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jeudi 19 mai 2016

SAVOIR DIRE MERCI, JE T'AIME


Ti-Paul faisait parti d’une famille de sept enfants. C’était un jeune garçon de 16 ans un peu frêle, mais souriant … Son père n’avait pas de travail stable et ne s’occupait que de lui. Sa femme lui servait qu’à mettre des enfants au monde, à lui préparer ses repas et à laver ses vêtements. Dans ses moments libres, le père de Ti-Paul allait prendre une bière à la brasserie du coin pour revenir à l’heure du coucher lorsque tout le monde était couché.

A tout faire dans la maison, la mère de ti-Paul s’était défraîchie en même temps que ses vêtements. Elle se levait à 5 heure le matin et terminait toujours journée vers 11 heure après avoir fait le repassage du lavage de la journée précédente. Elle travaillait du dimanche au samedi exception faite du dimanche matin où elle se rendait à l’office religieux.

Puis un jour, en rentrant à la maison, ti-Paul avec ses sœurs et frères ne trouvèrent pas leur mère dans sa cuisine habituelle. Quelques choses n’allaient pas … Le père de ti-Paul entra à la maison et chercha à son tour la mère de ses enfants … mais elle n’était plus là. Quelques morceaux de vieux vêtements tenaient sur le lit et le garde-robe avait encore quelques jupes et chemises suspendues.

Cette absence dura quelques mois … La mère de ti-Paul était parti sans laisser de traces. Alors qu’il se rendait faire une commission pour son père, ti-Paul vit de loin sa mère … Elle avait changé … elle était toute belle … un visage bien maquiller … de beaux vêtements … et surtout un sourire éclatant. Un homme l’accompagnait lui tenant la main.

Ti-Paul revint à la maison et raconta à la famille ce qu’il avait vu … sa mère toute belle et souriante, chose qu’il n’avait jamais vu d’elle auparavant. Le père de ti-Paul écoutait à l’autre bout de la table et les enfants étaient autour de T-Paul lui posant des questions. Alors les enfants demandèrent à leur papa, pourquoi maman était parti?

Le père de ti-Paul répondit que c’était la faute de tous, mais surtout de la sienne. On ne l’avait pas assez aimé, remercié, félicité et câliné pour lui montrer de la tendresse et de l’appréciation pour tout ce qu’elle faisait. Surtout lui permettre de s’évader de son travail quotidien …

Ainsi s’arrête cette histoire sans fin car elle aura celle que l’on souhaite...


Le bonheur, c’est savoir ce que l’on veut et le vouloir passionnément. - Félicien Marceau