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lundi 28 septembre 2015

MIGRANTS OU CONQUÉRANTS


Depuis plusieurs semaines déjà des centaines de milliers de femmes, d'enfants et d'hommes veulent changer de patrie pour de meilleures conditions de vie. Au départ l'objectif de ces migrants est noble et personne ne va contester leur intention. D'ailleurs les citoyens qui reçoivent ces migrants sont prêts à ouvrir leurs portes toutes grandes et leur fournir de quoi redémarrer une nouvelle vie ou encore de combler des besoins de transitions pour un autre état.

Cependant, ces exodes ne sont pas toujours considérés comme bienvenus lorsque parmi ces centaines de milliers de personnes, certains marchent avec des intentions différentes. On a répertorié depuis les années 2800 avant J.-C. des déclarations de guerre à tous les ans par des migrants qui se sont transformés en conquérants pour s'accaparer la vie économique, religieuse et sociale des peuples qui les accueillent. Elles ont été légion dans tous les coins de l'Asie d'abord et de l'Europe ensuite et ce, plusieurs fois par décennie.

Nous entendons peu parler cependant de ces migrants honnêtes et valeureux qui s'intègrent aux pays qui les accueillent. Ceux qui se présentent en conquérants, c'est-à-dire qui manifestent de toutes les façons pour avoir dès leurs arrivées des avantages immédiats sont moins nombreux mais nuisible pour tous ceux qui sont prêts a adoptés les règles de leur nouveau pays. C'est connu, nous avons tous eu connaissance des refus de se conformer aux lois et règlements du pays qui reçoit sous prétexte que ce n'est pas conforme à leur culture sociale ou religieuse.

Évidemment, on entendra parler que de ceux là et pas seulement par les citoyens de la ville accueillante, mais aussi par le monde entier. Les communications aujourd'hui sont du domaine universelle et on y véhicule des tonnes d'informations toutes aussi différentes les unes que les autres. Les informateurs professionnels ou amateurs font toujours preuve de rectitude politique. Plus l'information coule à travers le monde, plus les uns se calment et plus les autres se révoltent, c'est la loi de la guerre.

Enfin, il y a les aspects pointus de cette nation migrante qui ne veulent pas s'adapter aux règles de l'hôte. Je crois que ces personnes sont la source des conflits ouverts qui s'annoncent déjà. L'Allemagne, le Canada, le Chili, la France, les USA et quelques autres commencent déjà à subir le harcèlement de la part de leurs nouveaux arrivants. Comment les dirigeants gouvernementaux et le peuple doivent considérer les actions de ces migrants alors qu'ils ont ouverts leur frontière toute grande. Les dirigeants gouvernementaux doivent malheureusement établir un filtre et durcir à juste titre les conditions d'entrées.


« Celui qui aime les hommes, les hommes l'aiment ; celui qui respectent les hommes, les hommes le respectent. »

 


dimanche 6 septembre 2015

LA VIE … LA VIE … IV


Alors que j'étais adolescent, nous avions des vêtements provenant des oncles et des tantes proches ainsi que des … « vrais » ... amis de nos parents... on n'aimait pas, mais vraiment pas ... La mode n'existait pas à une grande échelle chez nous, mais seulement pour permettre à la majorité des parents et amis de renouveler une petite garde-robe et la nôtre en conséquence … c'était à brailler.

Cette garde-robe comprenait des complets, des chemises, des cravates et, quelquefois, des gilets de laine. Mais le hic, c’était la forme du vêtement et le degré d'usure de la chose. Nous étions ados et les donneurs avaient deux à trois fois notre âge. Nous n'avions pas le choix de refuser ces vêtements car, nous n'avions pas autre chose. Cependant, notre mère nous promettait de les « adapter... ».

Et l'adaptation était … à pleurer pour elle.

Les pantalons avaient ce qu'on appelle des coffres au bas, c'est-à-dire des ourlets avec revers. Ils étaient si imposants et usés qu'ils devaient être coupés pour en faire des culottes style de golf, c'est à dire un pantalon du 18eme siècle attaché aux genoux et ceinturé par des chaussettes longues … C'était l’ancêtre du caleçon.

Maintenant, passons à un autre niveau, le veston. Le veston était démesuré pour nous pas en largeur mais, en longueur … wow... Sur nous, ce veston avait l'air d'un manteau d'automne. Les épaules nous arrivaient au biceps mais, c'était la mode. C'était un blazers double boutonnage revisité pour hommes … et plusieurs fois revisité ... qui s'attachaient devant notre braguette … fallait pas se tromper ...

Passons maintenant à la chemise et la cravate. La chemise blanche devenue beige avec le temps grâce à beaucoup de sueur aurait pu nous servir de chemises de nuit. Notre mère avait trouvé le moyen, de réduire la longueur des manches et la largeur des épaules. Pour le reste …! Quant à la cravate, notre mère avait frappé son Waterloo. Une cravate ne peu pas changé de modèle … qu'on se le dise. Ces cravates étaient tellement larges qu'on pouvait y voir toute la ville de Miami en Floride. Mais il y avait un avantage, nous la gardions en prenant nos repas. Grâce à cette bavette de luxe, nous ne pouvions pas salir notre nouvelle chemise.

La fin heureuse de tout ça, c'est que nous étions heureux puisque que nous demeurions dans une rue où il n'y avait pas de voisin et nos parents nous aimaient beaucoup.


Dans la vie il y a des hauts et des bas. Il faut surmonter les hauts et repriser les bas. - Jacques Chirac