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samedi 23 juillet 2011

LE TOUR DE FRANCE

J'aime faire de la bicyclette et, comme bien des hommes, j'aime le sport. L'équation est facile, j'ai développé un intérêt pour la compétition cycliste et particulièrement, le tour de France. Je vais sûrement regarder le Giro d'Italia, le Tour de Québec et celui de Montréal. Bon, c'est dit.

J'accroche cependant en quelque part avec certains spectateurs. Je sais, c'est bien connu quand ça ne va pas j'aime railler sur les gens ou les événements. Je conçois la raillerie comme La RocheFoucault : « La raillerie est un air de gaieté qui remplit l'imagination, et qui lui fait voir en ridicule les objets qui se présentent.».

Le tour de France pour ceux qui ne le savent pas est une joute prestigieuse de cyclisme. Une compétition qui fait appel à des athlètes dont les performances se hissent au-delà de l'effort physique. Cependant, ces athlètes doivent faire face non seulement aux parcours montagneux et aux nombreux véhicules qui les accompagnent, mais à certains partisans débiles qui remuent, s'agitent, tourbillonnent, s'ébrouent, se secouent, piaffent, se tourmentent, s'excitent, se troublent, se débattent, palabrent et crient dans les oreilles des pauvres coureurs. J'me peux pu …

Le long des routes, une foule se sandwich pour contempler ou hanter ces athlètes. Parmi ces gens, des idiots et des tarés se mettent à courir en plein centre du circuit en évaluant pas bien le danger qu'ils courent. Je voyais les pauvres coureurs qui essayaient de faire leur parcours avec deux ou trois gazelles à côtés d'eux qui criaient comme des putois en plus d'être déguisés en capitaine América. J'ai vu l'un de ces pauvres coureurs désespéré d'avoir ce criard dans les esgourdes, lui administrer une bonne taloche. Une joie indescriptible m'a envahie … que du plaisir; on ce serait cru dans le film des Triplettes de Belleville.

A un certain moment, les cyclistes avaient à peine 10 mètres devant eux et il devait sûrement rouler à plus de 60 km heure. Les véhicules qui les suivaient pouvaient à peine les convoyer car, la chaussée de 15 mètres était réduite à près de 1,5 mètres …

Assis dans mon fauteuil, je jouissais et là, j'ai fantasmé. Je voyais les véhicules automobiles « tentés » de se frayer un chemin en écrasant un ou deux débiles à la cape rouge. Sérieusement, je voyais ces véhicules les traîner sur 50 mètres comme le faisait les cowboys. Rien de tout cela n'est arrivé, il n'y avait que le klaxon qui fonctionnait. Heureusement, ces athlètes ont de la classe.


« La bêtise a deux manières d’être : elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable. ;» - Honoré de Balzac

jeudi 21 juillet 2011

D'ENFANT-ROI À VICTIME

Les enfants, c'est nous dans le passé, dans le présent et dans l'avenir. Ils sont ce que nous façonnons d'eux. « Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé » … ouais, tout le monde la connaît cette citation, mais on s'en fout et de jeunes parents continuent de faire des enfants-roi ou des victimes.

Des événements importants se sont déroulés en moins d'un mois en Amérique du Nord : le meurtre d'enfants par leurs parents. De jeunes parents qui paraissaient aimer et même adorer leurs petits. Et chaque jour, la liste s'allonge de parents aimants qui sacrifient leurs enfants.

Ils ont tellement peur de rater leur vie qu'ils centrent tout leur intérêt sur leur travail et les enfants sont relégués en seconde place. Cet intérêt, c'est le bien-être personnel et l'indépendance financière. En attendant, ils laissent les autres s'occuper de l'avenir : les enfants.

Ils n'hésitent pas à les laisser seule dans un véhicule automobile lourdement réchauffé par le soleil toutes fenêtres fermées ou de les laisser sans surveillance pour faire la causette à quelqu'un d'autre. La baignade dans les piscines privées et la circulation de jeunes près des rivières à son lot d'enfant mort. Les parents ont tous la même réponse : « Oh mon Dieu … pourtant, je ne l'ai pas lâché des yeux! » Donc, tu l'as noyé!

Avec la visite d'une garderie, ont peu se rendre compte que les bambins ont peu d'accointance avec les parents. La propriétaire d'une garderie me racontait que des parents en vacances continuaient de déposer chaque matin leurs bambins pour les reprendre parfois tard le soir. Le prétexte … que c'est beau ... ils ont payé quelques dollars pour cette période et ils ne veulent rien perdre de leur argent. Est-ce que leur bambin ne valent pas plus que leur porte-feuille? Est-ce que les responsables de garderies ne méritent pas eux aussi quelques périodes de repos?

Parler à l'un de ces bambins sur ses attaches familiales ou sociales, il vous dira qu'il aime un ou deux amis de la garderie ou encore la gardienne elle-même lorsqu'elle n'est pas trop méchante. Quand on ne donne plus, on a rien donné.

Pour compenser leurs absences, les parents donnent à leurs enfants … quand ils les voient le samedi … tous les cadeaux qu'ils réclament et même ceux qu'ils ne demandent pas.

Et lorsque les parents en ont assez de leur vie, de leur inconfort ou de leur conjoint, ce sont les bambins qui écopent. À la base, ils sont privés du peu d'amour qui reste, mais pire encore, on les abuse, on les bat, on les martyrise et on les tue. Qui n'a pas entendu parler du cas d'un père ou d'une mère de famille qui a attenté à la vie d'un bambin.

Ce qui est désolant ce sont les voisins qui ont toujours la même mau ... réponse : « Pourtant, ils semblaient être de bons parents! » Et pourtant ce sont ces mêmes personnes qui brandissent affichettes, écriteaux et placards ou qui font le pied de grue lorsque la société décide différemment d'eux dans le cas du meurtre d'un bambin par exemple.


«N’espère rien de l’homme s’il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité.» Antoine de Saint-Exupéry - Citadelle

dimanche 17 juillet 2011

LES MÉDIAS POUBELLES

Comme beaucoup de gens, je lis les journaux du matin et je suis branché sur les nouvelles de 17 h 00 ou de 18 h 00 à la télé. Comme tout le monde, je suis curieux de savoir ce qui se passe sur la planète et surtout dans mon bourg. Mais suis-je accro de la bonne nouvelles ou de médias poubelles que l'on nous envoie?

Aujourd'hui, certains journalistes sont devenus des éditorialistes. On ne gêne plus pour donner des opinions licencieuses et démagogiques. Comme exemple, vous lirez yahoo Québec … un désastre.

Les commentateurs nous envoient des interviews toujours précédées d'un préambule personnel comme si j'avais un Q.I. de 10 ou l'air d'un idiot. Comme si j'étais incapable de me faire une idée franche et honnête. En politique, il y a le dicton suivant : « il ne faut jamais sous-estimé l'électeur ». Dans ce cas-ci, c'est le lecteur.

Depuis quelques semaines … j'ai une mémoire de 3 mois … on nous envoie des interviews de personnes stigmatisés par un événement de leur vie. Non seulement on le fait pendant plusieurs jours comme si on tentait de nous convaincre de quelques choses, mais on l'envoie dans les régions les plus éloignés du pays. Quand on est à 500 km de la nouvelle, cela n'est qu'un beau sujet de conversation qui durera que quelques heures.

« Mon nombril est plus important que le tient ».

L'acharnement que l'on met à répéter une nouvelle qui bien souvent va à l'encontre du bien général devient du harcèlement. Le harcèlement maintenant est recevable par les tribunaux. Je ne serais pas surpris par exemple que des gens lésés par cette démagogie exercent des recours collectifs contre ces éditos-journalistos-démagogues.

Qu'est-ce que l'on ne ferait pas pour des cotes d'écoute qui surpassent le concurrent. News of the World est le cas patent de médias et de journalistes sans scrupule. Et dire que certains journalistes réclament des corporations professionnelles pour les protéger. La seule chose qu'ils seront capables de faire, c'est un serment d'Hypocrite.

« Chez beaucoup d’hommes, la parole précède la pensée. Ils savent seulement ce qu’ils pensent après avoir entendu ce qu’ils disent. » Gustave Le Bon

samedi 16 juillet 2011

OCCUPATION AÎNÉ – VOLET II

Vous penserez que j'exagère encore, mais je me défoule … toujours par rapport à mes congénères. En février 2011, je donnais des commentaires sur la façon dont mes semblables font leurs achats dans un marché d'aliments à grande surface. Encore une fois, je veux en ajouter.

Depuis que je suis devenu un retraité-aux-cheveux-blancs-et-déplaisant, je fais mon marché le vendredi avant-midi. J'emprunte toujours le même couloir, j'entre toujours par la même porte et j'harponne le même type de panier. Pis j'aime ça. Là, mon trip commence. Quel plaisir de voir agir mes semblables.

Hier, la chose a été moins drôle. Après avoir dit bonjour à deux employés que je connais bien, l'un deux me dit : « Vous allez avoir du plaisir ce matin, nous avons deux autobus d'aînés qui viennent faire leur marché ». J'ai tressailli … je vous laisse deviner si c'est de joie ou de peine.

Un groupe était attroupé devant le comptoir des fruits et légumes. Il m'obstruait le passage, il fallait attendre. Cela faisait 6 ou 7 minutes que j'écoutais les tamalous (i.e. t'as mal où) lorsque je me suis résolu à foncer dans le tas. Les quelques minutes passées sur les pieds des grévistes m'ont procuré des heures de plaisirs surtout les acclamations malveillantes que j'ai reçues.

Je cueille mes brocolis et je repars vers le comptoir des poissons en essayant de garder mon sérieux. Je traverse un autre groupe d'aînés qui ne parlent que de leur réserve de nourriture. Encore une fois, j'écrase tout ce qui se trouve sous les roues de mon panier. Je suis comblé. Encore une fois, les acclamations malveillantes fusent. Puis c'est le comptoir aux poissons.

Je veux des sardines du Portugal. Le meilleur des poissons, mais … il y a un autre groupe. Vais-je en rire ou en pleurer, devinez! Pour mon approche cette fois, je change de tactique. Une femme du groupe me jette un sourire qui m'aurait « fait souffert », si j'avais eu 20 ans plus jeune. Le gentilhomme que je suis … (hum) … lui répond. Je lui fais signe et elle s'approche. Je lui raconte à ma façon mon périple depuis les légumes. Morte de rire, elle me fait signe de la suivre, elle va m'ouvrir le chemin.

Que du bonheur de la voir allez. « De sa belle voix, elle houspille son équipe en leur ordonnant de s'écarter devant moi ». Je suis en extase devant cette maîtresse femme qui de sa main de fer dirige la circulation.

Devant le comptoir aux poissons, je lui renvoie mon plus beau sourire garni d'un compliment dont elle va toujours se souvenir. Mais, oh malheur, son mari derrière elle l'attrape par le bras. Le regard qu'elle lui fixe le fige. Il baisse la tête et reprend sa place. Elle me jette un regard qui me dit : « C'est pas fini ».


Les femmes pardonnent parfois a celui qui brusque l’occasion, mais jamais a celui qui la manque.

dimanche 10 juillet 2011

MA LUNETTE, TA LUNETTE, SA … – VOLET II

J'avoue aimer la controverse non parce que je suis tordu, mais parce que je crois que cela nous fait se questionner. Mon commentaire se veut léger et plein d'humour avec un peu de controverse Jusqu'à maintenant, j'ai pris la cause des femmes, mais cette fois, je me permets un écart de conduite avec toute la fantaisie qu'il faut.

Comme bien des gens, je reçois sur mon adresse de courriel des commentaires humoristiques sur les hommes habituellement. Dernièrement, j'en ai reçu un qui définissait ce que les femmes « exigeait » des hommes selon l'âge. Cela m'a donné l'idée de le revoir … à ma façon.

Qui est la femme idéale … pour l'homme ? Et on s'amuse.
Les hommes de 20 ans recherchent une femme qui
- est sculpté au couteau ou perdra du poids
- est toujours souriante avec de beaux yeux
- est libertine qu'avec lui
- s'habille peu quand il est là
- est toujours disponible pour lui
- va être bien dans sa vieille voiture
- habite près de chez lui pour la reconduire
- mange hot dog et hamburger
Les hommes de 30 ans recherchent une femme qui
- est encore sculpté
- est encore souriante avec les yeux qui vont avec
- est libertine, mais surtout ingénieuse
- s'habille avec un vêtement qui laisse voir ...
- est disponible que la nuit
- va le louanger sur sa rutilante voiture
- a un appartement
- acceptera la venue ses amis en toute occasion
Les hommes de 40 ans recherchent une femme qui
- a été sculpté dernièrement
- a une nouvelle sculpture lui accrochant un nouveau sourire
- est libertine que le soir au motel ou en voyage
- ne lui videra pas son compte en banque
- est disponible seulement les fins de semaines
- ne mettra pas sa gomme dans le cendrier
- ne veut pas avoir d'enfant
- fera l'épicerie pour un souper chez elle
Les hommes de 50 ans recherchent une femme qui
- a la sculpture d'une femme de 20 ans
- a un sourire d'une femme de 20 ans
- a un rouge à lèvre appliqué que sur les lèvres
- est libertine que le vendredi soir à 21 h jusqu'à minuit
- a des enfants qu'il ne veut pas connaître
- ne posera pas de question sur sa vie présente
- ne voudra pas rencontrer sa famille.
- paiera la moitié du repas au restaurant
Les hommes de 60 ans recherchent une femme qui
- a des photos de la femme sculptée alors qu'elle avait 20 ans
- a un sourire avec un dentier garni de dents blanches
- porte autre chose que des bas de soutien
- est disponible seulement au téléphone
- lui servira une bière sans qu'il quitte son fauteuil
- époussette et lave les planchers, les siens s.v.p
- conduit son automobile pour un déplacement
- n'aime pas les restaurants après les spectacles
Les hommes de 70 ans et plus recherchent une femme qui
- est capable de pousser sa chaise roulante
- est capable de lui frotter le dos avec un onguent
- pourrait faire le lavage et le repassage
- est capable de se déplacer seule
- pourra le laver dans le bain
- pourra payer des frais funéraires incluant les pleurs en prime
Quand on est aimé, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout.

lundi 4 juillet 2011

MACHIAVEL ET LES FEMMES

Je me suis interrogé sur la quasi absence d'une conjointe ou d'une aventure amoureuse dans la vie de Nicolas Macchiavelli dit Machiavel. Dans tous les textes que j'ai lus … peut-être n'ai-je pas lu les bons … j'ai remarqué que Machiavel avait de nombreuses admiratrices, mais que c'était le silence pour les amours ou les aventures. Est-ce que cet homme détestait les femmes? Avait-il un amour qu'il a su gardé caché jusqu'à sa mort? Était-il un débauché honteux?

Ce que j'ai pu trouver de mieux ou de plus savoureux sur Machiavel et les femmes s'intitule : « Le Démon Marié ». Suite à cette lecture, je crois maintenant que Machiavel était androgyne. On débute ce livre par l'introduction suivante  :
On trouve parmi les anciennes annales de Florence une histoire à laquelle on a d'abord assez de peine à ajouter foi ; mais les circonstances en sont si notables et si pressantes, que l'esprit est enfin contraint de s'y rendre, car les personnes et les familles y sont nommées, et quelques-unes sont encore présentement si considérables, qu'on n'aurait pas osé les comprendre en cette relation, si elle n'était fort authentique ; …. Un homme de probité de cette ville-là (je ne feindrai point de dire que c'est le fameux Machiavel) en a laissé des mémoires qu'il dit avoir reçus de Rodéric même, qui est le héros de la pièce.

On raconte dans ce livre que beaucoup d'hommes allaient en enfer pour être mort en état de péché mortel. Presque tous imputaient leur état en raison d'avoir épousé des femmes insupportables (dans insupportable, il y a le mot insu …).

Je ne veux pas raconter l'histoire parce que vous pouvez vous procurer le livre gratuitement sur des sites appropriés, mais je vous assure que la punition de l'homme et de la femme pénitents seront surpris sur ce qui les attend après la mort.

Et là, je veux en savoir plus!

Machiavel a plein d'imagination et à ceux comme moi qui croyait qu'il était androgyne … je dirais qu'il était plutôt un misanthrope. Il n'aimait tout simplement pas le genre humain croyant que la société ne lui arrivait pas à la cheville ...

Je découvre celui qu'il est …

« L’admiration est toujours une fatigue pour l’espèce humaine. » Honoré de Balzac

dimanche 3 juillet 2011

UN BERLUSCONI FRANÇAIS ...

Lors d'une information télévisée, j'entendais dire d'une jeune femme française que les Français n'avaient rien à foutre de la vie privée de DSK … c'est maintenant son nom. Elle ajoutait qu'il était un bon gestionnaire et que cela suffisait pour reprendre son action politique.

Je ne connais pas DSK et je ne veux pas porter de jugement sur cet individu puisque je suis un  Nord-américain qui se préoccupe peu de cette histoire. Ce qui m'interroge, c'est qu'une femme, jeune par surcroît, déclare que la vie privée d'un homme (ou d'une femme) public n'était pas de ses affaires. Et s'il était un BERLUSCONI français …?   Un homme qui n'a pas de respect pour les femmes et qui les contraint bien souvent à des actes inappropriés sans leur consentement.

Dans certains réseaux sociaux, on mentionne que des femmes se sont plaintes d'avoir subi les assauts de cet homme, un libidineux notoire. Freud disait :  « La « double » morale sexuelle qui dans notre société a cours pour les hommes est le meilleur aveu que la société qui a décrété ces prescriptions ne croit pas elle-même à la possibilité de les suivre. »

Si cet homme offrait des excuses publiques sur sa conduite envers les femmes, je crois que pour beaucoup d'entre elles, l'offense qu'elles subissent seraient moins graves. J'ose croire que cela viendra, mais j'en doute fort car, à moins de subirent un traitement … royal … on ne change pas à cet âge.

Victor Hugo disait ceci : « Trop souvent, l’histoire des faiblesses des femmes est aussi l’histoire des lâchetés des hommes. »