Il
est 14 h 30, il fait un soleil radieux, mais une chaleur humide et
insupportable. J’attends mon autobus 802 qui va me ramener chez
moi. Chaque fois que je prends la 802, elle m'apporte toujours
quelque chose d'imprévu et parfois d'étrange sur le comportement humain.
Encore
une fois, je suis à un arrêt où la circulation des usagers est
dense donc les places assises seront inexistantes. Une fois à l'intérieur, je m’accroche à cette
valeureuse poignée de cuir qui m'a toujours soutenu et même
supporté dans des moments cahotants.
Nous
allons démarrer lorsqu'un être mi-homme mi-femme s'installe à côté
de moi en appuyant doucement son épaule sur la mienne. « Bon,
c'est quoi le but! ». J'évite de tirer des conclusions
hâtives parce que ce n'est qu'un autobus.
Comme
il y a des détours en raison de réparations sur la chaussée, mon
voisin ou ma voisine, je ne sais pas … et je ne voudrais pas
savoir … me donne de petits coups de bassin gênants. Je ne suis
pas quelqu'un de prude, mais je n'aime pas ça ... surtout
quand je ne sais à qui j'ai à faire. Mes pieds se déplace de
centimètre par centimètre pour m'éloigner et ne pas paraître impoli ... je ne
veux pas me faire toucher.
Mais
voilà que lui aussi se déplacer lorsqu'il voit l'espace qui
commence à nous séparer. « Diable, il ou elle toujours …
va me suivre jusqu’au fond du couloir. » Il faut réfléchir
et me sortir de ce guêpier qui se resserrent parce que l'arrière de
ma 802 se rapproche trop vite et je ne suis pas de ceux qui font des
mamours le premier soir … bien tiens!
Le
signal d'un prochain arrêt s'annonce et oh … une idée de génie …
j'enfile les petits espaces pour la sortie et celui ou celle qui me
côtoyait n'a rien vu venir. Je suis sorti de ses bras. Mon sourire
l'accompagne … lui dans l'autobus et moi à l'extérieur. Ce ne
sera pas pour cette fois … hum!
"La première chose que je
regarde chez un homme, c'est sa femme." Catherine
Lara
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