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mercredi 18 mai 2011

POLITIQUES 101 – 3E SESSION

Comme nord-américain, je ne suis pas surpris donc pas outré plus qu'il ne le faut sur la conduite des procureurs des USA dans la gestion du dossier « DSK ». Ce sont les réactions européennes qui m'apprennent quelques choses sur la culture européenne et sur la conduite de la justice envers les aristocrates.

Le culte des Européens pour la royauté, les politiciens et les hommes d'influence qui la dirigent me surprend. Les Européens semblent donner des laissez-passer assez facilement sur les mœurs de leurs dirigeants. La culture et les coutumes font que le citoyen ordinaire doit pardonner à son suzerain, à leur chef d'état ou à leur leader. Un autre aspect de cette question qui m'a un peu troublé, c'est cette volonté de vouloir cacher sous « la couverte » leur écart de conduite.

Qu'est qui fait que les Nord-américain n'ont pas cette culture? La première réponse qui me vient à l'esprit, c'est notre héritage ancestral. La majorité des fondateurs et colonisateurs de l'Amérique Nord ont été des rejets de l'Europe au temps des rois. Les rois de France ont laissé au Anglais vers les années 1760 (guerre de 7 ans en Europe) les colons du Canada et tous savent ce que les roi Anglais ont fait à ces colons. Puis ce fut les USA qui se font fait malmener par les roi Anglais.(1) Que l'on se souvienne du Boston Tea Party.

Je pense que les Nord-américain qui ont peut-être un peu trop de mémoire et qui se souviennent de ce traitement, ont conservé de l'amertume et même de la rancœur pour les gens d'influence en structurant leur système politique sur la base d'une égalité pour tous. Au Canada comme aux États Unis, il ne se passe pas une décennie sans les hommes d'influence soient mis au banc des accusés.

Nos gouvernements prônent continuellement la transparence dans tous les débats politiques. Les assemblées parlementaires sont télédiffusées à chaque jours y compris les réunions de comités parlementaires. Le déroulement de ces assemblées non rien d'édifiant, mais cela fait parti de nos mœurs ... on veut savoir!

Les nord-américain veulent voir ce que leurs dirigeants font de leurs impôts et de leur vie. Ils ne font pas confiance aux personnes d'influence parce qu'elles trichent et trahissent bien souvent la vérité pour leur intérêt personnel.

Trajan, ayant donné la charge de préfet du prétoire à Licinius, lui ceignit l'épée en disant : « Je te donne cette épée pour me défendre si je suis un bon empereur, et pour me tuer si je suis un méchant ».


Note 1
http://www.salic-slmc.ca/showpage.asp?file=histoire_ling/intro_fr_en/guerre_sept_ans&language=fr&updatemenu=true

dimanche 15 mai 2011

POLITIQUE 101 – 2E SESSION

Les politiciens et les journalistes ont à peu près la même cote de popularité selon des maisons de sondage en Europe et en Amérique, c'est-à-dire ... pas fort.

Selon OpinionWay, 78 % des Français estiment que la presse s'intéresse plus à l'accessoire qu'à l'essentiel. Ainsi, 64% des Français sondés par l’institut Viavoice jugent que leurs politiciens sont « plutôt corrompus » et 29% qu’ils sont honnêtes. « Ca vous surprend ? » dit l'un des sondeurs. Pour y répondre, il ajoute qu'il faudrait vraiment revenir d’un tour du monde en ballon sans radio pour être étonné.

Depuis quelques années, les politiciens sont devenus la cible de prédilection des journalistes . Il ne se passe pas une journée sans qu'un journaliste n'investigue la cours d'un politicien pour trouver ce qui lui fera mal. Pour obvier au « trouvaille » petite ou grosse , le politicien répond sans répondre. Ce qui est le plus cocasse, c'est que certains journalistes déplorent l’utilisation d’un vocabulaire vague, rempli d’expressions démesurée de « mots fourre-tout et évasifs » de la part des politiciens. Cocasse parce qu'on demande à l'accusé de l'aide pour le tuer.

André Pratte, journaliste au quotidien La Presse (au Québec), souligne le manque de rigueur, voire la paresse, de certains journalistes. Il dénonce le fait que « bien des reporters ne se donneront même pas la peine d’aller au-delà du baratin officiel, qu’ils régurgiteront à peine digéré, même s’ils n’en croient pas un traître mot. » Les textes deviennent alors remplis de mots et de déclarations complètement dénués de sens.

La question qui tue : « À qui profite le crime? » Est-ce que le journaliste est devenu plus puissant que le politicien ou si le journaliste est au service de celui-ci ... Chacun se déteste, mais se fréquente.

Les politiciens ont peur de ces journalistes. En plus d'écrire dans leur quotidien, les journalistes se servent de manière anonyme des réseaux sociaux pour faire passer un message qui ne pourrait passer la décence du journalisme. Même si les journaux, la radio et la télé recherchent trop les nouvelles à sensation, il y a une limite qu'ils ne franchiront pas. Il faut dire que des politiciens font la même chose mais beaucoup plus affichés.

Les émissions d'intérêt public sont devenues des tribunaux dignes de l'inquisition médiévale des années 1200. Qui ne se souvient pas du Watergate! Certains diront que tout cela était légitime ... oui ... c'est vrai et je crois que l'on doit prendre ce cas en exemple. Que l'on cherche à dénoncer des cas particuliers de crime, c'est honnête. Que l'on cherche jour après jour à « abattre » une communauté, une caste ou un parti parce qu'il ne répond pas à nos idées, le crime est dans ce camps ...

J'ai un ami qui est journaliste depuis plus de 30 ans. Il a de la difficulté à percer dans ce milieu. Il refuse d'entrer dans la démagogie de ces congénères. Pour lui, il n'y a pas de place pour la veulerie.

samedi 7 mai 2011

POLITIQUE 101 ...

Alors que j'étais un novice de la vie politique et que je faisais mes études de droit sur le tard, on m'a demandé un jour d'adhérer à une organisation politique.  J'ai constaté qu'il y avait des hommes et des bouffons de service dans ce milieu.  Parmi les paillasses les plus en vue de la vie politique, les scribes et les pseudo spécialistes sont au premier rang.  Ces amuseurs publics croient dur comme fer être les seuls à avoir la capacité de livrer des jugements soi-disant de valeur sur la politique.  Il s'imagine que l'analyse qu'ils font des agissements des partis politiques et des intentions de vote des électeurs est sans faille.  Petits comiques va !

En début de chaque d'élection, des journalistes (surtout) commentent déjà le résultat d'élections qui n'ont pas encore eu lieu. Ils supposent continûment que tel ou tel parti sera au pouvoir parce qu'ils ont eu des avertissements dans leurs urines un vendredi matin.

Les scribes ont cette mau....... manie de croire leur science de la politique est sans défaut. Pour se conforter dans cet état, ils se font cautionner par d'ex-partisans de partis qui croient comme eux. Ils s'imaginent que l'information qu'ils vont donner va influencer une élection. Eh bien … détrompez-vous! À mon avis, c'est prendre les électeurs pour des incapables, c'est-à-dire des gens qui ne pensent pas, qui ne réfléchissent pas et surtout qui ne peuvent pas faire des choix sensés.

Il ne faut jamais sous-estimé l'intelligence des électeurs. Si les spécialistes de la politique croient qu'à marteler les mêmes idées et les mêmes slogans vont faire entrer dans le crâne d'un électeur le désir de voter pour un candidat ou un parti, c'est ramener celui-ci à un rôle de dangereux robot débile.  Une disgrâce pour vous les spécialistes. Vous ne faites que du lèche-vitrine lorsque vous regardez le monde.

Vous rêvez être capable d'influencer le vote de celui qui vous regarde à travers le petit écran ou qui vous lit dans un quotidien ... que vous êtes naïfs ! Quand on vous écoute ou vous regarde, c'est que l'on aime les émissions de farces et attrapes.

Croire (comme j'ai déjà vu) que de refiler un renseignement à un ami politicien sur des bavures de jeunesse d'un candidat va changer la donne ! Autre leçon en politique ... l'utilisation de ce genre de stratagème détruit non seulement celui qui le jette à la figure du candidat, mais détruit le messager également.  La plume et le papier sont peut-être des armes redoutables, mais elles sont aussi à doubles tranchants.

Je fais confiance à l'électeur qui est encore capable de décoder et de faire des choix. Quand il n'en a plus cette possibilité, il se révolte pour se réapproprier des droits perdus aujourd'hui et non, il y a 300 ans.

Les scribes et spécialistes juteux ont mauvais goût ...