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samedi 5 février 2011

CONNARDS OU ABRUTIS

Il est 8 h 00 du matin, nous partons pour moins de 3 heures de route en voyage d'affaires. Les services météorologiques annoncent quelques centimètres dans ma ville et de 10 à 15 centimètres pour notre point d'arrivée. Ce qui en principe est acceptable et un peu normal pour une saison d'hiver. Mais c'était sans compter sur les abrutis qui roulent sur une première neige.

Habituellement, les abrutis de la route font leurs conneries lors des premières bonnes neiges, c'est-à-dire fin novembre début décembre. Ils roulent de 120 à 130 kilomètres heure et uniquement sur la voie de dépassement pour apprivoiser leur « char ». Pour eux, leur véhicule est à l'épreuve de tout même des accidents. Des autos, des camions simples et remorques et, même des autobus font du slalom à travers ceux qui conduisent prudemment …

Cette fois-ci, les premières neiges abondantes sont arrivées début février. La neige tombe et, avec le vent, elle se profile sur l'asphalte cachant ainsi une surface glacée par les passages à répétition.

Nous roulons à 100 kilomètres et parfois, à 90. Trois balourds, l'un à l'arrière de l'autre, nous doublent rapidement puis, quelques minutes plus tard, deux autres font la même manœuvre. Nous poursuivons notre route avec une vision d'au plus 10 mètres lorsque nous apercevons 5 véhicules sans dessus dessous dans le terre-plein et sur l'accotement. Nous ralentissons pour voir les cinq balourds s'engueuler.

Nous poursuivons notre route et à moitié chemin, nous devons stopper derrière une file de véhicule dont nous ne voyons que le commencement. Trois autres balourds nous doublent encore une fois sur l'accotement. Après avoir marqué le pas pendant plus d'une heure, nous suivons les véhicules devant nous. Le mouvement s'accélère et nous roulons de manière acceptable. Après un kilomètre, nos trois balourds sont enlisés dans le terre-plein et font signes à ceux qui passent de les aider. Pas un seul ne s'arrête.

Et c'est comme ça jusqu'à notre destination pour un voyage qui aura duré plus de 5 heures. Nous avons vu des véhicules sous des camions-remorque, des autobus sans passager réduites en bouillies et des véhicules qui ressemblent qu'à des tas de ferraille.

Mais qu'est-ce que l'on a comme conscience sociale? Pense-t-on aux membres de famille qui risquent de perdre l'un des leurs ou encore aux autres conducteurs qui pourraient perdre la vie ou leurs capacités physiques. Non! Je me demande si on doit laisser s'entretuer les balourds ...

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