avance sur moi, car avec les enjambées qu'elle avait, tout fut facile.

J'aurais brailler lorsque je me suis rendu compte qu'elle se dirigeait vers le même arrêt d'autobus que moi. Catastrophe : « Est-ce qu'elle va attendre en même temps que moi la fameuse 802 ? ». Effectivement, elle s'arrêta et à ma grande stupéfaction, elle s'est assise sur le bord du trottoir. J'ai figé en plein milieu de la rue.

D'un pas lent et léger, je me suis approché de l'abri. J'avais l'air d'un espion.

Toujours assise sur son trottoir, elle prit dans sa bourse un paquet de cigarettes et des allumettes pour tirer une pof. Avec peu d'élégance, elle mit le tout en marche et remit dans sa bourse l'équipement du fumeur. Mais, ce manège me sidéra lorsque j'ai vu ses bras énormes couverts de poils disgracieux s'afficher tout près des bretelles de son soutien-gorge. Je me peux pu ...

Elle tira sa pof et demanda à son voisin l'horaire de la 802. Aussitôt, qu'elle ouvrit la bouche, je me suis mis à rire, mais à rire comme cela ne se peut pas. Heureusement, j'étais derrière l'abri. Elle avait une voix gutturale comme j'en ai rarement entendu même chez un homme.

Pis là, je me suis posé toutes les questions possibles, mais la seule réponse fut : « Tu restes à l'abri derrière l'abri, pis tu pognes l'autobus qu'elle ou il ne prend pas ».

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