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jeudi 15 décembre 2011

LA QUÊTE DU QUÊTEUR

Je me dirige vers une station pour prendre mon éternel autobus, ma 802. En chemin, un homme quémande de l'argent à ceux qui passent devant lui. Il y a eu bordée de neige de 10 cm et maintenant il pleut ce qui accable tout le monde. Sous un portail, le quêteur s'abrite du mauvais temps et le retournement de sa tuque lui permet de recueillir les oboles.

Je marche sur le trottoir en sa direction, mais avant de passer devant lui, une vieille dame engageait déjà la conversation.

« Pauvre Monsieur, vous ne devez pas avoir chaud? »  « Ouin, mam! »
« Vos vêtements semblent être bien mouillés? » « Ouin, mam! »
« Vous devez être bien seul? » « Ouiiiin, mam! »

Il a l'air de lui dire : « Vas-tu m'le verser ton centime! »

Elle continue comme ça pendant quelques minutes et je peux l'examiner puisque j'ai ralentit le pas. Sauf que je vois le quêteur trépigner puisque les « bailleurs de fonds » passent sans le versement d'une obole. Et là j'ai compris. Certaines personnes âgées ne donnent jamais à ceux qui quêtent dans la rue. Toutes les raisons sont bonnes. Mais le truc, c'est de faire diversion.

Les aînés sont passés maître dans l'art de la diversion. Plaindre le pauvre indigent? Compatir avec lui pour le distraire.

« Avez-vous beaucoup d'argent dans votre tuque? » « Ouin, mam! »
« Vous savez que si vous avez faim, il y a un endroit prêt d'ici pour déjeuner! » « Ouiiiin, mam! »

Je vois un peu vapeur sortir de notre mendiant, mais il attend car, il a peur que la vieille dame lui enlève sa tuque. C'est pour cela qu’il serre sa vieille tuque près de lui et à deux mains. La vieille dame découvre ces intentions lorsqu'elle lui prend la main et lui souhaite bonne chance en lui mentionnant : « Je vais prier pour vous mon bon msieu car je n'ai rien d'autre à vous offrir. »

« Ouais, c'est ça mam, vas voir ailleurs tu nuis à mon commercer. » 

Toujours planté à quelques mètres du quêteu … je pensais lui donné un million ...


L’argent n’a pas d’importance, mais le manque d’argent, oui. (Jean-François Somain)

samedi 3 décembre 2011

MIEUX QUE LE ROSE ...

Il y a quelques années, les femmes ont créé ce que l'on est convenu d'appeler aujourd'hui, les hommes roses. Une couleur bien féminine. Une de mes amies me faisait remarquer, il y a quelques mois, qu'elle aimerait mieux avoir à ses côtés un homme rouge que rose … Bon ça y est, on fait dans la couleur!

Pourquoi rouge? Il paraît que c'est la couleur avec le plus d'impact sur nos fonctions physiologiques. Elle est associée à la joie, à la chaleur, à la passion, à la sensualité et au désir. Elle traduit l'exubérance et la vitesse, mais aussi le danger, le sang, la guerre, la destruction, la colère, la violence et l'agressivité. Le rouge est aussi symbole du bonheur en Chine, de la vie, du feu, de la chaleur ainsi que de la mort et de la renaissance en Asie.

Mis à part le danger, le sang, la guerre, la destruction, la colère, la violence et l'agressivité, ce n'est pas si mal!.

Mais il y a quelques semaines, une autre m'avouait qu'elle voudrait que son homme soit orange. Oups! L'orange étant une couleur vive et chaude; elle évoque le feu, le soleil, la lumière, la chaleur et l'intimité. Avait-elle un besoin quelconque? Je suis vaincu car, celui qui comprendra le sens caché de l'arc en ciel de ces couleurs comprendra alors la face caché d'une femme.

Est-ce que les femmes qui ont créé l'homme rose pour le confort de la maison au détriment de tout le reste n'aurait pas voulu avoir un homme orange ou rouge … pis y a d'autres couleurs! Le jaune par exemple.

Le jaune étant valorisé par ce qu'il symbolise aujourd'hui, la renaissance printanière, les richesses naturelles via le blé, le maïs, le miel et la plupart des céréales. Il évoque la richesse matérielle, la domination, la lumière, l'éternité et la foi. Étant l'une des couleurs les plus claires, elle est lié à la gaieté et à la jeunesse.

Je constate que les femmes de mon entourage sont inquiètes pour certaines ou indépendantes pour d'autres. Elles ont toutes le besoin d'un compagnon ou une compagne qu'elles modéliseront selon leur état de d'esprit.

Quant à moi, je suis la couleur du kilt écossais. Je suis jaune le matin, orange l'après-midi et rouge le soir. Le rose ne convient pas à mon teint. J'ai le teint pâle, les cheveux couleur sel en avant et poivre en arrière. Enfin, je suis un homme baraqué donc pas très joli en rose.


On met la femme au singulier quand on a du bien à en dire, et on en parle au pluriel sitôt qu’elle vous a fait quelque méchanceté. Guitry (Sacha)