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dimanche 15 mai 2011

POLITIQUE 101 – 2E SESSION

Les politiciens et les journalistes ont à peu près la même cote de popularité selon des maisons de sondage en Europe et en Amérique, c'est-à-dire ... pas fort.

Selon OpinionWay, 78 % des Français estiment que la presse s'intéresse plus à l'accessoire qu'à l'essentiel. Ainsi, 64% des Français sondés par l’institut Viavoice jugent que leurs politiciens sont « plutôt corrompus » et 29% qu’ils sont honnêtes. « Ca vous surprend ? » dit l'un des sondeurs. Pour y répondre, il ajoute qu'il faudrait vraiment revenir d’un tour du monde en ballon sans radio pour être étonné.

Depuis quelques années, les politiciens sont devenus la cible de prédilection des journalistes . Il ne se passe pas une journée sans qu'un journaliste n'investigue la cours d'un politicien pour trouver ce qui lui fera mal. Pour obvier au « trouvaille » petite ou grosse , le politicien répond sans répondre. Ce qui est le plus cocasse, c'est que certains journalistes déplorent l’utilisation d’un vocabulaire vague, rempli d’expressions démesurée de « mots fourre-tout et évasifs » de la part des politiciens. Cocasse parce qu'on demande à l'accusé de l'aide pour le tuer.

André Pratte, journaliste au quotidien La Presse (au Québec), souligne le manque de rigueur, voire la paresse, de certains journalistes. Il dénonce le fait que « bien des reporters ne se donneront même pas la peine d’aller au-delà du baratin officiel, qu’ils régurgiteront à peine digéré, même s’ils n’en croient pas un traître mot. » Les textes deviennent alors remplis de mots et de déclarations complètement dénués de sens.

La question qui tue : « À qui profite le crime? » Est-ce que le journaliste est devenu plus puissant que le politicien ou si le journaliste est au service de celui-ci ... Chacun se déteste, mais se fréquente.

Les politiciens ont peur de ces journalistes. En plus d'écrire dans leur quotidien, les journalistes se servent de manière anonyme des réseaux sociaux pour faire passer un message qui ne pourrait passer la décence du journalisme. Même si les journaux, la radio et la télé recherchent trop les nouvelles à sensation, il y a une limite qu'ils ne franchiront pas. Il faut dire que des politiciens font la même chose mais beaucoup plus affichés.

Les émissions d'intérêt public sont devenues des tribunaux dignes de l'inquisition médiévale des années 1200. Qui ne se souvient pas du Watergate! Certains diront que tout cela était légitime ... oui ... c'est vrai et je crois que l'on doit prendre ce cas en exemple. Que l'on cherche à dénoncer des cas particuliers de crime, c'est honnête. Que l'on cherche jour après jour à « abattre » une communauté, une caste ou un parti parce qu'il ne répond pas à nos idées, le crime est dans ce camps ...

J'ai un ami qui est journaliste depuis plus de 30 ans. Il a de la difficulté à percer dans ce milieu. Il refuse d'entrer dans la démagogie de ces congénères. Pour lui, il n'y a pas de place pour la veulerie.

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