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vendredi 8 octobre 2010

LA COMPLAINTE SANS ISSUE

Bientôt 10 ans que tu es parti. Dans les premières années de ton absence, j'ai tenté à quelques reprises de communiquer avec toi. D'abord, pour t'exprimer mes excuses, puis pour te souhaiter Joyeux Noël, Bonne Fête Pâques, d'heureux anniversaires, enfin toutes les occasions qui m'apparaissaient la bonne.

Le temps a passé et mes messages sans réponses, ce sont espacés pour en arriver à ne plus rien t'adresser. Depuis quelques années, je n'ai plus rien de toi. Il ne me reste plus que ce visage d'enfant de trois ans qui aimait se baigner avec moi. Il me demandait continuellement de lui faire faire des culbutes dans la piscine. Ces cheveux blonds et drus doublés de son éternel sourire le rendait charmant et attachant.

J'espère que l'enfant que j'ai eu as vieilli, as grandi et es devenu un adulte que je ne connaitrai pas. J'aurais voulu lui dire que j'ai souffert quand il m'a ignoré alors que je pensais être prêt de lui, mais je me suis trompé. Malgré toutes les fautes qu'un Père peut commettre, il est un être humain avec plein de défauts, mais aussi plein de qualités comme toi.

Aujourd'hui, je me dis : « Mon fils est mort ». Il as sali ma mémoire parce que ceux qu'il croyait ses amis me crachent maintenant au visage. C'est le feu qu'il as mis entre nous et qui ne pourras plus jamais s'éteindre qui m'a sentencié pour la prison à vie.

Toute notre vie, nous avons des moments de joie, mais aussi des moments de tristesse. Ces moments nous amènent à nous interroger sur notre existence . Ces questions qui nous rongent et nous font poser des questions sur le pourquoi des choses.

Qu‘est-ce que la vie pour lui finalement ? . Est-ce la douleur, la tristesse, le plaisir du mal ou le bien-être, la gaieté, la paix ? Je crois que c'est souvent ce que nous pensons, quand nous n'avons pas de réponse à notre existence.

Dale Carnegie dit ceci : « Au lieu de condamner les gens, essayons de les comprendre. Essayons de découvrir le mobile de leurs actions. Voilà qui est beaucoup plus profitable et plus agréable que de critiquer, voilà qui nous rend tolérants, compréhensifs et bons. »

Tout savoir, c'est tout pardonner. Dieu lui-même ne veut pas juger l'homme avant la fin de ses jours. De quels droits le ferions-nous?

Ce qui compte ce n'est pas ce que vous savez sur quelqu'un, c'est ce que vous ignorez ...

3 commentaires:

  1. Alors une femme dit, Parlez-nous de la Joie et de la Tristesse. Et il répondit: Votre joie est votre tristesse sans masque. Et le même puits d'où fuse votre rire fut souvent rempli de vos larmes.
    Et comment en serait-il autrement? Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie. La coupe qui contient votre vin n'est-elle pas la même coupe qui fut cuite dans le four du potier? Et le luth qui caresse votre âme, n'est-il pas le même bois qui fut évidé au couteau?

    (Khalil Gibran 1883-1931)

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  2. Un si petit homme à l'extérieur et un si grand à l'intérieur... Je suis très fière de toi ! Quelle grandeur d'âme que de pouvoir mettre des mots sur de si forts et vifs maux ...

    Ton amie pour la vie !

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